La séduction du Highlander
Edition j'ai lu - 290 pages.
Présentation de l’éditeur :
Bannie de son clan, Keeley McDonald vit dans une chaumière isolée où l’on vient de loin la consulter pour ses talents de guérisseuse. Lorsqu’un guerrier à l’agonie tombe de cheval devant sa porte, elle le recueille et le soigne. Mais les frères d’Alaric McCabe ne tardent pas à venir récupérer le blessé et emmènent la jeune femme pour qu’elle continue de veiller sur lui. Déja troublée par la virilité du Highlander, Keeley découvre un homme d’une sensualité exigente, qui l’initie aux secrets interdits de l’amour. Elle sait pourtant que, une fois rétabli, il devra en épouser une autre…
Mon avis :
Etre un fier Highlander, ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas de tout repos. Prenez ce pauvre Alaric. Il chevauchait tranquillement avec ses compagnons, quand bim ! des ennemis lui tombent sur le dos, et tuent presque tout le monde. Alaric parvient à avoir la vie sauve, mais dans quel état ! Heureusement, il a beaucoup de chance car il tombe sur une nouvelle personne, non une farouche guerrière (du latin ferox, ferocis) mais sur une guérisseuse, Keeley, qui n’a pas eu la vie facile. D’ailleurs, dans « guérisseuse », il n’y a pas que le mot « guérir », on entend aussi le mot « guerre », et c’est une véritable guerre contre la mort que devra mener Keeley. Et celle-ci ne fait que commencer.
Soyons juste : Keeley reçoit de l’aide. Enfin, cela dépend de quel point de vue on considère la situation, parce qu’elle ne prend pas vraiment bien les choses. Ewan, grand frère protecteur d’Alaric, n’a strictement rien contre elle, après tout : il veut juste s’assurer qu’elle s’occupera de son frère, de sa propre épouse Mairin sur le point d’accoucher et de tout autre nouveau problème de santé qui pourrait surgir. Les femmes sont vraiment difficiles en générale, et les écossaises en particulier. Certes, Keeley n’était pas d’accord pour le suivre, mais elle ne laisse pas grand chose derrière elle (et personne, en fait), et se retrouvera gracieusement nourrie, logée chez le fier Highlander et ses frères.
On ne s’ennuie pas en lisant leurs aventures. Les menaces sont bien réelles, on ne se fait pas de cadeaux entre clans rivaux, et les alliances sont fragiles – il suffit de si peu de choses pour les nouer ou les dénouer, comme un stupide petit frère qui tombe amoureux de la femme qui s’obstine à lui sauver la vie. Ce n’est vraiment pas son rôle ! Que font les fiers guerriers qui l’entourent ? Trop occupés à faire de la luge avec leur bouclier ? Ou bien ils n’ont d’yeux que pour leur dulcinée et ne font pas attention aux autres ? Non, ce n’est pas leur rendre justice, ils sont vraiment toujours sur le qui-vive. Quand l’ennemi ne respecte pas les règles les plus élémentaires de savoir-vivre guerrier, cela complique quand même fortement les choses !
La séduction du Highlander est une romance historique agréable, qui fera passer un bon moment de lecture.