Six couronnes écarlates
édition Rageot – 560 pages.
Présentation de l’éditeur :
Une magie ancestrale et interdite coule dans les veines de Shiori, la plus jeune des sept enfants de l’empereur de Kiata.
Lorsqu’elle découvre que sa belle-mère, Raikama, la Reine sans nom, possède sa propre magie noire, cette dernière lui lance un sortilège : elle transforme ses six frères en grues et l’avertit que pour chaque mot qu’elle prononcera, l’un de ses frères mourra.
Exilée et sans voix, Shiori va devoir se battre pour briser le sort et sauver son royaume d’une terrible conspiration. Pour cela, elle pourra peut-être compter sur le mystérieux garçon à qui elle était fiancée et qu’elle a rejeté sans même le rencontrer…
Mon avis :
Comme souvent, ce qui m’a attiré, c’est la sublime couverture de ce roman, superbement construite, superbement évocatrice pour qui lit le livre. Quand j’ai commencé à lire ce livre, j’ai pensé à un conte d’Andersen, les cygnes sauvages, que nous avait lu notre institutrice, quand j’étais au CP (en 1983 donc). Une base pour l’écriture de cette histoire ? Possible, mais je n’en suis pas sûre. J’ai trouvé aussi (mais encore une fois, je peux me tromper) que ce roman avait des inspirations japonisantes, pour les personnages, le lieu et les mythes (les dragons).
Le monde dans lequel évolue Shiori n’est pas aussi manichéen qu’il y paraît, parce que les personnes sont ambiguës, ont des caractéristiques complexes voire très complexes, que le déroulement du récit nous permettra de découvrir. L’on peut comprendre, de même, le désir d’émancipation de l’héroïne : les lectrices, jeunes ou moins jeunes, ne peuvent être que de son côté. Cependant, j’ai trouvé que la frontière était mince entre choisir son destin et faire des caprices de fille d’empereur qui a certes vécu des épreuves terribles (la mort de sa mère) mais qui a toujours été très choyée. Shiori pense avant tout à elle-même, et l’épreuve qui l’attend, au 5e du livre, la forcera à penser à d’autres qu’elle, comme elle l’avait déjà fait pour Kiki.
Kiki. Un oiseau de papier qu’elle a animé par magie et qui sera un de ses amis les plus précieux. Mais la magie est interdite, bannie – et sa belle-mère est pourtant une adepte de la magie noire, ce qu’elle fait tout pour cacher, justement.
J’ai senti cependant des moments de flottement à la lecture, comme un sentiment de longueur dans l’intrigue, alors que tout devient nettement plus riche dans le dernier quart du livre, y compris la personnalité des personnages. L’on est amené à relire certains passages sous un autre angle.
A vous de voir si vous avez envie de découvrir cette saga.
édition Rageot – 560 pages.
Présentation de l’éditeur :
Une magie ancestrale et interdite coule dans les veines de Shiori, la plus jeune des sept enfants de l’empereur de Kiata.
Lorsqu’elle découvre que sa belle-mère, Raikama, la Reine sans nom, possède sa propre magie noire, cette dernière lui lance un sortilège : elle transforme ses six frères en grues et l’avertit que pour chaque mot qu’elle prononcera, l’un de ses frères mourra.
Exilée et sans voix, Shiori va devoir se battre pour briser le sort et sauver son royaume d’une terrible conspiration. Pour cela, elle pourra peut-être compter sur le mystérieux garçon à qui elle était fiancée et qu’elle a rejeté sans même le rencontrer…
Mon avis :
Comme souvent, ce qui m’a attiré, c’est la sublime couverture de ce roman, superbement construite, superbement évocatrice pour qui lit le livre. Quand j’ai commencé à lire ce livre, j’ai pensé à un conte d’Andersen, les cygnes sauvages, que nous avait lu notre institutrice, quand j’étais au CP (en 1983 donc). Une base pour l’écriture de cette histoire ? Possible, mais je n’en suis pas sûre. J’ai trouvé aussi (mais encore une fois, je peux me tromper) que ce roman avait des inspirations japonisantes, pour les personnages, le lieu et les mythes (les dragons).
Le monde dans lequel évolue Shiori n’est pas aussi manichéen qu’il y paraît, parce que les personnes sont ambiguës, ont des caractéristiques complexes voire très complexes, que le déroulement du récit nous permettra de découvrir. L’on peut comprendre, de même, le désir d’émancipation de l’héroïne : les lectrices, jeunes ou moins jeunes, ne peuvent être que de son côté. Cependant, j’ai trouvé que la frontière était mince entre choisir son destin et faire des caprices de fille d’empereur qui a certes vécu des épreuves terribles (la mort de sa mère) mais qui a toujours été très choyée. Shiori pense avant tout à elle-même, et l’épreuve qui l’attend, au 5e du livre, la forcera à penser à d’autres qu’elle, comme elle l’avait déjà fait pour Kiki.
Kiki. Un oiseau de papier qu’elle a animé par magie et qui sera un de ses amis les plus précieux. Mais la magie est interdite, bannie – et sa belle-mère est pourtant une adepte de la magie noire, ce qu’elle fait tout pour cacher, justement.
J’ai senti cependant des moments de flottement à la lecture, comme un sentiment de longueur dans l’intrigue, alors que tout devient nettement plus riche dans le dernier quart du livre, y compris la personnalité des personnages. L’on est amené à relire certains passages sous un autre angle.
A vous de voir si vous avez envie de découvrir cette saga.