L'ATELIER DES POISONS
Roman, édité chez pocket en février 2017
416 pages
Résumé
Paris, 1880. À l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. Pourtant, lorsque le commissaire Alexandre d'Arbourg lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Mais même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché du beau commissaire : elle sera donc " ses yeux " dans cette famille cachant bien des secrets.
Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.
Mon ressenti
Un beau roman mêlant Histoire et enquête et où la peinture tient une place forte. Dans les odeurs de peintures, de dissolvants, le lecteur pénètre dans la première école pour femmes (attention pas n’importe lesquelles) peintres. Attention aussi, le talent féminin n’est pas reconnu et les Peintres masculins sont privilégiés. Il ne faudrait pas croire que ces barbouilleuses aient plus de talent que leurs homologues. C’est connu, seuls les hommes maîtrisent cet art. Les femmes paient pour « s’amuser en barbouillant », contentes que certains daignent leur donner quelques conseils…
Dans le Paris du 19ème, il n’est pas facile de vivre de son art, déjà pour un homme s’est compliqué alors, pensez pour une femme ! Si les portes ne s’ouvrent pas, cela n’empêche pas certaines d’être très ingénieuses et de se faire une petite place mais la compétition est rude.
Autour de la condition féminine, des salons et commandes de portraits, en passant par des enlèvements, disparition, Zélie est enchanteresse de bonne volonté, de déterminisme. Sa rencontre avec le commissaire fera de ce duo, des enquêteurs à différents niveaux.
J’ai adoré cette balade et la découverte de ces ateliers ou écoles de l’époque. Un voyage passionnant, et instructif, un très beau moment de lecture.
A découvrir
Roman, édité chez pocket en février 2017
416 pages
Résumé
Paris, 1880. À l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. Pourtant, lorsque le commissaire Alexandre d'Arbourg lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Mais même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché du beau commissaire : elle sera donc " ses yeux " dans cette famille cachant bien des secrets.
Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.
Mon ressenti
Un beau roman mêlant Histoire et enquête et où la peinture tient une place forte. Dans les odeurs de peintures, de dissolvants, le lecteur pénètre dans la première école pour femmes (attention pas n’importe lesquelles) peintres. Attention aussi, le talent féminin n’est pas reconnu et les Peintres masculins sont privilégiés. Il ne faudrait pas croire que ces barbouilleuses aient plus de talent que leurs homologues. C’est connu, seuls les hommes maîtrisent cet art. Les femmes paient pour « s’amuser en barbouillant », contentes que certains daignent leur donner quelques conseils…
Dans le Paris du 19ème, il n’est pas facile de vivre de son art, déjà pour un homme s’est compliqué alors, pensez pour une femme ! Si les portes ne s’ouvrent pas, cela n’empêche pas certaines d’être très ingénieuses et de se faire une petite place mais la compétition est rude.
Autour de la condition féminine, des salons et commandes de portraits, en passant par des enlèvements, disparition, Zélie est enchanteresse de bonne volonté, de déterminisme. Sa rencontre avec le commissaire fera de ce duo, des enquêteurs à différents niveaux.
J’ai adoré cette balade et la découverte de ces ateliers ou écoles de l’époque. Un voyage passionnant, et instructif, un très beau moment de lecture.
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