LE SPECTRE DE LA RUE ST JACQUES
Policier édité au livre de poche en octobre 2008
440 pages
Résumé
Marseille, avril 1906. Dans le parc de la propriété " La Mitidja " est retrouvé un cadavre... vieux de dix ans ! Quelques jours plus tard, un employé des lieux meurt brutalement après avoir reçu des lettres de menaces. Honoré Castellain, propriétaire et premier suspect, est soupçonné mais aussitôt relâché. En chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, Raoul Signoret se passionne pour l'affaire, aidé de son fidèle oncle Eugène Baruteau, chef de la police. Il retrouve avec émotion son premier camarade d'école, Edouard Castellain, qui lui confie des informations de première main sur les sinistres événements survenus au domaine paternel. Mis à pied pour son refus de chanter les louanges de la politique coloniale, Raoul devient libre pour l'enquête... Celle-ci l'entraînera, avec sa femme la pétillante Cécile, d'Alger la Blanche aux séances de spiritisme : un cerbère meurtrier et un fantôme inquiétant sont au rendez-vous. Après L'Enigme de La Blancarde, La Faute de l'abbé Richaud, Le Secret du docteur Danglars et Double crime dans la rue Bleue, Jean Contrucci, critique littéraire à La Provence, nous conte un nouveau mystère de Marseille, élucidé par le désormais mythique tandem Signoret-Baruteau.
Mon ressenti
Un petit tour dans une librairie, une rencontre avec un autre lecteur dans celle-ci, une discussion autour de livres, un conseil plus tard je commande ce livre.
C’est le premier opus de cette série que je lis. L’histoire se déroule à Marseille au printemps 1906 où pour la première fois l’exposition Coloniale ouvre ses portes. Je me suis baladée dans le vieux Marseille, cette ville que je ne connais pas du tout.
A la découverte d’un cadavre enseveli depuis 10 ans, c’est la famille d’un très riche négociant en vins, propriétaire de nombreux domaines, qui est sur la sellette. Raoul Signoret, reporter judiciaire au Petit Provençal et son oncle Eugène Baruteau, patron de la police marseillais, mènent l’enquête dans des styles différents, utilisant chacun ses compétences pour démêler les mystères, secrets et non-dits de cette enquête.
L’auteur prend le temps au travers des dédales de sa ville qu’il connait, de nous emmener dans ce début du siècle en donnant une certaine peinture familiale, conjugale, sociale… et il ajoute avec brio, le temps de prendre le temps avec la description des repas au travers des recettes de Thérèsou (à essayer), les joutes humoristiques dans les échanges entre les protagonistes, le temps de prendre soin de l’autre.
L’histoire fait la part belle au surnaturel et au fantastique en pénétrant dans les salons bourgeois de la belle époque où le spiritisme a fait son entrée. Nos deux acolytes vont démontés au fil des pages les machinations diaboliques et les charlatans pour mettre en lumière le vrai coupable.
Dépaysement et histoire de la ville, suspense, humour, fantastique font de ce policier un excellent moment de lecture.
Policier édité au livre de poche en octobre 2008
440 pages
Résumé
Marseille, avril 1906. Dans le parc de la propriété " La Mitidja " est retrouvé un cadavre... vieux de dix ans ! Quelques jours plus tard, un employé des lieux meurt brutalement après avoir reçu des lettres de menaces. Honoré Castellain, propriétaire et premier suspect, est soupçonné mais aussitôt relâché. En chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, Raoul Signoret se passionne pour l'affaire, aidé de son fidèle oncle Eugène Baruteau, chef de la police. Il retrouve avec émotion son premier camarade d'école, Edouard Castellain, qui lui confie des informations de première main sur les sinistres événements survenus au domaine paternel. Mis à pied pour son refus de chanter les louanges de la politique coloniale, Raoul devient libre pour l'enquête... Celle-ci l'entraînera, avec sa femme la pétillante Cécile, d'Alger la Blanche aux séances de spiritisme : un cerbère meurtrier et un fantôme inquiétant sont au rendez-vous. Après L'Enigme de La Blancarde, La Faute de l'abbé Richaud, Le Secret du docteur Danglars et Double crime dans la rue Bleue, Jean Contrucci, critique littéraire à La Provence, nous conte un nouveau mystère de Marseille, élucidé par le désormais mythique tandem Signoret-Baruteau.
Mon ressenti
Un petit tour dans une librairie, une rencontre avec un autre lecteur dans celle-ci, une discussion autour de livres, un conseil plus tard je commande ce livre.
C’est le premier opus de cette série que je lis. L’histoire se déroule à Marseille au printemps 1906 où pour la première fois l’exposition Coloniale ouvre ses portes. Je me suis baladée dans le vieux Marseille, cette ville que je ne connais pas du tout.
A la découverte d’un cadavre enseveli depuis 10 ans, c’est la famille d’un très riche négociant en vins, propriétaire de nombreux domaines, qui est sur la sellette. Raoul Signoret, reporter judiciaire au Petit Provençal et son oncle Eugène Baruteau, patron de la police marseillais, mènent l’enquête dans des styles différents, utilisant chacun ses compétences pour démêler les mystères, secrets et non-dits de cette enquête.
L’auteur prend le temps au travers des dédales de sa ville qu’il connait, de nous emmener dans ce début du siècle en donnant une certaine peinture familiale, conjugale, sociale… et il ajoute avec brio, le temps de prendre le temps avec la description des repas au travers des recettes de Thérèsou (à essayer), les joutes humoristiques dans les échanges entre les protagonistes, le temps de prendre soin de l’autre.
L’histoire fait la part belle au surnaturel et au fantastique en pénétrant dans les salons bourgeois de la belle époque où le spiritisme a fait son entrée. Nos deux acolytes vont démontés au fil des pages les machinations diaboliques et les charlatans pour mettre en lumière le vrai coupable.
Dépaysement et histoire de la ville, suspense, humour, fantastique font de ce policier un excellent moment de lecture.