MASSA
Roman d’anticipation édité chez Durand-Peyroles en mars 2012
212 pages
Résumé
Que s’est-il passé cette nuit-là dans le paisible village de Beynac, sur les rives de la Dordogne ? Julien fut le seul témoin d’inquiétants phénomènes lumineux qui apparurent au pied du château. Quels liens pouvaient-ils avoir avec cette belle créature aperçue peu de temps après sur les lieux ? Un informaticien maniaque, une jeune femme marginale au passé mystérieux et un milliardaire imbu de son pouvoir vont voir leurs destins se mêler dans un monde où la consommation de masse est devenue le principal hobby. Massa, c’est une course-poursuite dans un univers au déclin aussi soudain qu’incompréhensible.
Mon ressenti
J’ai eu du mal à rentrer dans cette histoire non pas qu’elle ne soit pas intéressante mais parce que ce qui est décrit ne me parle pas. L’auteur aborde (vraisemblablement avec brio) les nouvelles technologies qui nous accompagne continuellement dans notre vie de tous les jours que ce soit au travail, ou que ce soit dans la sphère sociale, amicale ou familiale, je veux parler des ordinateurs, des portables, des oreillettes, des mini-robots ou ordinateurs qui gouvernent notre maison, la voiture… j’ai du mal avec tout cela, je privilégie la rencontre, la communication en directe.
Lorsque j’ai réussi bon gré, mal gré à me faire à l’histoire, ce sont les personnages que j’ai trouvé froids et antipathiques, en même temps eux maîtrisent vraiment bien ces techniques qui me sont étrangères, alors pour trouver des points communs…
Le monde que décrit Stéphane est certes le nôtre ou le mien mais je ne m’y reconnais pas et c’est tant mieux. L’auteur décrit admirablement notre société de consommation qui privilégie l’objet à la personne, la possession à la qualité, la rapidité à la douceur de vivre, le rendement à la sérénité… Ce ne sont pas mes valeurs. Le monde qu’il décrit s’autodétruit et se termine dans une vision apocalyptique en passant par quelques questions : imaginez-vous un monde sans portable ? Un monde sans ordinateur ? Pourtant, il n’y a pas si longtemps, nous faisions sans. L’auteur ne prône pas un monde sans ces outils (moi non plus d’ailleurs, car je les utilise un minimum et qu’ils sont bien utiles) mais peut-être qu’il y a un juste milieu à trouver. Ce sont les grandes questions de notre société : la consommation, la communication, les relations, l’argent, l’environnement…
J’ai aimé me balader à nouveau en Dordogne et reconnaitre les paysages qui sont le réceptacle de cette histoire. J’ai aimé tout ce que soulève le livre comme possible sur un futur possible si nous n’y prêtons pas garde.
A découvrir
Roman d’anticipation édité chez Durand-Peyroles en mars 2012
212 pages
Résumé
Que s’est-il passé cette nuit-là dans le paisible village de Beynac, sur les rives de la Dordogne ? Julien fut le seul témoin d’inquiétants phénomènes lumineux qui apparurent au pied du château. Quels liens pouvaient-ils avoir avec cette belle créature aperçue peu de temps après sur les lieux ? Un informaticien maniaque, une jeune femme marginale au passé mystérieux et un milliardaire imbu de son pouvoir vont voir leurs destins se mêler dans un monde où la consommation de masse est devenue le principal hobby. Massa, c’est une course-poursuite dans un univers au déclin aussi soudain qu’incompréhensible.
Mon ressenti
J’ai eu du mal à rentrer dans cette histoire non pas qu’elle ne soit pas intéressante mais parce que ce qui est décrit ne me parle pas. L’auteur aborde (vraisemblablement avec brio) les nouvelles technologies qui nous accompagne continuellement dans notre vie de tous les jours que ce soit au travail, ou que ce soit dans la sphère sociale, amicale ou familiale, je veux parler des ordinateurs, des portables, des oreillettes, des mini-robots ou ordinateurs qui gouvernent notre maison, la voiture… j’ai du mal avec tout cela, je privilégie la rencontre, la communication en directe.
Lorsque j’ai réussi bon gré, mal gré à me faire à l’histoire, ce sont les personnages que j’ai trouvé froids et antipathiques, en même temps eux maîtrisent vraiment bien ces techniques qui me sont étrangères, alors pour trouver des points communs…
Le monde que décrit Stéphane est certes le nôtre ou le mien mais je ne m’y reconnais pas et c’est tant mieux. L’auteur décrit admirablement notre société de consommation qui privilégie l’objet à la personne, la possession à la qualité, la rapidité à la douceur de vivre, le rendement à la sérénité… Ce ne sont pas mes valeurs. Le monde qu’il décrit s’autodétruit et se termine dans une vision apocalyptique en passant par quelques questions : imaginez-vous un monde sans portable ? Un monde sans ordinateur ? Pourtant, il n’y a pas si longtemps, nous faisions sans. L’auteur ne prône pas un monde sans ces outils (moi non plus d’ailleurs, car je les utilise un minimum et qu’ils sont bien utiles) mais peut-être qu’il y a un juste milieu à trouver. Ce sont les grandes questions de notre société : la consommation, la communication, les relations, l’argent, l’environnement…
J’ai aimé me balader à nouveau en Dordogne et reconnaitre les paysages qui sont le réceptacle de cette histoire. J’ai aimé tout ce que soulève le livre comme possible sur un futur possible si nous n’y prêtons pas garde.
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