LE TRESOR DES HERETIQUES
Scott Mariani
City Editions – 2013 – 480 pages
Le mot de l’éditeur :
Egypte antique. Trois prêtres dissimulent dans le désert un immense trésor. France, de nos jours. Ben Hope, l'ancien officier d'élite, espère pouvoir enfin profiter d'une vie tranquille dans une jolie région campagnarde. Mais celui qui fut son supérieur, le colonel Paxton, l'implore de reprendre du service. Son fils, égyptologue, vient d'être assassiné alors qu'il travaillait sur le mystérieux « Projet Akhenaton ». Ben Hope se retrouve entraîné dans un engrenage qui le dépasse. Une plongée périlleuse dans l'univers des terroristes et des marchands d'armes, au cœur des bas-fonds du Caire, mais aussi à Paris, en Italie et dans le désert soudanais. L'enjeu : découvrir les incroyables richesses du pharaon « hérétique », le fameux Akhenaton...
Mon avis :
Voilà un livre qui secoue. Mis à part un début pour présenter le personnage de Ben Hope à son lectorat, soit, allez une dizaine de pages, le reste n’est qu’aventures à droite et à gauche, dans différents pays, comme dit plus haut. Mais aussi dans le désert, sur la mer dans un bateau, en voiture, train, char d’assaut, etc.
Bon, moi ce qui m’a attiré c’est le rapport d’hérétique à Akhenaton, le pharaon au Dieu unique, ayant ratissé large et banni tous le panthéon des dieux égyptiens, mais aussi l’Egypte actuelle, Le Caire en particulier. Je n’ai pas été trop déçu, même si ce qui précède n’est qu’un prétexte à de grosses bagarres et à de bonhommes très accros à l’argent. Bref on meurt quand même pas mal dans ce bouquin, il faut faire attention à bien refermer le livre car le sang peut couler sur votre pantalon, certes ce ne serait que de l’encre mais ça tache quand même.
Mariani, l’auteur, a pas mal d’imagination, vous me rétorquerez, qu’à notre époque il suffit d’ouvrir un journal ou Madame Internet et faire un copier/coller, c’est vrai mais il faut accomoder à la sauce XVIIIème dynastie ce qui est quand même moins simple. On sera étonné de la facilité avec laquelle l’auteur nous embrouille en fausses pistes et retournements de situations. Sans être franchement étonné on peut, pour ceux qui ne suivent pas, être surpris.
Bon je me suis bien amusé, d’autant que dès que Ben (Benedict parce que son mentor l’appelle ainsi) rencontre celui qui va être son farouche ennemi, Kamal, il n’y a pas photo, on sait que l’issue sera fatale à ce dernier, Ben en sortant grand vainqueur, tin, tin, tin.
Il y a une histoire d’amour, sur lequel le bouquin se fonde et une autre en devenir. Je ne vous en dirai rien, sinon à quoi bon lire ce livre ?
C’est une œuvre de la veine des Indiana Jones, donc pas forcément de la grande littérature, cependant, Mariani, comme dit plus haut, est un conteur, donc je me suis laissé prendre au jeu et j’ai lu très vite et (presque) d’une traite. Que l’on se rassure je n’ai pas eu mal au crâne ensuite.
B
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