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2 participants

    BUAN, Hugo

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    Message  Nina Mar 24 Mar 2020 - 6:53

    BUAN, Hugo N01-ho10

    Hortensia blues
    Edition Palémon – 352 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Un cabinet médical du centre de Rennes est décimé par un tueur en série. Lucien Workan, un commissaire de police incontrôlable toujours à la limite de l’illégalité, petit-fils de résistant va mener l’enquête au cœur de la bourgeoisie rennaise. Assisté par Leila, une jeune femme flic d’origine berbère et flanqué de son adjoint Lerouyer, Workan va dénouer les fils enchevêtrés d’une série de crimes particulièrement odieux. Avec une force de caractère incroyable, une intuition digne des meilleurs limiers et le soutien de ses adjoints, va-t-il réussir là où son supérieur et la procureur de la République en charge du dossier ne l’attendaient plus ?

    Mon avis :

    Il faut bien le dire : rien ne va à Rennes, absolument rien. Le commissaire Workan, qui se retrouve en Bretagne à la suite d’un accident dépendant de sa volonté et qui a malgré tout réussi à limiter la casse, se retrouve avec un meurtre sur les bras. Et un meurtre…. J’hésite sur le qualificatif. Sanglant ? Odieux ? En tout cas prémédité, largement. Qui pouvait donc en vouloir au dentiste ? Personne de prime abord. Quelques personnes ensuite. Et si l’on continue à creuser, l’on s’aperçoit que la liste s’allonge dangereusement. Il faut dire que si ce dentiste était un praticien sans soucis, avec des patients satisfaits, il avait aussi une vie sentimentale des plus mouvementée, ne résistant pas à séduire toutes les belles jeunes femmes qu’il rencontrait. Attention ! Même si le roman a quelques années, le docteur est un séducteur, pas un abuseur. Sa femme ? Elle fermait les yeux : on découvrira plus tard qu’elle-même a été sa maîtresse avant d’être sa femme, et que certaines femmes sont prêts à bien des concessions pour garder confort et respectabilité. Le meurtre n’en fait pas partie.

    En revanche, ce qui était tout sauf prévu est qu’un second meurtre survienne, puis un troisième. Le commissaire Workan, à la limite de l’irascibilité, de l’insolence, du machisme presque ordinaire – ses relations avec Leila, sa jeune lieutenant, sont plus que compliquées – ne sait plus où donner de la tête puisqu’il n’a aucune piste, ou plutôt, si jamais il arrive à trouver un début de commencement de piste, elle s’efface aussitôt.

    Il faut dire qu’il n’est pas aidé. Non, je ne vous parle pas de la substitut du procureur qui, l’enquête avançant, les meurtres se multipliant, a le moral dans le talon de ses bas (je cite), je ne parle pas du divisionnaire qui est prêt à recourir à des moyens complètement sanglant pour mettre fin à la série de meurtres (oui, lui aussi est à bout), je ne vous parle pas non plus des plantes vertes qui en ont assez d’être maltraitées (on ne pense pas assez aux plantes vertes), je vous parle des médecins qui font tourner en bourrique les enquêteurs en ne leur disant pas la vérité, toute la vérité. Il n’est pas question de secrets professionnels, cela, je le comprendrai parfaitement. Non, il est question plutôt de vies amoureuses et sexuelles : le commissaire Workan se contrefout (et moi avec) de leurs préférences, de leurs connivences. Il ne se contrefout pas de ce qui peut nuire à l’enquête – et plus si affinités.

    Si je devais résumer l’enquête, je dirai que c’est un beau bordel en fleurs bleus, et que le commissaire a de la chance de s’en sortir, lui et les trois neurones qui sont encore en état de marche. Les autres ont été pulvérisés par les rebondissements de l’enquête, entièrement bourrée de non dits, de mensonge, de crédulité et d’obsession.

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    Message  Pinky Mar 24 Mar 2020 - 11:33

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mar 24 Mar 2020 - 12:44

    Merci PInky pour ta visite.
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    Message  Nina Jeu 26 Mar 2020 - 20:46

    BUAN, Hugo Couv4811

    Cézembre noir
    édition du Palémon – 350 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Que se trame-t-il à Cézembre, cette île mystérieuse de la côte bretonne ? Petite terre, riche d’Histoire et, interdite aux touristes. Cette question, Berty, tueur à gages intérimaire, vieux rocker parisien, tourmenté et endetté jusqu’au cou, ne se la pose pas. Sa cible il devra l’atteindre coûte que coûte. « Il n’y a pas un chat sur ce foutu rocher en plein hiver ! » lui avait dit Kolo. « C’est du billard ! », lui affirma-t-il. En effet, il n’y avait presque personne sur les dix-huit hectares de l’île. Hormis deux agents de la C.I.A., cinq officiers de la Police Judiciaire, un ancien para de Diên Biên Phu, des séminaristes et une famille d’accueil particulièrement troublante.

    Mon avis :

    Le commissaire Workan n’a pas de chance, non, vraiment pas. Rien ne va plus pour lui si tant est que quelque chose soit bien allé un jour. Il a eu l’idée formidable d’un séminaire pour… je crois qu’à la fin, il ne savait même plus pourquoi, tant il était dévasté par ce qui se passait. Il a beau trouver la situation anormale, il est le seul, et cela l’agace encore plus.

    Jugez plutôt : lui et ses quatre policiers séminaristes se retrouvent à Cézembre, petite île au large de Saint-Malo, qui a été largement et abondamment bombardée pendant la seconde guerre mondiale : les allemands ne voulaient pas se rendre. Et quand je dis « bombardée », je parle de bombes au phosphore et au napalm. J’ajoute qu’en dépit de plusieurs campagnes de déminage, une partie de l’île est interdite d’accès – trop dangereuse, il reste des bombes qui n’attendent que cela, exploser. Autant vous dire que ce n’est pas vraiment un site touristique de référence, malgré la présence d’un restaurant. Aussi, le commissaire fait les comptes : ils sont 14 sur l’île, 14, alors qu’à la même période de l’année, un an plus tôt, et bien il n’y avait personne.

    Et ce qui devait arriver arriva, immanquablement : un meurtre est commis. Nous, lecteurs, nous le savions depuis le début, parce qu’un tueur à gages était en route pour Cézembre, à cause de la colle, de Patrick Bruel et de l’amour. Oui, cela fait beaucoup de cause, surtout quand on est davantage un tueur improvisé qu’un réel tueur à gages, que l’on a l’impression de débarquer en pays hostile, dans lequel on risque de vous faire danser la gavotte et boire du lait ribot. Surtout, Berty découvre que la réalité est tout autre, que la « bonne » victime a été tuée, mais pas par lui, et que, avec la tempête, on ne capte rien, même pas au sommet de l’armoire de sa chambre (je propose, pour sa prochaine incarnation, qu’il devienne un vampire).

    Bref, nous sommes dans un huis-clos îlien, avec un commissaire divisionnaire parfois joignable (il n’y a pas que les tueurs qui ont des soucis avec leur portable), des personnes qui se demandent bien comment tout cela a pu arriver, des histoires d’amour et de jalousie, des neurones qui fichent le camp et des preuves matérielles à foison, le tout prenant racine, comme très souvent, dans le passé des personnes réunis à Cézembre.

    Et le futur ? Il s’annonce compliqué. Le commissaire Workan fait un choix simple, j’ai envie de dire un choix en conformité avec la loi et avec la justice. Je suis déjà convaincue, pour ma part, que la vengeance ne sert à rien. Montrer à quel point ceux qui ont préféré la vengeance à la justice avaient tort ne fera qu’aggraver leur situation.
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    Message  Pinky Ven 27 Mar 2020 - 11:14

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Sam 28 Mar 2020 - 0:02

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Sam 4 Juil 2020 - 21:19

    BUAN, Hugo 51haqv11

    Opération porcelaine
    Edition du Palémon - 280 pages

    Présentation de l’éditeur :

    A l’intérieur de la chapelle de l’Oratoire de Nantes, le musée d’Arts s’apprête à accueillir une des plus prestigieuses collections de porcelaines de différentes dynasties chinoises. La tête de monsieur Zhou, un des Chinois qui accompagne l’exposition, retrouvée sur un plat de la Famille Verte du XVIIIe siècle de la période Kangxi, dynastie Qing, laisse un arrière goût d’amertume aux organisateurs. D’autant plus que Zhou et son plat ont été retrouvé dans le Speed Rabbit, un manège de la fête foraine qui se déroule au même moment devant le musée. Et c’est avec un frémissement glacé que la police découvre avec horreur, la présence, sur place, de Fletcher Nowski, le malfrat amateur d’Art et néanmoins cousin du commissaire Workan.

    Mon avis :

    – Ce n’est pas mon cousin !

    Ah, franchement, il est des gens qui sont durs de la feuille, il est des personnes qui ont la comprenette difficile. Combien de fois le commissaire Workan devra-t-il répéter que non, Fletcher Nowski n’est pas son cousin ! Il n’est que son cousin é-loi-gné, et s’ils ont quelques souvenirs en commun, si la soeur de Lucien Workan, Alice, juge de son état, apprécie Fletcher, ce n’est pas une raison pour rappeler constamment ce vague lien de parenté. Le commissaire a suffisamment de soucis comme cela dans sa vie personnelle, soucis qui implique son ex-femme et un agent immobilier – entre autre.
    En attendant, il faut bien enquêter, et ce n’est pas rien. Alors que le musée d’Arts de Nantes s’apprête à recevoir une prestigieuse exposition, un meurtre est commis. C’est déjà assez pénible ainsi de constater que l’on a choisi d’ôter la vie à une personne, mais si en plus, on le fait en exposant sa tête de manière spectaculaire dans un manège de la fête foraine toute proche, c’est le début de gros ennuis. Le mort était un chinois faisant partie de la délégation chargée d’encadrer l’exposition de porcelaine chinoise, autant dire que les relations diplomatiques avec la Chine sont un peu tendues, et elles ne cesseront de se tendre tout au long du roman.
    Fletcher Nowski, le coupable ? Mais pas du tout ! Voleur, escroc, certes, fantasque et imaginatif aussi, il n’en est cependant pas un meurtrier, et chercher une solution « facile » n’est pas chercher une vraie solution. Fletcher va déployer toute sa créativité pour mener à bien l’opération qu’il aura décidé, et il en fera voir de toutes les couleurs à son cousin, et à Prigent, son supérieur, qui ne manque pas d’imagination non plus – pour le pire.
    Opération porcelaine ? Un polar drôle et divertissant.
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    Message  Nina Sam 4 Juil 2020 - 21:24

    BUAN, Hugo 41png910

    Plus puissants que les dieux
    Édition du Palémon - 280 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Un mystérieux sarcophage est découvert au barrage de la Rance, Lucien Workan et ses coéquipiers vont enquêter sur cette étrange découverte… Alors que Workan et son équipe se torturent les méninges dans un stage de psychocriminologie censé les aider à mieux appréhender le profil comportemental des criminels, le divisionnaire Prigent leur confie une enquête pour le moins singulière.
    Des plongeurs ont découvert un étrange sarcophage au pied du barrage de la Rance. Depuis quand ce mystérieux cercueil est-il envasé là ? Que recèle-t-il ? C’est avec stupeur que les flics y découvrent un répugnant cadavre momifié au sourire narquois. Un sourire jaune. Mais Workan, comme on le sait, n’aime pas qu’on se moque de lui…

    Mon avis :

    Il est des personnes qui aiment jeter de l’argent par les fenêtres. Si, si, je vous assure. Qui, me direz-vous ? Ceux qui ont financé le stage de psychocriminologie à l’usage du groupe Workan. Les trois sessions précédentes, avec trois autres groupes (forcément) se sont bien passées, bizarrement, avec Workan et les siens, cela coince largement. Heureusement, ils sont sauvés de cette formation inutile – et le formateur, peut-être, d’une agression certaine – par la découverte d’un sarcophage, au barrage de la Rance, qui relit Dinard à Saint-Malo (entre autres). Si le sarcophage avait été vide, nous aurions sans doute eu une enquête quand même, mais sur la tragique disparition d’un formateur.

    Entre deux discussions/disputes avec la lieutenant Mahir, Workan a bien l’intention d’enquêter. Quelqu’un ose évoquer la prescription, ou le fait qu’au cours de l’enquête, il aurait un peu marché sur les plates-bandes de ses confrères malouins. L’évocation passe bizarrement excessivement rapidement. Un homme a été assassiné, et il n’est pas question de le laisser sans nom (une première étape), encore moins sans savoir comment il est arrivé dans ce coffrage qui ne lui était pas destiné.

    Le barrage de la Rance ? C’est l’histoire de sa construction et aussi de ses opposants qui nous est contée. Dès le début, par la voix d’un des ingénieurs qui a travaillé à sa création, nous savons que l’enquête y reviendra sans arrêt, le plus souvent d’ailleurs au sens propre du terme. Nous savons aussi que cet octogénaire qui nous raconte son passé adore s’écouter parler. Oui, l’âge aidant, il est des personnes qui ont une folle envie de transmettre leurs souvenirs. Et des personnes qui se souviennent, ou pas, Workan en recherche – et en trouve.

    Il faut aussi constater que les décès furent nombreux, lors de la construction, sans compter ceux dont on est « pas tout à faire sûr » de ce qu’ils sont devenus. Passons également les légendes – nombreuses – et la sensation d’une malédiction qui planerait après la découverte de ce sarcophage. Le mort se vengerait-il ? Pas besoin. Les vivants font très bien les choses eux-mêmes, et le nombre de morts s’accroit dangereusement au fil des jours. Il est heureusement des personnes qui, parfois, font preuve d’un peu de bon sens, à défaut de ne rien avoir à se reprocher. C’est fou aussi comme certains sont capables de se justifier d’actes injustifiables : ils ont eu beaucoup de temps pour cela aussi.
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    Message  Pinky Dim 5 Juil 2020 - 10:41

    merci Nina pour ces présentations
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    Message  Nina Dim 5 Juil 2020 - 11:26

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Jeu 14 Juil 2022 - 10:09

    BUAN, Hugo 41o6ck10

    Le quai des enrhumés
    édition du Palémon - 262 pages.

    Présentation des éditeurs :

    La découverte du cadavre d’un homme nu, enfoui sous des tonnes de sel dans le port de commerce de Saint-Malo, ne laisse rien augurer de bon quant à son avenir. Cette méthode de conservation intrigue forcément la police locale et le commissaire Workan est envoyé de Rennes.
    Arrivé dans la cité corsaire, il découvre que le départ de la célèbre Route du Rhum, dont il côtoiera certains acteurs, est imminent…

    Mon avis :

    Le commissaire Workan n’a pas vraiment envie d’aller à Saint-Malo, il a encore des souvenirs émus de ce qui s'est passé sur l'île Cézembre. Il n’a pas le choix, pourtant, il lui faut enquêter sur un mystérieux mort. Le mystère est d’autant plus grand que le corps a été enfoui dans des tonnes de sel. Tuer une personne, c’est une chose, dissimuler son cadavre ainsi, s’en est une autre, à se demander ce que le coupable avait dans la tête – je vous rassure, Workan s’emploie à le découvrir. Il a fort à faire avec le témoin, celui qui a prévenu les secours, et qui n’ont pu que constater, à leur arrivée, que le corps n’était plus là et il ne s’est pas enfoui tout seul dans le sel. Puis, qui pouvait en vouloir à un conseiller en nutrition canine ? Un propriétaire de chien mécontent ?

    Il n’est que le premier mort, d’autres suivront, et force sera de constater que les crimes sont liés. Oui, mais par quoi ? Ajoutons à cela que Workan est le prototype même du policier qui ne passe pas inaperçu, parce qu’il ne fait rien pour passer inaperçu. Il cumule tellement de défauts – misogyne, raciste… que je me suis demandé à quel point le personnage n’accentuait pas à plaisir ses défauts, bien réels, simplement pour embarrasser encore plus ses interlocuteurs. Oui, je pourrai ajouter « misanthrope » à ses nombreux défauts qu’il exhibe tranquillement, si ce n’est que nous croiserons dans ce roman des personnes qui le battent haut la main sur ce sujet. A croire aussi que certains témoins hors normes lui sont réservés. Comme si cela ne suffisait pas à compliquer déjà cette enquête, il se trouve que le lancement de la route du Rhum est pour bientôt, que la ville est envahie par les touristes, par les marins, mais surtout par les sponsors, pas toujours très fréquentables aux yeux du commissaire, qui ne cessera d’ironiser sur eux. Et une bonne dose d’ironie, il en faudra quand les motivations du meurtrier seront connues. Oui, il est des personnes qui sont vraiment prêtes à tout pour accomplir leur… délire ? Je crois que le terme convient bien. Encore faut-il que la police ait les moyens non pas d’enquêter (elle les a) mais les moyens d’agir. Respecter les lois et les procédures, c’est bien, ce serait mieux si les « truands » faisaient de même. Oui, mais, dans ces cas-là, ce ne serait pas des truands – logiques.

    Comme j’ai aimé lire ce livre, en compagnie de chatons en pleine rémission, j’ai cherché dans ma PAL un autre titre de cet auteur. Coup de bol : c’était justement le tome suivant de la série.
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    Message  Pinky Jeu 14 Juil 2022 - 11:33

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Jeu 14 Juil 2022 - 18:10

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Sam 23 Juil 2022 - 23:02

    BUAN, Hugo Image10

    Commissaire Workan - Tome 8 : L'héritage de Jack l'Eventreur
    édition du Palémon - 304 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Quel est le lien entre les crimes de Whitechapel perpétrés par Jack en 1888, les meurtres de cinq femmes dans Paris en 1999 et le récent assassinat du Décollé à Saint-Lunaire ? C’est ce que cherche à comprendre le commissaire Workan.

    Mon avis :

    Après le succès du Quai des enrhumés – je veux dire, le succès de l’enquête – nous retrouvons le commissaire Workan sur la route de Saint-Lunaire par mauvais temps. Il a été en quelque sorte convoqué par une vieille dame qui ne peut se déplacer mais veut l’entretenir d’une affaire importante, qui le touche de près. Il ne sera pas déçu, ou plutôt si, il se demandera à maintes reprises s’il n’est pas tombé chez les fous, ou, du moins, chez une mystificatrice hors pair. Cependant, à Saint-Lunaire même, un meurtre en suit un autre, puis c’est au tour d’un habitant des lieux d’être agressé tandis que la jeune femme qu’il hébergeait disparait. C’est une enquête pour le commissaire Workan !

    Et bien non, à cause de complexité administrative. Lui et ses hommes avaient été chargés de la toute première enquête, mais, comme ils n’avaient pas brillé par les progrès qu’ils avaient fait effectuer à l’enquête, ils en avaient été dessaisis. Workan, qui, après les révélations de Mrs Drumond (quand je lis ce nom, je ne peux pas m’empêcher de penser à la série Arnold et Willy) veut absolument reprendre cette enquête, fera des pieds et des mains pour cela, quitte à accepter une autre enquête, et à les confier à ses subordonnés, dont je ne sais pas trop quoi penser. Il faut dire que j’ai l’impression qu’ils ne pensent pas beaucoup, tant ils commettent bourde sur bourde – à croire que si le commissaire Workan ne leur donne pas des ordres clairs, nets, précis, ils sont incapables de faire quelque chose de simple, pour ne pas dire d’évident – comme interroger la victime de l’agression, par exemple. A mon avis, ils ont dû tout donner lors du concours d’entrée de la police, et après bien… ils ne leur restaient plus grand chose ! Ou alors, les candidats étaient si peu nombreux ce jour-là qu’ils ont été recrutés d’office.

    Workan, pendant ce temps, est pris dans les ombres du passé, de son passé, mais aussi celui de la famille de Mrs Drumond. Oui, selon elle, son ancêtre ne serait rien moins que Jack l’Eventreur, et elle peut le prouver. Ce n’est pas que Workan soit septique, non, c’est qu’il lui rappelle les livres, vrai-faux journal, vrai-faux témoignage de personnes qui ont prétendu être Jack. Ce dont il est sûr, cependant, c’est qu’il est face à un imitateur, qui connaît très bien les crimes commis par Jack. Il le sait, lui qui, depuis quinze ans, veut faire la lumière sur la mort de sa propre mère, dont l’assassin ne manque pas de le narguer à chaque date anniversaire. Workan – est-ce parce que cette enquête le touche de près ? peut être parfois très naïf, déstabilisé, penaud, alors qu’à d’autres moments il retrouve tout son mordant, son cynisme, à la limite de la misogynie et de la misanthropie. . Bref, être en sa présence est tout sauf reposant, que l’on soit son équipier, un suspect ou pire un simple badeau qui a eu la mauvaise idée de croiser son chemin.

    L’auteur avait promis que dans ce tome, le mystère qui entourait la mort de la mère de Workan serait élucidé. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire. C’est simplement que je ne vous dirai pas comment elle sera résolue – ou pas.
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    Message  Pinky Dim 24 Juil 2022 - 10:12

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Dim 24 Juil 2022 - 10:37

    Merci Pinky pour ta visite.

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