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INDRIDASON Arnaldur
caro- ML
- Message n°26
Re: INDRIDASON Arnaldur
Contente qu'il t'ait plu malgré ces quelques longueurs Nina
Nina- ML
- Message n°27
Re: INDRIDASON Arnaldur
Il m'en reste encore deux à lire, mais ils attendront la rentrée (j'ai lu neuf romans policiers islandais depuis février, il ne faudrait pas que je fasse une indigestion).
Nina- ML
- Message n°29
Re: INDRIDASON Arnaldur
Hypothermie.
Edition Métallié - 296 pages.
Quatrième de couverture :
Un soir d'automne. Maria est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac de Thingvellir. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite d'une amie de cette femme qui lui affirme que ce n'était pas "le genre" de Maria de se suicider et qui lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria était allée consulter pour entrer en contact dans l'au-delà avec sa mère. Celle-ci lui avait promis de lui envoyer un signe. Au pays du fantastique et des fantômes, aussi dubitatif que réticent, le commissaire Erlendur, troublé par l'audition de la cassette, se sent obligé de reprendre l'enquête à l'insu de tous. II découvre que l'époux de Maria n'est pas aussi fiable qu'il en a l'air et ses investigations sur l'enfance de la suicidée, ses relations avec une mère étouffante vont le mener sur des voies inattendues semées de secrets et de douleur. Obsédé par le deuil et la disparition, harcelé par les frustrations de ses enfants, sceptique devant les croyances islandaises, bourru au coeur tendre, le commissaire Erlendur poursuit sa recherche sur lui-même et rafle tous les suffrages des lecteurs.
Mon avis :
Vous n'aimez pas le commissaire Erlendur ? Tant pis. Pour vous.
Erlendur est véritablement le centre de ce roman, qui n'existe que par sa volonté. C'est comme si, après sept enquêtes (deux ne sont toujours pas traduits en français), il avait enfin le droit de trouver un peu d'apaisement, notamment dans sa vie de famille.
Ses deux adjoints n'apparaissent quasiment pas, tant il est vrai que cette enquête n'existe que par la volonté d'Erlendur. Sigurdur Oli a une élégante grippe, Elinborg cache à peine sa désapprobation devant l'obstination du commissaire. En effet, Maria s'est sui-ci-dée. Qu'est-ce que cette tête de mule ne comprend pas dans cette phrase ?
Tout, justement. Erlendur n'a pas cette intuition chère aux romans policiers mal fagottés. Il est - toujours - profondément humaniste. C'est parce qu'il est capable d'empathie, lui qui se reproche toujours la disparition de son frère, qu'il essaie encore de résoudre une affaire vieille de trente ans, afin de procurer au père du disparu l'apaisement que ses parents n'ont pas connu. Pugnace, il ne lachera rien, ayant toujours une main de fer dans un gant de velours - et son apparence débonnaire joue aussi en sa faveur.
Bref, j'ai adoré cet opus et je n'ai qu'une envie : lire le suivant !
Edition Métallié - 296 pages.
Quatrième de couverture :
Un soir d'automne. Maria est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac de Thingvellir. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite d'une amie de cette femme qui lui affirme que ce n'était pas "le genre" de Maria de se suicider et qui lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria était allée consulter pour entrer en contact dans l'au-delà avec sa mère. Celle-ci lui avait promis de lui envoyer un signe. Au pays du fantastique et des fantômes, aussi dubitatif que réticent, le commissaire Erlendur, troublé par l'audition de la cassette, se sent obligé de reprendre l'enquête à l'insu de tous. II découvre que l'époux de Maria n'est pas aussi fiable qu'il en a l'air et ses investigations sur l'enfance de la suicidée, ses relations avec une mère étouffante vont le mener sur des voies inattendues semées de secrets et de douleur. Obsédé par le deuil et la disparition, harcelé par les frustrations de ses enfants, sceptique devant les croyances islandaises, bourru au coeur tendre, le commissaire Erlendur poursuit sa recherche sur lui-même et rafle tous les suffrages des lecteurs.
Mon avis :
Vous n'aimez pas le commissaire Erlendur ? Tant pis. Pour vous.
Erlendur est véritablement le centre de ce roman, qui n'existe que par sa volonté. C'est comme si, après sept enquêtes (deux ne sont toujours pas traduits en français), il avait enfin le droit de trouver un peu d'apaisement, notamment dans sa vie de famille.
Ses deux adjoints n'apparaissent quasiment pas, tant il est vrai que cette enquête n'existe que par la volonté d'Erlendur. Sigurdur Oli a une élégante grippe, Elinborg cache à peine sa désapprobation devant l'obstination du commissaire. En effet, Maria s'est sui-ci-dée. Qu'est-ce que cette tête de mule ne comprend pas dans cette phrase ?
Tout, justement. Erlendur n'a pas cette intuition chère aux romans policiers mal fagottés. Il est - toujours - profondément humaniste. C'est parce qu'il est capable d'empathie, lui qui se reproche toujours la disparition de son frère, qu'il essaie encore de résoudre une affaire vieille de trente ans, afin de procurer au père du disparu l'apaisement que ses parents n'ont pas connu. Pugnace, il ne lachera rien, ayant toujours une main de fer dans un gant de velours - et son apparence débonnaire joue aussi en sa faveur.
Bref, j'ai adoré cet opus et je n'ai qu'une envie : lire le suivant !
Céline72- LEH
- Message n°30
Re: INDRIDASON Arnaldur
La Cité des jarres
Mon avis :
Mon avis :
La Cité des Jarres nous emmène à Reykyavik avec la mort d'un vieil homme, dont il s'avère que ce serait un meurtre. L'enquête est menée par l'inspecteur Erlendur âgé d'un peu plus de cinquante ans, divorcé, père de deux enfants toxicomanes : c'est quelqu'un de déterminé et attachant !
Par ailleurs, à travers cette investigation, l'auteur traite avec habileté des sujets forts intéressants comme l'hérédité et le génome humain entre autres.
De plus, j'ai apprécié aussi les personnages de fonds ainsi que l'ambiance sombre, il n'y a pas non plus de violence et de courses-poursuites inutiles et on ne s'en plaint pas, bien au contraire cela rend ce roman unique en son genre.
Côté intrigue, elle est très bien mené, captivante et assez cohérente avec un bon dénouement même si on sait ce qu'il va se produire à la fin, mais je précise que cela ne m'a pas du tout dérangé.
Bref, cet auteur est une très belle révélation et je compte bien lire ses autres œuvres.
Par ailleurs, à travers cette investigation, l'auteur traite avec habileté des sujets forts intéressants comme l'hérédité et le génome humain entre autres.
De plus, j'ai apprécié aussi les personnages de fonds ainsi que l'ambiance sombre, il n'y a pas non plus de violence et de courses-poursuites inutiles et on ne s'en plaint pas, bien au contraire cela rend ce roman unique en son genre.
Côté intrigue, elle est très bien mené, captivante et assez cohérente avec un bon dénouement même si on sait ce qu'il va se produire à la fin, mais je précise que cela ne m'a pas du tout dérangé.
Bref, cet auteur est une très belle révélation et je compte bien lire ses autres œuvres.
Majuscule- LH
- Message n°31
Re: INDRIDASON Arnaldur
@Nina : ah bah je l'ai dans ma Pile celui-ci ! faut que je le sorte alors ! merci !
binou- ML
- Message n°32
Re: INDRIDASON Arnaldur
LA FEMME EN VERT
Pour moi c'est un coup de coeur ! Un livre qui vous prend dès les premières pages et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière ! Formidable ! A lire absolument
Pour moi c'est un coup de coeur ! Un livre qui vous prend dès les premières pages et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière ! Formidable ! A lire absolument
Nina- ML
- Message n°34
Re: INDRIDASON Arnaldur
Edition Métaillié - 316 pages.
Mon résumé :
Erlendur est parti en vacances, et pendant qu'Elinborg enquête sur un meurtre (voir La rivière noire), Sigurdur Oli, en plein divorce, se voit demander de l'aider par un de ses amis (oui, il en a, aussi étonnant que cela puisse paraître). La belle-soeur de cet ami est victime d'un couple de maîtres-chanteurs. Sigurdur ne pourrait-il pas essayer de les amadouer ? Il est policier, après tout. A peine s'est-il rendu chez ce couple qu'il découvre la jeune femme, Lina, baignant dans une mare de sang.
Mon avis :
Nous sommes gâtés depuis la rentrée 2011 : deux romans d'Arnaldur Indridason traduits en français ! La muraille de lave garde à la fois toutes les qualités des romans d'Indridason et renouvelle son esprit.
En effet, le héros est ici Sigurdur Oli, le personnage le plus en retrait dans les enquêtes d'Erlendur. Ce livre doit nous permettre d'en savoir plus sur lui et surtout de savoir comment il est devenu ce qu'il est. Il n'a pas l'humanisme de son chef, ni l'empathie d'Elinborg et il l'admet lui-même. La compassion pour les rebuts de la société, très peu pour lui. Il n'aime rien tant que leur dire tout le bien qu'il pense d'eux quand il les voit attendre d'être interrogés. S'il n'était policier, il aurait tout du golden boy aux dents longues. Cela tombe bien : il est amené à enquêter dans les milieux de la finance.
Un bon point pour lui pour commencer : il ne rechigne pas à venir en aide à ses amis, même si grâce à eux, il se retrouve très vite dans une position inconfortable. Comment justifier qu'il n'a pas prévenu ses collègues d'une affaire de chantage, lui qui s'est retrouvé, bien malgré lui, sur une scène de crime ? Oli tient bon, non pour ses amis, mais pour que justice soit faite. Autre bon point pour lui : Oli ne connaît pas la jalousie. S'il admire les logements confortables des uns et leurs belles voitures, c'est en connaisseur, non en envieux. Dommage que certains ne l'aient pas compris plus tôt, car Oli ne peut non plus comprendre qu'on cherche à acheter autrui, ou à tuer pour le profit.
Sigurdur Oli, et le lecteur avec lui, est confronté au maestrom de question que les différentes enquêtes soulèvent. Plus j'avançais dans le récit, et plus l'enquête principale se ramifiait. Chose à laquelle nous ne sommes pas habitué avec Indridason, nous sommes ici confrontés à un pays en pleine expansion, flamboyant, où l'argent coule à flot pour une frange de la population qui se paie maison, voitures, excursion, voyages et s'autorisent toutes les débauches, sans être prêts à en accepter les conséquences. Même si Sigurdur Oli ne m'était pas sympathique au début du récit, je dois dire que je pouvais m'identifier à lui quand il était choqué par les pratiques sexuelles de ses amis, bien qu'elles se passent entre adultes consentants. Ce n'est pas une question de puritanisme, c'est vraiment une question de sentiments et d'intimité partagée. Et Sigurdur n'a partagé son intimité qu'avec Bergthora et ils n'ont jamais eu envie de la partager avec d'autres.
A côté de cette enquête principale, il retrouve Andrès, un homme détruit par l'alcool mais aussi par les abus dont il a été victime étant enfant. Il le connaît depuis Hypothermie, et à l'époque, Drésy avait mis Erlendur et son équipe sur la piste d'un pédophile. Étonnamment, Sigurdur Oli éprouve de la compassion pour cet homme qui représente pourtant tout ce qu'il méprise, et même, à la fin du récit, de l'empathie. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si Erlendur avait été là et avait recueilli les confidences de Drési. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si sa séparation n'avait été une plaie ouverte et ne l'avait amené à se questionner sur sa jeunesse, son éducation, et la relation entre ses parents. Les non-dits sont nombreux entre eux, sa mère est presque aussi froide que l'hiver arctique et si rien ne sera dit clairement, l'implicite permettra d'expliquer pourquoi Sigurdur est devenu ce qu'il est - et pas seulement parce qu'il ressemble à sa mère.
Sigurdur est vraiment sur tous les fronts, même parfois celle de la disparition de son chef Erlendur. Il doit aussi faire face aux débordements de certains collègues, qui pensent ainsi compenser une justice jugée défaillante. Sigurdur aime les Etats-Unis, et si ses méthodes sont parfois cavalières, n'hésitant pas à réveiller un suspect en pleine nuit, il n'a rien d'un cow-boy solitaire. J'aime les policiers qui savent que la violence ne résout rien.
La muraille de lave humanise le second d'Erlendur qui fait face avec droiture aux enquêtes qui lui sont confiés et avec orgueil à la débâcle de sa vie privée. Que deviendra-t-il dans le prochain volume ?
Mon résumé :
Erlendur est parti en vacances, et pendant qu'Elinborg enquête sur un meurtre (voir La rivière noire), Sigurdur Oli, en plein divorce, se voit demander de l'aider par un de ses amis (oui, il en a, aussi étonnant que cela puisse paraître). La belle-soeur de cet ami est victime d'un couple de maîtres-chanteurs. Sigurdur ne pourrait-il pas essayer de les amadouer ? Il est policier, après tout. A peine s'est-il rendu chez ce couple qu'il découvre la jeune femme, Lina, baignant dans une mare de sang.
Mon avis :
Nous sommes gâtés depuis la rentrée 2011 : deux romans d'Arnaldur Indridason traduits en français ! La muraille de lave garde à la fois toutes les qualités des romans d'Indridason et renouvelle son esprit.
En effet, le héros est ici Sigurdur Oli, le personnage le plus en retrait dans les enquêtes d'Erlendur. Ce livre doit nous permettre d'en savoir plus sur lui et surtout de savoir comment il est devenu ce qu'il est. Il n'a pas l'humanisme de son chef, ni l'empathie d'Elinborg et il l'admet lui-même. La compassion pour les rebuts de la société, très peu pour lui. Il n'aime rien tant que leur dire tout le bien qu'il pense d'eux quand il les voit attendre d'être interrogés. S'il n'était policier, il aurait tout du golden boy aux dents longues. Cela tombe bien : il est amené à enquêter dans les milieux de la finance.
Un bon point pour lui pour commencer : il ne rechigne pas à venir en aide à ses amis, même si grâce à eux, il se retrouve très vite dans une position inconfortable. Comment justifier qu'il n'a pas prévenu ses collègues d'une affaire de chantage, lui qui s'est retrouvé, bien malgré lui, sur une scène de crime ? Oli tient bon, non pour ses amis, mais pour que justice soit faite. Autre bon point pour lui : Oli ne connaît pas la jalousie. S'il admire les logements confortables des uns et leurs belles voitures, c'est en connaisseur, non en envieux. Dommage que certains ne l'aient pas compris plus tôt, car Oli ne peut non plus comprendre qu'on cherche à acheter autrui, ou à tuer pour le profit.
Sigurdur Oli, et le lecteur avec lui, est confronté au maestrom de question que les différentes enquêtes soulèvent. Plus j'avançais dans le récit, et plus l'enquête principale se ramifiait. Chose à laquelle nous ne sommes pas habitué avec Indridason, nous sommes ici confrontés à un pays en pleine expansion, flamboyant, où l'argent coule à flot pour une frange de la population qui se paie maison, voitures, excursion, voyages et s'autorisent toutes les débauches, sans être prêts à en accepter les conséquences. Même si Sigurdur Oli ne m'était pas sympathique au début du récit, je dois dire que je pouvais m'identifier à lui quand il était choqué par les pratiques sexuelles de ses amis, bien qu'elles se passent entre adultes consentants. Ce n'est pas une question de puritanisme, c'est vraiment une question de sentiments et d'intimité partagée. Et Sigurdur n'a partagé son intimité qu'avec Bergthora et ils n'ont jamais eu envie de la partager avec d'autres.
A côté de cette enquête principale, il retrouve Andrès, un homme détruit par l'alcool mais aussi par les abus dont il a été victime étant enfant. Il le connaît depuis Hypothermie, et à l'époque, Drésy avait mis Erlendur et son équipe sur la piste d'un pédophile. Étonnamment, Sigurdur Oli éprouve de la compassion pour cet homme qui représente pourtant tout ce qu'il méprise, et même, à la fin du récit, de l'empathie. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si Erlendur avait été là et avait recueilli les confidences de Drési. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si sa séparation n'avait été une plaie ouverte et ne l'avait amené à se questionner sur sa jeunesse, son éducation, et la relation entre ses parents. Les non-dits sont nombreux entre eux, sa mère est presque aussi froide que l'hiver arctique et si rien ne sera dit clairement, l'implicite permettra d'expliquer pourquoi Sigurdur est devenu ce qu'il est - et pas seulement parce qu'il ressemble à sa mère.
Sigurdur est vraiment sur tous les fronts, même parfois celle de la disparition de son chef Erlendur. Il doit aussi faire face aux débordements de certains collègues, qui pensent ainsi compenser une justice jugée défaillante. Sigurdur aime les Etats-Unis, et si ses méthodes sont parfois cavalières, n'hésitant pas à réveiller un suspect en pleine nuit, il n'a rien d'un cow-boy solitaire. J'aime les policiers qui savent que la violence ne résout rien.
La muraille de lave humanise le second d'Erlendur qui fait face avec droiture aux enquêtes qui lui sont confiés et avec orgueil à la débâcle de sa vie privée. Que deviendra-t-il dans le prochain volume ?
caro- ML
- Message n°38
Re: INDRIDASON Arnaldur
« Hiver Arctique »
Editeur : A vue d’œil – 2009
Pages : 518 p.
Genre : policier scandinave
Résumé quatrième de couverture :
Le commissaire Erlendur enquête sur le meurtre d'un garçon de 12 ans dont les parents sont divorcés et la mère d'origine thaïlandaise. Bien vite il se heurte aux préjugés de la population, sans compter sa vie personnelle qui lui pose toujours quelques problèmes...
Avis :
C’est toujours un plaisir de retrouver le commissaire Erlendur et son équipe et de replonger dans l’atmosphère si particulière des romans d’Indridason qui sait si bien mêler enquête policière et faits de société sans aucun simplicisme.
Cette fois, ce sont les immigrés venus d’Asie, et en particulier l’intégration des femmes et des enfants d’origine asiatique que l’auteur met en avant.
L’assassinat d’un jeune garçon de père islandais et de mère thaïlandaise va faire ressortir tous les préjugés envers les immigrés, aussi bien au sein des suspects de l’affaire qu’au sein de l’équipe d’Erlendur. Et le commissaire se rendra vite compte qu’il est difficile de mener une enquête quand on y met autant d’affectif que de ressenti. Entre ceux qui y voient un crime raciste et les autres un règlement de compte au sein de la famille ou d’une bande, le commissaire lui-même ne sera pas épargner par ses propres préjugés, même s’ils nous paraissent positifs de prime abord.
Car c’est cela avant tout les romans d’Indridason, un regard acéré sur son pays, des points de vue différents et une réflexion que l’on se doit de mener nous-mêmes sur nos propres ressentis et préjugés.
Lariflette- LA
- Message n°39
Re: INDRIDASON Arnaldur
Merci Caro. J'aime aussi Erlendur. Ce sera une de mes prochaines lectures.
B
B
thereadeuse- LC
- Message n°41
Re: INDRIDASON Arnaldur
Etranges rivages
Edition : Métailié
Genre : policier
Pages : 304
Résumé quatrième de couverture :
Erlendur revient !
Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’Est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponses. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, une jeune femme a disparu dans la même région et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé… C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !
Mon avis :
Le commissaire Erlendur est de retour sur les terres de son enfance, où il va s'intéresser à une disparition qui date de plusieurs années. Il découvrira aussi des choses sur sa famille et plus précisément son frère...
Très bon livre, même si cette fois Erlendur n'est pas là en tant que policier.
C'est le permier livre que je lis de cet auteur, et je ne suis pas déçu du tout!
C'est même génial, nous sommes emporté avec Erlendur au fin fond de l'Islande!
A lire absolument pour les fans de romans policiers!
Donc
Edition : Métailié
Genre : policier
Pages : 304
Résumé quatrième de couverture :
Erlendur revient !
Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’Est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponses. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, une jeune femme a disparu dans la même région et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé… C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !
Mon avis :
Le commissaire Erlendur est de retour sur les terres de son enfance, où il va s'intéresser à une disparition qui date de plusieurs années. Il découvrira aussi des choses sur sa famille et plus précisément son frère...
Très bon livre, même si cette fois Erlendur n'est pas là en tant que policier.
C'est le permier livre que je lis de cet auteur, et je ne suis pas déçu du tout!
C'est même génial, nous sommes emporté avec Erlendur au fin fond de l'Islande!
A lire absolument pour les fans de romans policiers!
Donc
Ahotep- LA
- Message n°45
Re: INDRIDASON Arnaldur
Le Femme en vert
Mon avis :
Un coup de cœur pour moi!! J'ai été prise par l'histoire tout au long du livre. Cette alternance entre passé et présent est parfaite. C'est un très bon découpage de chapitres et une très bonne narration. J'ai eu moins de mal avec les prénoms que d'autres livres nordiques que j'ai eu. J'i beaucoup aimé l'histoire de Margaret, j'y ai retrouvé des similitudes avec mon histoire personnelle. Je pense que je renouvellerai l'expérience avec cet auteur. C'est un très bon polar que je conseille vivement!!
Mon avis :
Un coup de cœur pour moi!! J'ai été prise par l'histoire tout au long du livre. Cette alternance entre passé et présent est parfaite. C'est un très bon découpage de chapitres et une très bonne narration. J'ai eu moins de mal avec les prénoms que d'autres livres nordiques que j'ai eu. J'i beaucoup aimé l'histoire de Margaret, j'y ai retrouvé des similitudes avec mon histoire personnelle. Je pense que je renouvellerai l'expérience avec cet auteur. C'est un très bon polar que je conseille vivement!!
caro- ML
- Message n°47
Re: INDRIDASON Arnaldur
« L’Homme du lac »
Editeur : A vue d’œil – 2008
Pages : 519 p.
Genre : policier scandinave
Résumé quatrième de couverture :
Suite à un tremblement de terre, un squelette est retrouvé au fond du lac Kleifarvatn. Cet "homme du lac" va entraîner le commissaire Erlendur sur la piste d'étudiants des jeunesses socialistes boursiers en Allemagne de L'Est durant la Guerre froide.
Avis :
Que dire de plus par rapport à d’habitude ? J’aime toujours autant ce commissaire Erlendur, ses collègues et ses enfants, qu’il a bien du mal à apprendre à connaître. C’est davantage l’ambiance générale que je retiens lorsque j’ai refermé ce livre que l’enquête elle-même.
L’intrigue revient une fois encore sur l’Histoire de l’Islande et nous amène cette fois dans les heures ombres du communisme allemand et dans les rapprochements qu’il y a pu avoir entre la RDA et l’Islande. Méconnu et surtout passionnant.
Les personnages continuent à évoluer, Erlendur découvre son fils, Elinborg, la « maman » du groupe, poursuit en parallèle une carrière d’auteur de livres de cuisine et Sigudur Oli est un personnage que je trouve de plus en plus intéressant malgré l’antipathie qu’a à son égard Erlendur. J’ai parfois un peu de mal à comprendre cette antipathie, est-ce parce que Sigudur Oli peut paraître trop rigide et trop campé sur ses positions ? En tout cas j’attends avec curiosité l’évolution de ce personnage.
Pas de déception à la lecture de ce roman.
Nina- ML
- Message n°50
Re: INDRIDASON Arnaldur
Etranges rivages.
Edition Points - 352 pages.
Présentation de l’éditeur :
Erlendur est de retour ! Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponse. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, au même endroit, une jeune femme a disparu et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé …
C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !
Mon avis :
Si vous aimez Arnaldur Indridason et son enquêteur Erlendur, vous aimerez ce roman à coup sûr. Après deux romans consacrés aux adjoints du commissaire, nous découvrons les vacances d’Erlendur, qui n’ont rien d’une sinécure.
Rien n’est pire qu’une disparition. Rien n’est pire que de ne pas savoir, de ne rien savoir. Inlassablement, Erlendur revient sur les lieux de son enfance, là où son frère Bergur a disparu lors d’une tempête de neige. Si nous avions découvert des bribes de souvenir au cours des opus précédents, nous revivons ici cette tragédie qui a fait d’Erlendur l’homme qu’il est devenu.
Et à l’enquêteur. Erlendur est persuadé que certaines disparitions – elles sont si nombreuses en Islande – cachent en fait des meurtres. Presque à la demande de la famille, il enquête sur ce que l’on désigne comme un cold case – à l’époque, la sœur de Mathildur, la disparue, aurait aimé qu’une enquête approfondie soit ouverte. Mais qu’y faire ?
Pas de scènes de crime, pas de corps, pas ou peu d’indices : la tâche d’Erlendur est aussi rude que le climat qu’il affronte. Il va, il vient, il persévère, il écoute, il lit, il s’acharne. Il ne s’agit pas de satisfaire sa curiosité, ni de rendre justice, mais d’apporter enfin la paix aux survivants. Tâche ardu, livre aride, et je peux comprendre que cette lecture puisse rebuter. La violence est sourde, intime, étouffée, insoutenable parfois. Les tragédies qui se déroulent derrière les portes closes des chaumières n’ont rien à envier à celles qui se passent dans les grandes villes.
Etranges rivages, ou un étrange voyage sur les rives du souvenir.
Edition Points - 352 pages.
Présentation de l’éditeur :
Erlendur est de retour ! Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponse. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, au même endroit, une jeune femme a disparu et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé …
C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !
Mon avis :
Si vous aimez Arnaldur Indridason et son enquêteur Erlendur, vous aimerez ce roman à coup sûr. Après deux romans consacrés aux adjoints du commissaire, nous découvrons les vacances d’Erlendur, qui n’ont rien d’une sinécure.
Rien n’est pire qu’une disparition. Rien n’est pire que de ne pas savoir, de ne rien savoir. Inlassablement, Erlendur revient sur les lieux de son enfance, là où son frère Bergur a disparu lors d’une tempête de neige. Si nous avions découvert des bribes de souvenir au cours des opus précédents, nous revivons ici cette tragédie qui a fait d’Erlendur l’homme qu’il est devenu.
Et à l’enquêteur. Erlendur est persuadé que certaines disparitions – elles sont si nombreuses en Islande – cachent en fait des meurtres. Presque à la demande de la famille, il enquête sur ce que l’on désigne comme un cold case – à l’époque, la sœur de Mathildur, la disparue, aurait aimé qu’une enquête approfondie soit ouverte. Mais qu’y faire ?
Pas de scènes de crime, pas de corps, pas ou peu d’indices : la tâche d’Erlendur est aussi rude que le climat qu’il affronte. Il va, il vient, il persévère, il écoute, il lit, il s’acharne. Il ne s’agit pas de satisfaire sa curiosité, ni de rendre justice, mais d’apporter enfin la paix aux survivants. Tâche ardu, livre aride, et je peux comprendre que cette lecture puisse rebuter. La violence est sourde, intime, étouffée, insoutenable parfois. Les tragédies qui se déroulent derrière les portes closes des chaumières n’ont rien à envier à celles qui se passent dans les grandes villes.
Etranges rivages, ou un étrange voyage sur les rives du souvenir.