Le gang de la clef à molette
Edition Gallmeister - 396 pages.
Présentation de l’éditeur :
Révoltés de voir le somptueux désert de l’Ouest défiguré par les grandes firmes industrielles, quatre insoumis décident d’entrer en lutte contre la « Machine ». Un vétéran du Vietnam accroc à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molette – et de dynamite – nos héros écologistes vont devoir affronter les représentants de l’ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert.
Mon avis :
« Le verbe résister se conjugue au présent » disait Lucie Aubrac, et elle avait infiniment raison. Ce livre, écrit dans les années 70, nous raconte les actes de résistance de quatre personnes contre l’impérialisme américain, sa volonté de puissance, sa volonté aussi d’asservir la nature au nom de l’argent, de la publicité, de la productivité, du commerce, du tourisme. Cela fait beaucoup de divinités, qui sont encore aujourd’hui largement révérées – et pas seulement aux Etats-Unis.
Hayduke, des forces spéciales du Vietnam, marqué par ce qu’il a vécu, comme tous ceux qui en sont revenus, et bien décidé à ne jamais se laisser faire. Seldom Seen, mormon pas suffisamment pratiquant aux yeux des autres mormons, Doc Sarvis, chirurgien très réputé et Bonnie, son assistante, son amante, de confession juive – cela devrait n’avoir aucune importance mais cela en a pour certains. Ces quatre personnes ont pour arme principale leur volonté et leur ténacité – leur endurance aussi, face à des adversaires qui ont tout le monde de leur côté. A la tête du partie adverse, le révérend Love, le très mal nommé (du moins, cela dépend de quel amour l’on parle), se rêve gouverneur. Il a pour lui ses fidèles, sa quasi-armée, et son goût pour ce que l’on nomme progrès, ainsi que son dégoût pour ce que l’on ne nomme pas encore vraiment l’écologie.
Oui, la lutte est disproportionnée, ce qui n’a jamais empêché quiconque de lutter. De réussir ? Vous le saurez en lisant ce livre, et en n’oubliant pas sa suite, le retour du gang de la clef à molette.
PS : les paysages sont sublimes, ce qu’en fait l’homme, nettement moins.
Edition Gallmeister - 396 pages.
Présentation de l’éditeur :
Révoltés de voir le somptueux désert de l’Ouest défiguré par les grandes firmes industrielles, quatre insoumis décident d’entrer en lutte contre la « Machine ». Un vétéran du Vietnam accroc à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molette – et de dynamite – nos héros écologistes vont devoir affronter les représentants de l’ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert.
Mon avis :
« Le verbe résister se conjugue au présent » disait Lucie Aubrac, et elle avait infiniment raison. Ce livre, écrit dans les années 70, nous raconte les actes de résistance de quatre personnes contre l’impérialisme américain, sa volonté de puissance, sa volonté aussi d’asservir la nature au nom de l’argent, de la publicité, de la productivité, du commerce, du tourisme. Cela fait beaucoup de divinités, qui sont encore aujourd’hui largement révérées – et pas seulement aux Etats-Unis.
Hayduke, des forces spéciales du Vietnam, marqué par ce qu’il a vécu, comme tous ceux qui en sont revenus, et bien décidé à ne jamais se laisser faire. Seldom Seen, mormon pas suffisamment pratiquant aux yeux des autres mormons, Doc Sarvis, chirurgien très réputé et Bonnie, son assistante, son amante, de confession juive – cela devrait n’avoir aucune importance mais cela en a pour certains. Ces quatre personnes ont pour arme principale leur volonté et leur ténacité – leur endurance aussi, face à des adversaires qui ont tout le monde de leur côté. A la tête du partie adverse, le révérend Love, le très mal nommé (du moins, cela dépend de quel amour l’on parle), se rêve gouverneur. Il a pour lui ses fidèles, sa quasi-armée, et son goût pour ce que l’on nomme progrès, ainsi que son dégoût pour ce que l’on ne nomme pas encore vraiment l’écologie.
Oui, la lutte est disproportionnée, ce qui n’a jamais empêché quiconque de lutter. De réussir ? Vous le saurez en lisant ce livre, et en n’oubliant pas sa suite, le retour du gang de la clef à molette.
PS : les paysages sont sublimes, ce qu’en fait l’homme, nettement moins.