Nos séparationsAuteur: David Foenkinos
Edition: Folio
Pages: 217
Roman contemporainQuatrième de couverture« «Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms dans d'autres pénombres, mais c'est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité.» Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr. »
Mon avisAlice et Fritz vont se rencontrer, s’aimer, se séparer et recommencer jusqu’à… et bien ça je ne peux pas vous le dévoiler, mais en tout cas sur pas mal d’années. Ils se rencontrent donc alors qu’ils sont étudiants, elle apprend l’Allemand (tien ca tombe bien pour Fritz ca) pendant que lui prend des cours d’un peu tout et n’importe quoi, mais ca va lui servir par la suite dans sa vie professionnelle. Elle est de bonne famille, lui ses parents sont des hippies, voyageant au quatre coin du monde et refusant le modernisme. Alors autant vous dire que la rencontre des deux familles va être explosive.
J’ai bien retrouvé l’écriture que j’avais découvert avec «La délicatesse », cette douceur empreint de mélancolie, ce bonheur empreint de tristesse. La plume de David Foenkinos est fine. Et j’aime bien les petites définitions de personnes, et j’adore le coup des cravates, je crois que c’est un de mes passages préférés.
Tout le long je me suis demandé si Alice et Fritz allaient oui ou non finir ensemble, j’avoue que je n’ai pas su avant les derniers mots. Pendant toute ma lecture je me suis dit qu’il allait finir ensemble et à d’autres moments que non, bref c’était un sacré casse tête, le mieux étant de se laisser porter par l’histoire d’Alice et Fritz. C’est ce que j’ai fait et j’ai beaucoup apprécié, l’histoire bien évidemment, l’écriture de Foenkinos également, mais aussi la fin. Donc
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