Perfect on paper
édition Slalom - 432 pages
Présentation de l’éditeur :
Darcy est capable de trouver LA solution à n’importe quel problème de couple. Au lycée, elle reçoit tous les jours des messages désespérés dans un vieux casier oublié, auxquels elle répond via un mail anonyme. Ses conseils rencontrent un franc succès. Paradoxalement, sa vie amoureuse se révèle désastreuse : elle aime sa meilleure amie depuis des années sans oser lui avouer. Mais ça, personne ne le sait… jusqu’au jour où son anonymat est menacé. Si elle veut préserver ses secrets, Darcy va devoir sortir de sa zone de confort et coacher la star de l’équipe de natation pour l’aider à récupérer son ex. Rien de plus simple pour une experte, non ?
Mon avis :
Quand je lis un livre qui parle avec autant de simplicité d’amour, de sexualité, de genre (oui, je mets tout pêle-mêle), je suis toujours inquiète : ce livre trouvera-t-il son public ? Je l’espère en tout cas. Nous croiserons plusieurs personnages queer, une jeune femme trans sans que cela soit le centre du roman, sans que l’autrice ne consacre des pages et des pages aux réactions de leurs proches, à des questionnements qui ne font pas progresser l’action. Darcy, l’héroïne, est bi, elle le sait, et cela ne fait pas l’objet d’interrogation à l’infinie – même si Darcy aimerait que sa mère, aimante, il n’y a pas de soucis là-dessus, lui consacre plus de temps, parle davantage avec elle.
Oui, le sujet est ailleurs, il est dans l’écoute, justement. Il est difficile de parler de ses relations amoureuses, il est difficile de trouver des conseils, parce que l’on a peur d’être jugé, parce que l’on s’en veut de ne pas trouver de solution soi-même, parce qu’après coup, on regrette de s’être confié. Darcy a résolu ce problème grâce à un casier oublié et à une adresse mail « anonyme ». Il faut reconnaître que Darcy est extrêmement douée pour analyser les relations humaines, et pour donner des conseils non pas « à l’ancienne » (oui, j’ai pensé aux courriers du coeur que l’on pouvait trouver dans certains magazines féminins, peut-être les trouve-t-on toujours) c’est à dire des conseils où l’un des partenaires est prié de taire ses aspirations, de prendre sur lui, mais des conseils qui prennent vraiment en compte tous les éléments de la situation, et le respect mutuel que se doivent les deux partenaires – ou les deux aspirants partenaires.
Le souci ? Darcy est humaine – oui, ce n’en est pas un, je vous l’accorde – et comme tout être humain, elle est faillible, elle peut commettre des erreurs de jugements. Seulement, elle est capable de le reconnaître, de revoir les jugements, les a-priori qu’elle pouvait avoir sur une personne. J’ajoute que, comme tous les cordonniers, elle fait partie des plus mal chaussés, c’est à dire qu’elle ne voit pas forcément très clair dans sa propre vie sentimentale. Dire qu’il y en a qui croit qu’être sincère envers soi-même est simple (soupirs).
Perfect on Paper est un roman lumineux, positif, qui nous montre des jeunes gens capables de vivre des relations amoureuses en se souciant de l’autre, sans se soucier des « normes », ou sans se retrouver emprisonner, comme leurs aînés, dans des relations dans lesquelles les deux partenaires passent plus de temps à se déchirer qu’à s’aimer.
édition Slalom - 432 pages
Présentation de l’éditeur :
Darcy est capable de trouver LA solution à n’importe quel problème de couple. Au lycée, elle reçoit tous les jours des messages désespérés dans un vieux casier oublié, auxquels elle répond via un mail anonyme. Ses conseils rencontrent un franc succès. Paradoxalement, sa vie amoureuse se révèle désastreuse : elle aime sa meilleure amie depuis des années sans oser lui avouer. Mais ça, personne ne le sait… jusqu’au jour où son anonymat est menacé. Si elle veut préserver ses secrets, Darcy va devoir sortir de sa zone de confort et coacher la star de l’équipe de natation pour l’aider à récupérer son ex. Rien de plus simple pour une experte, non ?
Mon avis :
Quand je lis un livre qui parle avec autant de simplicité d’amour, de sexualité, de genre (oui, je mets tout pêle-mêle), je suis toujours inquiète : ce livre trouvera-t-il son public ? Je l’espère en tout cas. Nous croiserons plusieurs personnages queer, une jeune femme trans sans que cela soit le centre du roman, sans que l’autrice ne consacre des pages et des pages aux réactions de leurs proches, à des questionnements qui ne font pas progresser l’action. Darcy, l’héroïne, est bi, elle le sait, et cela ne fait pas l’objet d’interrogation à l’infinie – même si Darcy aimerait que sa mère, aimante, il n’y a pas de soucis là-dessus, lui consacre plus de temps, parle davantage avec elle.
Oui, le sujet est ailleurs, il est dans l’écoute, justement. Il est difficile de parler de ses relations amoureuses, il est difficile de trouver des conseils, parce que l’on a peur d’être jugé, parce que l’on s’en veut de ne pas trouver de solution soi-même, parce qu’après coup, on regrette de s’être confié. Darcy a résolu ce problème grâce à un casier oublié et à une adresse mail « anonyme ». Il faut reconnaître que Darcy est extrêmement douée pour analyser les relations humaines, et pour donner des conseils non pas « à l’ancienne » (oui, j’ai pensé aux courriers du coeur que l’on pouvait trouver dans certains magazines féminins, peut-être les trouve-t-on toujours) c’est à dire des conseils où l’un des partenaires est prié de taire ses aspirations, de prendre sur lui, mais des conseils qui prennent vraiment en compte tous les éléments de la situation, et le respect mutuel que se doivent les deux partenaires – ou les deux aspirants partenaires.
Le souci ? Darcy est humaine – oui, ce n’en est pas un, je vous l’accorde – et comme tout être humain, elle est faillible, elle peut commettre des erreurs de jugements. Seulement, elle est capable de le reconnaître, de revoir les jugements, les a-priori qu’elle pouvait avoir sur une personne. J’ajoute que, comme tous les cordonniers, elle fait partie des plus mal chaussés, c’est à dire qu’elle ne voit pas forcément très clair dans sa propre vie sentimentale. Dire qu’il y en a qui croit qu’être sincère envers soi-même est simple (soupirs).
Perfect on Paper est un roman lumineux, positif, qui nous montre des jeunes gens capables de vivre des relations amoureuses en se souciant de l’autre, sans se soucier des « normes », ou sans se retrouver emprisonner, comme leurs aînés, dans des relations dans lesquelles les deux partenaires passent plus de temps à se déchirer qu’à s’aimer.