Vengeance sur pellicule
eaux troubles éditions – 292 pages.
Présentation de l’éditeur :
Simon Crane, le meilleur ami et collègue de Jeff Fergusson, est retrouvé mort, abattu dans une ruelle sordide. Alors que les soupçons se portent sur le détective, Susan, l’épouse de Simon avec qui il entretient une relation adultère, lui avoue qu’elle est coupable du meurtre. Incapable de la dénoncer, Jeff la laisse s’enfuir à Hollywood, où elle rêve de devenir une grande actrice sous la coupe d’un patron de la pègre. Quinze ans plus tard, Fergusson est appelé par le nouveau chef de la police, pour identifier un corps. Il s’agit de Susan, assassinée dans une chambre d’hôtel minable, avec pour tout indice sa carte de visite dans son manteau. Qu’est-ce qui a pu motiver son retour à Résilience, et pourquoi après tant d’années de silence ? Tous les éléments semblent se liguer contre Fergusson. Une seule chose est certaine, elle cherchait à le contacter. Le détective n’a guère le choix : il va falloir qu’il replonge dans son passé pour trouver le coupable du présent… Une deuxième enquête de notre privé atypique Jeff Fergusson qui va encore ravir les fans de polar noir, avec toujours un parfum de poudre !
Mon avis :
Jefferson Fergusson est un détective comme les autres. Il est un ancien policier, et, quand il n’enquête pas, il trompe le temps en fumant, buvant du whisky et en écoutant des disques de jazz. Il a été policier, dans une vie antérieure. Il a même été témoin au mariage de son co-équipier, avant d’avoir une liaison avec sa femme. C’est ballot. Ajoutons à cela que Simon Crane, son co-équipier, a été assassiné par sa femme, et que Fergusson n’a pas eu le courage de la dénoncer. La suivre à Hollywood, où elle rêvait de devenir actrice ? Non plus. Il est des choses que même un policier désabusé ne fait pas. Quinze ans ont passé, Fergusson a quitté la police pour devenir un privé, et Susan Crane réapparaît dans sa vie. Morte. Assassinée. Lui, suspect ? Allons donc. Oui. Un peu. Beaucoup. Les questions ne manquent pas pour la police, d’autant plus que quelques indices, ici ou là, semblent incriminer Jeff Ferguson.
Enquêter est tout sauf facile quand rares sont les personnes qui vous valent du bien. Heureusement, il en est quelques unes, des collaborateurs solides dirai-je, sur lesquelles Jeff peut compter. La police ? Il est légèrement méfiant, il en sait quelque chose, il en a fait partie. La corruption ? Elle est partout. Le maire ? Le poste est légué de père en fils depuis trois générations, le tout est de savoir jouer au jeu des sept différences.
Je ne me suis pas ennuyée du tout au côté de ce privé à l’ancienne, qui n’hésite pas à contourner la loi pour parvenir au bout de son enquête. C’est un peu ce que l’on attend de lui aussi, sinon, il serait policier. Ne pas compter ses heures, ne pas compter ses plaies aussi. Je ne qualifierai pas son adversaire de redoutable, je le qualifierai de sans aucune empathie. Une fois le livre refermé, il restera même, pour nous comme pour Fergusson, quelques interrogations. A-t-on vraiment besoin de savoir tout ce qui se passe dans la tête d’un tueur ? Pas forcément.
eaux troubles éditions – 292 pages.
Présentation de l’éditeur :
Simon Crane, le meilleur ami et collègue de Jeff Fergusson, est retrouvé mort, abattu dans une ruelle sordide. Alors que les soupçons se portent sur le détective, Susan, l’épouse de Simon avec qui il entretient une relation adultère, lui avoue qu’elle est coupable du meurtre. Incapable de la dénoncer, Jeff la laisse s’enfuir à Hollywood, où elle rêve de devenir une grande actrice sous la coupe d’un patron de la pègre. Quinze ans plus tard, Fergusson est appelé par le nouveau chef de la police, pour identifier un corps. Il s’agit de Susan, assassinée dans une chambre d’hôtel minable, avec pour tout indice sa carte de visite dans son manteau. Qu’est-ce qui a pu motiver son retour à Résilience, et pourquoi après tant d’années de silence ? Tous les éléments semblent se liguer contre Fergusson. Une seule chose est certaine, elle cherchait à le contacter. Le détective n’a guère le choix : il va falloir qu’il replonge dans son passé pour trouver le coupable du présent… Une deuxième enquête de notre privé atypique Jeff Fergusson qui va encore ravir les fans de polar noir, avec toujours un parfum de poudre !
Mon avis :
Jefferson Fergusson est un détective comme les autres. Il est un ancien policier, et, quand il n’enquête pas, il trompe le temps en fumant, buvant du whisky et en écoutant des disques de jazz. Il a été policier, dans une vie antérieure. Il a même été témoin au mariage de son co-équipier, avant d’avoir une liaison avec sa femme. C’est ballot. Ajoutons à cela que Simon Crane, son co-équipier, a été assassiné par sa femme, et que Fergusson n’a pas eu le courage de la dénoncer. La suivre à Hollywood, où elle rêvait de devenir actrice ? Non plus. Il est des choses que même un policier désabusé ne fait pas. Quinze ans ont passé, Fergusson a quitté la police pour devenir un privé, et Susan Crane réapparaît dans sa vie. Morte. Assassinée. Lui, suspect ? Allons donc. Oui. Un peu. Beaucoup. Les questions ne manquent pas pour la police, d’autant plus que quelques indices, ici ou là, semblent incriminer Jeff Ferguson.
Enquêter est tout sauf facile quand rares sont les personnes qui vous valent du bien. Heureusement, il en est quelques unes, des collaborateurs solides dirai-je, sur lesquelles Jeff peut compter. La police ? Il est légèrement méfiant, il en sait quelque chose, il en a fait partie. La corruption ? Elle est partout. Le maire ? Le poste est légué de père en fils depuis trois générations, le tout est de savoir jouer au jeu des sept différences.
Je ne me suis pas ennuyée du tout au côté de ce privé à l’ancienne, qui n’hésite pas à contourner la loi pour parvenir au bout de son enquête. C’est un peu ce que l’on attend de lui aussi, sinon, il serait policier. Ne pas compter ses heures, ne pas compter ses plaies aussi. Je ne qualifierai pas son adversaire de redoutable, je le qualifierai de sans aucune empathie. Une fois le livre refermé, il restera même, pour nous comme pour Fergusson, quelques interrogations. A-t-on vraiment besoin de savoir tout ce qui se passe dans la tête d’un tueur ? Pas forcément.