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2 participants

    HUGO Victor

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    Message  Pinky Jeu 27 Aoû 2015 - 10:57

    L'ART D’ÊTRE GRAND-PÈRE

    HUGO  Victor 71dion10

    Poésie, classique édité chez Galimard en avril 2002

    265 pages

    Résumé

    L'Art d'être grand-père est un livre majeur par son ampleur, sa diversité, son architecture et l'entrelacement de ses thèmes, mais souvent ignoré du fait d'un titre réducteur qui suggère une succession de «recettes» pour séduire et amadouer les petits-enfants. Il s'agit en fait, comme toujours chez Victor Hugo, d'une somme qui se développe infiniment, et déborde sans cesse le cadre initial. Si le grand-père Hugo parle bien à ses petits-enfants et se réapproprie en leur nom le territoire de l'enfance (y compris l'apprentissage de la langue, les refrains et les chansons), l'œuvre ne ressemble en rien à une suite d'enfantillages. Et c'est sans doute le message principal de ce recueil : la poésie destinée aux enfants se doit d'être de la poésie pour tous, avec sa part d'obscurité, son emportement, voire son érudition.

    Mon ressenti

    Pour cet été, j’avais envie de lire un livre de Victor Hugo que je ne connaissais pas (et oui, c’est ainsi). Je ne suis pas une adepte de poésie et c’est donc le hasard qui a mis sur mon chemin ce livre. Je n’ai pas eu l’impression de lire de la poésie, j’aime l’écriture de Victor qui encore aujourd’hui, continue de m’émerveiller par son lyrisme, sa justesse, sa profondeur.

    L’art d’être grand-père n’est pas un livre de recette pour grands-parents, c’est l’occasion pour Victor de s’interroger sur différents thèmes parce que ses petits-enfants dans leur spontanéité viennent impulser d’autres possibles et par la même nous faire partager avec bonheur le fruit de ses réflexions avec tendresse, fierté et douceur.

    A déguster encore et encore
    Keana
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    Message  Keana Jeu 27 Aoû 2015 - 12:29

    Je n'ai jamais lu de livre de Victor Hugo, mais il faudrait que j'y remédie.
    Juste une petite question; c'est un livre de poésie, mais tu dis ne pas avoir l'impression d'avoir lu de la poésie, est ce que c'est écrit comme de la poésie ou plutôt comme un roman ?
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    Message  Pinky Jeu 27 Aoû 2015 - 12:52

    c'est écrit comme un roman traduit en poésie. Ce n'est qu'au 4ème chapitre que j'ai pris conscience de lire de la poésie, que les chapitres étaient de longs poèmes. A la suite du décès d'un de ses fils et de sa femme, Hugo prend en charge leurs deux enfants Georges et Jeanne. Le recueil est publié en 1877.
    C'est écrit avec beaucoup de clairvoyance et de tendresse.

    C'est une agréable surprise. Merci pour ta visite Keana
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    Message  Keana Jeu 27 Aoû 2015 - 12:56

    Merci à toi pour les réponses. Je ne suis pas poésie, mais si on a l'impression de lire un roman, pourquoi pas.
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    Message  Pinky Ven 28 Aoû 2015 - 8:49

    je ne peux que t'encourager à tenter. Sinon, "les misérables" est un grand classique pour commencer à découvrir cet auteur
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    Message  Keana Ven 28 Aoû 2015 - 10:29

    Merci pour les infos Pinky, les livres de Victor Hugo doivent surement être à ma bibliothèque, il faudrait que j'aille y jeter un coup d’œil, même si j'avoue être réticente avec les classiques, j'ai souvent du mal avec l'écriture.
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    Message  Pinky Ven 28 Aoû 2015 - 18:47

    contrairement à d'autres, il a des phrases simples c'est à dire qu'elles ne font pas des paragraphes entiers, il n'est pas non plus dans des phrases très descriptives. Il a un style assez enlevé, le rythme est très présent dans son écriture.
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    Message  Keana Ven 28 Aoû 2015 - 20:25

    Je n’aurais pas cru cela de l’écriture de Hugo, j’avais une idée de cette dernière très classique avec des mots compliqués et assez ennuyeuse même Embarassed.
    Mais ce que tu m’en dis m’intrigue !
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    Message  Pinky Mar 14 Jan 2020 - 14:18

    L'HOMME QUI RIT

    HUGO  Victor 97822511

    Classique édité au livre en poche en janvier 2002

    863 pages

    Résumé

    A la fin du xviie siècle, un jeune lord est enlevé sur ordre du roi et atrocement défiguré, la bouche fendue jusqu'aux oreilles. Abandonné une nuit d'hiver, il parvient à rejoindre la cahute d'un philosophe ambulant, et devient saltimbanque. Quinze ans plus tard, rétabli dans ses droits, il est pair d'Angleterre. Mais sa mutilation ne s'effacera pas, et celui qui se serait voulu prophète à la chambre des lords restera condamné à n'être qu'un bouffon. Lorsqu'il publie le livre en 1869, Hugo le présente comme le roman de l'aristocratie, premier volume d'une trilogie consacrée à une Histoire de la Révolution que Quatrevingt-Treize achèverait. Et ce livre sombre dénonce bien en effet le despotisme de l'aristocratie. Mais si L'Homme qui rit est une méditation historique et métaphysique, c'est aussi une oeuvre foisonnante et baroque, une manière de drame qui réclame un « lecteur pensif », puisque Hugo nous donne à réfléchir sur la misère et sur le peuple, sur l'amour et sur le désir, aussi bien que sur le Mal.

    Mon ressenti


    Je ne connaissais pas ce livre et c’est en écoutant une interview autour du joker (dernier film sorti) que l’homme qui rit a été cité. J’ai noté la référence et entrepris d’en savoir un peu plus. J’étais curieuse de savoir comment les comics ont pu s’inspirer de l’histoire de l’homme qui rit.

    Ce livre raconte l’histoire tragique de plusieurs personnages et notamment celui d’Ursus (un vagabond habillé de peaux d’ours), d’Homo (un loup domestique), de Gwynplaine (un enfant de 10 ans abandonné et mutilé au niveau du visage), de Déa (bébé trouvé au pied d’un gibet). Quatre personnages unis par la misère, la déchéance et leur formidable envie de vivre. Ursus vit d’expédient et tente bon gré mal gré de vendre quelques potions en haranguant les foules. Lorsqu’il croise le chemin des deux enfants, il les prend sous son aile. Entre la mutilation de Gwynplaine et la cécité de Déa, rien n’est gagné et pourtant. Contre toute attente, les enfants grandissent et Ursus arrive même à monter une pièce de théâtre qui a du succès.

    Victor Hugo a un faible pour les « monstre », les difformités qu’il vient interroger dans nos réponses, nos attitudes et notre façon de les percevoir. Gwynplaine fait rire alors que Déa fait pitié. Pourtant cette dernière ne voit que la beauté de l’âme de Gwynplaine , lui, lui accordant toute son attention. Ils se complètent, s’équilibrent et s’harmonisent.
    En parallèle, le lecteur découvre la cour avec la reine Anne et ses relations plus que tendues avec sa sœur Josiane qu’elle jalouse énormément.
    Le décor est planté et comme sait le faire très bien Hugo, il nous comte une histoire entremêlée de relations complexes et tortueuses où la justice, l’honneur, l’amour triomphent toujours. Cependant, il dresse un portrait pas toujours flatteur des puissants où le pouvoir est une stratégie pour assouvir ses moindres besoins, alors que le peuple sait se dépasser pour réaliser de mains de maître ses objectifs et répondre à ses besoins.

    A l’instar de notre dame de Paris, des Misérables, les personnages sont forts et construits merveilleusement bien. J’ai été emportée par l’histoire, touchée par la grandeur des « petits » qui montre sans difficulté que l’important n’est pas la richesse du porte-monnaie mais les attentions portées à son prochain.

    Un classique à découvrir

    La mutilation subie par Gwynplaine est identique à celles perpétrées sur les galériens et décrites dans le Journal de Barbier (Edmond Jean-François Barbier, avocat) C’est en lisant un article que Victor Hugo a eu l’idée du livre. Les comprachicos (mot de l’invention de Victor Hugo venant de l'espagnol comprar (acheter) et chicos (enfants) signifiant « acheteurs d’enfants »), spécialisés dans le commerce d'enfants, qu'ils achètent et revendent après les avoir mutilés.


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