La 8ème confessionJ.C Lattès - 2010 - 450 pages
Description de l'ouvrage :Les apparences sont parfois trompeuses...
Tandis que le gotha de San Francisco assiste à la soirée la plus courue de l année, une personne observe et attend le moment où elle pourra se venger d Isa et Ethan Bailey, le couple star de la ville. Elle commettra le meurtre parfait...
Mais la vérité peut s avérer mortelle.
Peu de temps avant, une autre personne a été retrouvée assassinée. La victime est un prédicateur porteur d un message d espoir pour les sans-abri. L enquête est sur le point de tomber aux oubliettes, mais Cindy Thomas sent qu elle tient là de quoi publier un article et décide de prendre l affaire en main. En fouillant dans le passé de la victime, elle découvre que l homme, qui se faisait appeler Bagman Jesus, n était peut-être pas le saint que tout le monde croyait. C est maintenant l heure des confessions...
Alors que la traque simultanée de deux tueurs pousse les membres du Women s Murder Club dans leurs derniers retranchements, Lindsay voit naître une idylle entre Rich et Cindy. L amour viendra-t-il détruire ce que les quatre amies ont mis tant de temps à batir ?
Plus nerveux que jamais, ce huitième épisode du Women s Murder Club offre au lecteur un feu d artifices de rebondissements et de révélations. Un thriller incisif, comme seul James Patterson sait en écrire.
Mon avis :Ah, ah, ah, j'en ris encore, si-si, un polar chick-litt, il manquait plus que ça, vous allez voir on aura droit à : Qui a volé le caddy de l'accro du shopping? de Kinsella ou Bridget Jones a t-elle tué Hugh Grant? de Fielding.
Bon un peu de sérieux, quatre femmes, une fliquette, une avocate du procureur, une journaliste et une légiste composent le Women Murder Club, alors forcément elles se réunissent pour des soirées entre filles, dans leur bar préféré ou d'autres et elles laissent aller leurs sentiments, les amours qui se font ou se défont, les hommes en général, leurs déceptions, etc. Pour couronner le tout, à la fin, la fliquette accepte la demande en mariage de son compagnon. Sur les 450 pages cela fait quand même pas mal de blabla inutile, quoique comme elles sont mêlées, plus ou moins toutes dans les enquêtes, elles en causent un chouia de temps en temps, mais pas trop, tenues qu'elles sont au secret professionnel.
Sinon, les deux enquêtes ne sont pas si mal, il manque du liant, du plus explicatif, de l'évidence plutôt que l'à-peu-près que Patterson nous octroie. Bref d'un messie au départ on s'aperçoit, le livre allant, que c'est une ordure (c'est courant, les apparences sont trompeuses) qui irrite la populace, camés, SDF et autres. Pour la seconde intrigue, nous avons droit, en plus, compris dans le prix du bouquin, à une voix off, celle de l'assassin et une enquête chez les riches moins bien menée que les habituels du genre, Rankin, Ellroy et même Poirot. Cela manque de poigne, c'est fadasse, tarabiscoté, fouillis, on ne suit pas ou peu, pas transporté le lecteur, déçu dirais-je mais bon, ce n'est que mon avis et l'égout et les couleuvres, hein...
Que dire de l'écriture
. Il y a mieux.
Sans remord ni regret et je réfléchirai à deux fois avant de relire du Patterson. C'est, quand même, surprenant pour un homme qui a gagné 96 millions de $, l'année dernière, avec sa plume.
B