Titre : Noé.
Auteur : Claire Clément.
Editeur : Bayard Jeunesse.
Nombre de pages : 169.
Quatrième de couverture :
A la disparition de sa mère, Noé, dix ans, est recueilli par ses grands-parents paternels, qui habitent sur une péniche. Ils sont mariniers. Ce nouvel univers plaît beaucoup à Noé, mais l'absence de sa mère lui pèse. Quant à son père, il n'a pas de nouvelles de lui depuis l'âge de deux ans. Heureusement, il a Homère, un canard, à qui il confie sa tristesse ; Gaëlle, si jolie, si vivante, dont il tombe amoureux. et puis Freddy, le capitaine du "Bon Vent", qui lui apprend à naviguer et à jouer de la guitare. Petit à petit, Noé réapprend à sourire, à s'amuser, à faire confiance.
Mon avis :
J'ai découvert récemment les romans de Claire Clément, et La petite Caillotte m'a tellement plu que j'ai eu envie de renouveler l'expérience.
Que dire, si ce n'est que Noé est encore mieux.
Pourtant, les thèmes abordés sont difficiles : Noé perd sa maman, et nous raconte sa douleur brute, et les changements dans sa vie. Noé est cependant chanceux : ses grands-parents sont des êtres aimants, remplis de tact, comme le déroulement du récit va nous le montrer. Reste une ombre, une absence : le père de Noé n'a plus donné signe de vie depuis huit ans, et Marie, sa maman, n'a eu de cesse de le rabaisser plus bas que terre devant son fils.
Oui, je laisserai planer le suspens, je ne vous dirai pas dans quelle circonstance Noé retrouvera son père, ni comment ses retrouvailles se passeront. Je vous dirai seulement que Noé a beau idolâtrer sa maman - il n'a pas vraiment eu le choix, il n'avait qu'elle - son récit laisse deviner, parfois, la personnalité jusqu'au boutiste de cette femme. Comment aimer trop, c'est aussi parfois mal aimer. Je suis d'autant plus touchée que j'ai moi-même un caractère poussé vers l'extrême : je sais pourtant que je ne prendrai jamais de décisions aussi radicales que Marie, surtout si j'étais maman.
Très beau roman, Noé nous fait découvrir, avec des mots simples, la vie quotidienne des mariniers, sa rigueur et ses dangers insoupçonnés. Ces voyages au fil de l'eau, semées de rencontres, sont l'occasion pour Noé de renouer avec la vie, peu à peu. Bien sûr, la douleur est toujours vive, et l'auteur ne nous fait pas croire qu'elle peut disparaître, elle montre simplement comment Noé reprend goût à la vie,sans jamais oublier le bonheur passé.
Une très belle œuvre.
Auteur : Claire Clément.
Editeur : Bayard Jeunesse.
Nombre de pages : 169.
Quatrième de couverture :
A la disparition de sa mère, Noé, dix ans, est recueilli par ses grands-parents paternels, qui habitent sur une péniche. Ils sont mariniers. Ce nouvel univers plaît beaucoup à Noé, mais l'absence de sa mère lui pèse. Quant à son père, il n'a pas de nouvelles de lui depuis l'âge de deux ans. Heureusement, il a Homère, un canard, à qui il confie sa tristesse ; Gaëlle, si jolie, si vivante, dont il tombe amoureux. et puis Freddy, le capitaine du "Bon Vent", qui lui apprend à naviguer et à jouer de la guitare. Petit à petit, Noé réapprend à sourire, à s'amuser, à faire confiance.
Mon avis :
J'ai découvert récemment les romans de Claire Clément, et La petite Caillotte m'a tellement plu que j'ai eu envie de renouveler l'expérience.
Que dire, si ce n'est que Noé est encore mieux.
Pourtant, les thèmes abordés sont difficiles : Noé perd sa maman, et nous raconte sa douleur brute, et les changements dans sa vie. Noé est cependant chanceux : ses grands-parents sont des êtres aimants, remplis de tact, comme le déroulement du récit va nous le montrer. Reste une ombre, une absence : le père de Noé n'a plus donné signe de vie depuis huit ans, et Marie, sa maman, n'a eu de cesse de le rabaisser plus bas que terre devant son fils.
Oui, je laisserai planer le suspens, je ne vous dirai pas dans quelle circonstance Noé retrouvera son père, ni comment ses retrouvailles se passeront. Je vous dirai seulement que Noé a beau idolâtrer sa maman - il n'a pas vraiment eu le choix, il n'avait qu'elle - son récit laisse deviner, parfois, la personnalité jusqu'au boutiste de cette femme. Comment aimer trop, c'est aussi parfois mal aimer. Je suis d'autant plus touchée que j'ai moi-même un caractère poussé vers l'extrême : je sais pourtant que je ne prendrai jamais de décisions aussi radicales que Marie, surtout si j'étais maman.
Très beau roman, Noé nous fait découvrir, avec des mots simples, la vie quotidienne des mariniers, sa rigueur et ses dangers insoupçonnés. Ces voyages au fil de l'eau, semées de rencontres, sont l'occasion pour Noé de renouer avec la vie, peu à peu. Bien sûr, la douleur est toujours vive, et l'auteur ne nous fait pas croire qu'elle peut disparaître, elle montre simplement comment Noé reprend goût à la vie,sans jamais oublier le bonheur passé.
Une très belle œuvre.