Sept mers et treize rivières
Monica Ali, traduit de l'anglais par Isabelle Maillet
aux éditions Belfond, 460 pages
Quatrième de couverture
L'histoire drôle et poignante d'une Bangladaise émigrée à Londres. Un roman généreux, foisonnant et épicé sur le choc des cultures, les désenchantements de l'exil et les mirages de l'intégration. Une formidable galerie de personnages. Une écriture étincelante. Un pur joyau.
En 1967, dans un village de l'est du Pakistan, une femme croit donner le jour à une enfant mort-née. Mais Nazneen survit et devient " celle qui a été livrée à son Destin ". Un destin qui l'attend à Londres, auprès de l'époux choisi par son père : Chanu, la quarantaine bedonnante, ennuyeuse et pontifiante, des rêves en pagaille, sans les moyens de ses ambitions.
Isolée dans ce pays dont elle ne parle pas la langue, Nazneen n'a d'autre choix que se soumettre. Dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, fondamentalisme rampant et trafics en tous genres, elle découvrira pourtant la solidarité, la débrouillardise et l'amitié.
Tiraillée entre traditions ancestrales et espoirs insensés, Nazneen va peu à peu prendre le contrôle de sa vie, jusqu'à franchir le pire des interdits... Et comprendre que s'octroyer le droit au bonheur a un prix.
La presse en parle
« Monica Ali raconte, avec un humour irrésistible, le très lent chemin de Nazneen vers sa liberté. Et nous savons, quand nous refermons à regret ce livre si plein de vie, qu'un grand écrivain est né. »
Geneviève Brisac - Le Monde 2
« Sans jamais s'abandonner aux idées générales [...] mais en suivant simplement, pas à pas, sa touchante héroïne, Monica Ali nous permet de tout comprendre ou mieux, de tout ressentir de la vie des cités-ghettos, du poids de la tradition, du déchirement de ses personnages entre deux cultures. [...] Il y a dans ce livre comme un miracle. Une modestie du propos qui touche sinon à une forme d'universalité du moins à une intelligence, à une compréhension, à une sympathie profonde pour une époque, un lieu et les grands mouvements de houle qui les agitent. C'est parce qu'elle n'est jamais idéologue – ou jamais dupe, ce qui revient au même – que Monica Ali nous permet de mesurer précisément les conséquences et les dangers des idéologies, les impasses des religions, des sectarismes, du racisme. On sort de son livre un peu plus intelligent parce que l'on a d'abord été ému. Parce que son roman est un mensonge qui dit toujours la vérité, comme disait Cocteau. »
Frédéric Vitoux - Le Nouvel Observateur
« Un roman magnifique de simplicité et d'émotion. »
Christine Gomariz - Paris Match
« Un roman qui mêle petites scènes croustillantes et grandes interrogations. »
André Clavel - L'Express
PRESSE
L'auteure
Née en 1967 à Dacca (ex-Pakistan oriental), Monica Ali vit en Angleterre depuis l'âge de trois ans. Sept mers et treize rivières est son premier roman. Sélectionnée par la revue Granta parmi les vingt meilleurs romanciers britanniques de la décennie avant même que son livre soit publié, finaliste du Man Booker Prize 2003, Monica Ali est devenue en moins de un an un véritable phénomène dans le paysage littéraire international.
Mon humble avis...
Nazneen est une héroïne attachante. Le lecteur est son complice. Elle nous entraine dans les dédales de son existence qui est loin d'être simple.
Etre une jeune émigrée bangladaise, musulmane, victime d'un mariage arrangé avec un homme deux fois plus âgé qui ne souhaite pas que sa femme s'épanouisse en dehors des quatre murs de leur petit appartement londonien, est une identité difficile à porter. Tant bien que mal, Nazneen essaie de garder la tête hors de l'eau, de se construire, donner un sens à sa vie.
Monica Ali, traduit de l'anglais par Isabelle Maillet
aux éditions Belfond, 460 pages
Quatrième de couverture
L'histoire drôle et poignante d'une Bangladaise émigrée à Londres. Un roman généreux, foisonnant et épicé sur le choc des cultures, les désenchantements de l'exil et les mirages de l'intégration. Une formidable galerie de personnages. Une écriture étincelante. Un pur joyau.
En 1967, dans un village de l'est du Pakistan, une femme croit donner le jour à une enfant mort-née. Mais Nazneen survit et devient " celle qui a été livrée à son Destin ". Un destin qui l'attend à Londres, auprès de l'époux choisi par son père : Chanu, la quarantaine bedonnante, ennuyeuse et pontifiante, des rêves en pagaille, sans les moyens de ses ambitions.
Isolée dans ce pays dont elle ne parle pas la langue, Nazneen n'a d'autre choix que se soumettre. Dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, fondamentalisme rampant et trafics en tous genres, elle découvrira pourtant la solidarité, la débrouillardise et l'amitié.
Tiraillée entre traditions ancestrales et espoirs insensés, Nazneen va peu à peu prendre le contrôle de sa vie, jusqu'à franchir le pire des interdits... Et comprendre que s'octroyer le droit au bonheur a un prix.
La presse en parle
« Monica Ali raconte, avec un humour irrésistible, le très lent chemin de Nazneen vers sa liberté. Et nous savons, quand nous refermons à regret ce livre si plein de vie, qu'un grand écrivain est né. »
Geneviève Brisac - Le Monde 2
« Sans jamais s'abandonner aux idées générales [...] mais en suivant simplement, pas à pas, sa touchante héroïne, Monica Ali nous permet de tout comprendre ou mieux, de tout ressentir de la vie des cités-ghettos, du poids de la tradition, du déchirement de ses personnages entre deux cultures. [...] Il y a dans ce livre comme un miracle. Une modestie du propos qui touche sinon à une forme d'universalité du moins à une intelligence, à une compréhension, à une sympathie profonde pour une époque, un lieu et les grands mouvements de houle qui les agitent. C'est parce qu'elle n'est jamais idéologue – ou jamais dupe, ce qui revient au même – que Monica Ali nous permet de mesurer précisément les conséquences et les dangers des idéologies, les impasses des religions, des sectarismes, du racisme. On sort de son livre un peu plus intelligent parce que l'on a d'abord été ému. Parce que son roman est un mensonge qui dit toujours la vérité, comme disait Cocteau. »
Frédéric Vitoux - Le Nouvel Observateur
« Un roman magnifique de simplicité et d'émotion. »
Christine Gomariz - Paris Match
« Un roman qui mêle petites scènes croustillantes et grandes interrogations. »
André Clavel - L'Express
PRESSE
L'auteure
Née en 1967 à Dacca (ex-Pakistan oriental), Monica Ali vit en Angleterre depuis l'âge de trois ans. Sept mers et treize rivières est son premier roman. Sélectionnée par la revue Granta parmi les vingt meilleurs romanciers britanniques de la décennie avant même que son livre soit publié, finaliste du Man Booker Prize 2003, Monica Ali est devenue en moins de un an un véritable phénomène dans le paysage littéraire international.
Mon humble avis...
Nazneen est une héroïne attachante. Le lecteur est son complice. Elle nous entraine dans les dédales de son existence qui est loin d'être simple.
Etre une jeune émigrée bangladaise, musulmane, victime d'un mariage arrangé avec un homme deux fois plus âgé qui ne souhaite pas que sa femme s'épanouisse en dehors des quatre murs de leur petit appartement londonien, est une identité difficile à porter. Tant bien que mal, Nazneen essaie de garder la tête hors de l'eau, de se construire, donner un sens à sa vie.