L'homme sans passé.
édition Belfond – 389 pages
Présentation de l’éditeur :
À Los Angeles, un homme agonise dans une ruelle. Aux policiers dépêchés sur place, il murmure quelques mots : il cherche son fils… Elvis Cole. Quand le célèbre détective arrive sur les lieux, il est trop tard, l’inconnu vient de rendre son dernier souffle. Cet homme mystérieux serait donc son père ? Les souvenirs affluent alors : sa mère, mentalement fragile ; lui, enfant livré à lui-même ; et ce père, désespérément inconnu.
Mon avis :
Elvis est le meilleur détective qui soit – oui, le meilleur. Cependant, être appelé par une policière au beau milieu de la nuit parce qu’un homme a été retrouvé mort et que ces derniers mots ont été pour dire qu’Elvis (le détective) était son fils; Problème : Cole ne peut pas le certifier puisqu’il n’a pas connu son père, et ne sait pas vraiment qui il était. De là à être accusé de la mort de cet inconnu, il n’y a qu’un pas que la police a très envie de franchir, en dépit de l’excellente réputation du détective. La seule chose qui lui reste à faire ? Enquêter.
J’ai beaucoup aimé la façon dont les différents points de vue s’imbriquaient, la manière dont le déroulement de l’intrigue est, malgré tout, facile à suivre. J’ai vraiment passé un très bon moment en leur compagnie, surtout avec Joe Pike – charismatique parce que peu présent, au final. Elvis doit aussi gérer une vie sentimentale plus compliquée qu’il ne le pense, à croire qu’il ne parvient pas à voir ce qui est sous ses yeux.
Une lecture très agréable qui me donne envie de découvrir d’autres romans de cet auteur.