Titre : Le chemin de Sarasvati.
Auteur : Claire Ubac.
Editeur : L’école des loisirs.
Nombre de pages : 282 et 6 pages de glossaire.
Quatrième de couverture :
Les filles ? Des êtres stupides. Des bouches inutiles à nourrir. Les marier ? La dot coûte cher. Mieux vaut les tuer dans l’œuf.
Les intouchables, les « hors castes » ? Des parasites. Bons à rien. Arriérés. Condamnés aux basses besognes. Il faut les fuir à tout prix.
Dans l’Inde de tous les possibles, mais aussi des préjugés tenaces, les routes de deux parias se croisent.
Elle, Isaï, était venue en cachette assister aux funérailles de sa mère. Lui, Murugan, d’un geste respectueux, a replacé une fleur tombée du brancard. Leur premier dialogue s’est fait en rythme et en musique. Chanter, jouer, ils en rêvent tous les deux. Ils osent partir.
Leur traversée du pays sera semée d’embûches et de mauvaises rencontres.
Mais Sarasvati, la déesse du luth, veille sur eux.
Mon avis :
Ce livre est un ravissement. En le lisant, je me suis laissé emporter par l'intrigue, je n'avais aucune envie de me poser des questions techniques telles que : "L'intrigue est-elle cohérente ?" ou "les personnages sont-ils bien construits" ? parce que les réponses étaient évidentes.
Ce roman est à la fois un roman d'aventures, un roman d'apprentissage et aussi une oeuvre qui permet de découvrir la richesse de l'Inde. Il est roman d'aventures, car Isaï et Murugan vont traverser le pays et affronter des dangers quotidiens, malheureusement banals et réalistes. Il est roman d'apprentissage car nous voyons Isaï non pas grandir, mais survivre aux humiliations répétitives mais toujours inventives : la cruauté n'a pas de bornes. Son courage, sa foi (Isaï est très pieuse) et une part de naïveté vont lui donner la force de s'en aller.
Le chemin de Sarasvati permet en outre aux jeunes lecteurs de découvrir l'Inde, avant de se plonger dans la littérature indienne proprement dite. Chaque rencontre est parfaitement intégrée au récit, et permet de découvrir la misère la plus sordide (et l'exploitation que les profiteurs de toute sorte en font) mais aussi la culture indienne, dans ce qu'elle a de plus vivace.
Un roman de littérature jeunesse à faire découvrir.
Auteur : Claire Ubac.
Editeur : L’école des loisirs.
Nombre de pages : 282 et 6 pages de glossaire.
Quatrième de couverture :
Les filles ? Des êtres stupides. Des bouches inutiles à nourrir. Les marier ? La dot coûte cher. Mieux vaut les tuer dans l’œuf.
Les intouchables, les « hors castes » ? Des parasites. Bons à rien. Arriérés. Condamnés aux basses besognes. Il faut les fuir à tout prix.
Dans l’Inde de tous les possibles, mais aussi des préjugés tenaces, les routes de deux parias se croisent.
Elle, Isaï, était venue en cachette assister aux funérailles de sa mère. Lui, Murugan, d’un geste respectueux, a replacé une fleur tombée du brancard. Leur premier dialogue s’est fait en rythme et en musique. Chanter, jouer, ils en rêvent tous les deux. Ils osent partir.
Leur traversée du pays sera semée d’embûches et de mauvaises rencontres.
Mais Sarasvati, la déesse du luth, veille sur eux.
Mon avis :
Ce livre est un ravissement. En le lisant, je me suis laissé emporter par l'intrigue, je n'avais aucune envie de me poser des questions techniques telles que : "L'intrigue est-elle cohérente ?" ou "les personnages sont-ils bien construits" ? parce que les réponses étaient évidentes.
Ce roman est à la fois un roman d'aventures, un roman d'apprentissage et aussi une oeuvre qui permet de découvrir la richesse de l'Inde. Il est roman d'aventures, car Isaï et Murugan vont traverser le pays et affronter des dangers quotidiens, malheureusement banals et réalistes. Il est roman d'apprentissage car nous voyons Isaï non pas grandir, mais survivre aux humiliations répétitives mais toujours inventives : la cruauté n'a pas de bornes. Son courage, sa foi (Isaï est très pieuse) et une part de naïveté vont lui donner la force de s'en aller.
Le chemin de Sarasvati permet en outre aux jeunes lecteurs de découvrir l'Inde, avant de se plonger dans la littérature indienne proprement dite. Chaque rencontre est parfaitement intégrée au récit, et permet de découvrir la misère la plus sordide (et l'exploitation que les profiteurs de toute sorte en font) mais aussi la culture indienne, dans ce qu'elle a de plus vivace.
Un roman de littérature jeunesse à faire découvrir.