WETLAKE Donald

COMMENT VOLER UNE BANQUE



Policier, édité chez Payot et Rivage en juin 2011

288 pages

Résumé

L'idée, c'est un ancien du F.B.I. qui l'avait eue. Un coup fumant, du tout cuit : au lieu de braquer la banque, on allait l'embarquer.
Comme ladite banque avait provisoirement établi ses quartiers dans une maison mobile — autrement dit, une caravane — rien de plus simple que de la remorque et la planquer dans un endroit propice.
Pas un coup de feu à tirer et tout le temps voulu pour ouvrir le coffre. Mais, Dortmunder avait raison de se méfier : ce fut loin de marcher comme sur des roulettes...

Mon ressenti

Pas de cadavre dans ce policier mais un enchaînement de trouvailles les plus farfelus pour cambrioler le pactole dans une banque, c’est du génie !

Je découvre cet auteur sur les conseils d’une amie et j’ai commencé par celui-ci. Je ne regrette pas mon choix : loufoque, drôle, humour noir et décalé font de cette histoire un petit bijou. Dans l’esprit surchauffé de Mr Dortmunder (qui est représentant d’encyclopédie mais bon « c’est pas facile de vendre… ! »), il imagine un super coup, le coup du siècle. Cambrioler une banque, Ok mais déplacer une banque… là personne n’avait imaginé. C’est avec son équipe de bras cassé, plus sympathique les uns que les autres, tous des professionnels (bien sûr !), ce sont les meilleurs. Il n’y a pas de souci à se faire, il y a toujours une solution. Et des solutions, ils en ont à revendre…

Entre quiproquo, rebondissements, incidents, mauvaises surprises et la flicaille aux trousses, pas de panique, le sujet est maîtrisé !

Je n’ai pas boudé mon plaisir à accompagner ce gang d’un nouveau genre et j’ai aimé leurs aventures, leur humour. J’ai rigolé et passé un excellent moment en leur compagnie.

A découvrir

Merci Pinky pour cet avis.

Merci pour cet avis, Pinky.

merci Nina et Odisaure d'avoir pris le temps de me lire

ARGENT FACILE



Policier, édité chez Payot et rivages en juin 2010

336 pages

Résumé

Cet article n’est plus en solde !
Que faire quand on découvre que, depuis des années, on est une taupe à son insu ? Une taupe dormante, bien entendu, mais qu’il s’agit justement de réveiller. Intérimaire désargenté dans sa jeunesse, Josh avait un beau jour reçu un chèque dont il n’avait pu retrouver l’origine. Après quelques hésitations, il l’avait encaissé. Mois après mois, d’autres s’étaient succédé. Josh a fini par oublier que de l’argent qui tombe du ciel, ça n’existe pas. Mais un 15 juillet, un homme l’aborde sur le ferry de Fire Island et lui dit : Vous êtes à présent en service actif. Horrifié, Josh comprend qu’il a accepté l’argent d’une mystérieuse organisation qui a maintenant besoin de lui. Il se trouve confronté à une terrible alternative : vaut-il mieux devenir un traître ou un criminel ?
Maître de l’ironie, de l’humour noir et de la mystification, Donald Westlake tricote l’histoire réjouissante d’un homme ordinaire que ses petites faiblesses plongent dans une situation inextricable.

Mon ressenti

D’aucuns diront que recevoir tous les mois un chèque d’un montant de 1000 dollars pendant 7 ans, il y a comme qui dirait anguille sous roche. Josh d’abord hésitant, finit par ne plus se poser de question et encaisse les chèques. Après tout, il a femme et enfants, la vie est dure pour tout le monde.

Il n’empêche, parfois se poser certaines questions aide à ne pas tomber dans des histoires rocambolesques. Car Josh va en vivre car il devient du jour au lendemain un espion… celle-là non il ne l’a pas vu venir…. Il a déjà perçu son salaire, y a plus qu’à… ! Pour autant, contre toute attente, Josh ne se révèle pas si incompétent que cela… Il va devoir faire équipe et mettre de côté pendant un temps, ses petites habitudes…

Donald met une nouvelle fois son héros ordinaire dans une situation inextricable qui donne des situations cocasses, étonnantes, dont l’objectif est de nous faire rire.

Alors d’accord, l’intrigue est extravagante, il y a des rebondissements, des personnages haut en couleur, beaucoup d’humour. J’ai passé un moment formidable avec cette histoire d’espionnage pas comme les autres.

A découvrir

LES SENTIERS DU DÉSASTRE



Policier, édité chez Rivages en octobre 2008

400 pages

Résumé

Paria ! Voilà un mot que Monroe Hall, requin haï, malhonnête et milliardaire, voudrait voir rayé du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s’il a si bien su empocher l’argent des autres, au nez et à la barbe de la justice ? Sa réussite justifie-t-elle qu’on le traite en paria, le privant de vie mondaine car aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? Jusqu’au jour où son agence lui envoie une merveilleuse équipe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps… Mais Monroe Hall ne sait pas que son majordome est en fait John Dortmunder, et que lui et ses amis ont l’intention de le dévaliser. Malheureusement, Monroe Hall disparaît et la police rapplique. Or, comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d’histoire, le principal suspect est toujours… le majordome. Dortmunder est de retour, toujours prêt à tout, à la hauteur de toutes les situations et plus inénarrable que jamais.

Mon ressenti

Un très bon opus de Westlake où il distille situations entremêlées, rocambolesques et humour. J’ai adoré retrouver son personnage fétiche, j’ai nommé John Dortmunder et sa bande de pieds nickelés. Leur emploi change, John est devenu majordome, une reconversion pas si simple mais comme toujours avec un plan infaillible !

Le seul bémol que j’y vois dans cette lecture est sa dernière partie qui semble se précipiter d’un seul coup, alors que le casse commençait juste à pointer son nez, amenant la fin du livre à mon goût de façon précipiter.

En tout cas, j’ai bien rigolé à voir comment la bande se mettait dans la peau de leur personnage en s’entrainant et prenant exemple sur Anthony Hopkins en autre ! Et puis, comment imaginé que l’objectif de ce coup de génie allait disparaître sans laisser de trace ? Mais qui fait-ça ???? La police a un suspect tout trouvé, il va falloir ruser pour se sortir du pétrin… encore une fois.

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