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Les enquêtes du capitaine Sabre - tome 1 : les diamants de Waterloo
édition du Palémon - 374 pages
Présentation de l’éditeur :
Paris, octobre 1815. Jérôme Blain, alias le capitaine Sabre, ancien officier de la Garde impériale gravement blessé à Waterloo, renaît à la vie. Dans un monde qui n’est plus le sien, il doit apprendre à survivre.
Sur les conseils de Vidocq, son associé, il ouvre l’Agence de l’Ours noir, en référence au célèbre bonnet. Sa première mission : retrouver la trace des diamants de Pauline Borghèse, soeur de l’Empereur, disparus sur le champ de bataille.
Alors que tous les indices désignent la Prusse, une piste le mène en Normandie, à l’ombre du château de Bizy, près de Vernon, où Jérôme a vécu enfant. Une mission des plus improbables et a priori impossible…
Mais « impossible » est absent du langage de la Garde impériale, même vaincue.
Mon avis :
Nous découvrons le capitaine Sabre, de son vrai nom Jérôme Blain. Nous le découvrons bien mal en point, sur le champ de bataille de Waterloo, puis nous le découvrons quelques mois plus tard, en pleine convalescence. Sa situation est assez douloureuse, et il n’a plus envie de voir sa femme se tuer à la tâche pour faire vivre le foyer – ils sont parents d’un petit garçon de quatre ans, Napoléon-Louis. Aussi, il ne peut se permettre de refuser le travail qu’on lui propose, même si c’est une mission secrète, même si son commanditaire niera, au cas où le capitaine Sabre serait pris, qu’il lui a confié cette mission. Blain est pourtant quasiment certain que cette mission est inutile, mais quand on n’a pas le choix….
J’ai appris beaucoup de choses sur la vie sous le premier empire et sous la Restauration, sans que ces éléments n’alourdissent l’intrigue. Pour les fidèles de l’empereur, pour ceux qui avaient les mêmes valeurs que lui, tout devient plus rude. Je ne parle même pas de la situation des orphelins, pour lesquels rien n’est prévu. Oui, la mortalité infantile était importante, mais ai-je vraiment besoin de préciser que survivre sans ses parents est plus que difficile ? Autre situation, plus complexe : comment se construire (même si l’on ne voyait pas les choses ainsi à l’époque) quand on a quatre parents ? René a été adopté par le colonel jean-Maxime Pondorcy et sa femme, qui n’ont pas pu avoir d’enfants. Leur couple de domestiques, les Delmotte, leur a « donné » un de leurs deux fils (oui, deux seulement, à la même époque, mon ancêtre avait au moins sept enfants) mais pas « le bon » : René celui qui est en bonne santé, mais n’a aucune appétence pour la chose militaire (même monter à cheval est compliqué pour lui) et se destine à devenir notaire, pas Eugène, qui a une santé chancelante (mais dont les Pondorcy prennent soin aussi).
Ce n’est pas que l’arrivée du capitaine provoque des réactions en chaine, mais presque : les meurtres atroces se succèdent, et la police officiel (Cottin, un ancien officier rallié à la royauté) n’a qu’une envie : que le capitaine s’en aille, parce que les cadavres pleuvent depuis qu’il est ici. Et le capitaine Sabre, bien malgré lui, mettra à jour plusieurs secrets – dans tous les sens du terme. Il faut dire qu’il n’est pas le seul à vouloir faire toutes la lumière sur des secrets qui n’attendaient que cela, finalement : être révélés. Un secret qui commence à s’éventer ne reste pas longtemps un secret.
Pour les amateurs de romans policiers historiques, une série à découvrir.
édition du Palémon - 374 pages
Présentation de l’éditeur :
Paris, octobre 1815. Jérôme Blain, alias le capitaine Sabre, ancien officier de la Garde impériale gravement blessé à Waterloo, renaît à la vie. Dans un monde qui n’est plus le sien, il doit apprendre à survivre.
Sur les conseils de Vidocq, son associé, il ouvre l’Agence de l’Ours noir, en référence au célèbre bonnet. Sa première mission : retrouver la trace des diamants de Pauline Borghèse, soeur de l’Empereur, disparus sur le champ de bataille.
Alors que tous les indices désignent la Prusse, une piste le mène en Normandie, à l’ombre du château de Bizy, près de Vernon, où Jérôme a vécu enfant. Une mission des plus improbables et a priori impossible…
Mais « impossible » est absent du langage de la Garde impériale, même vaincue.
Mon avis :
Nous découvrons le capitaine Sabre, de son vrai nom Jérôme Blain. Nous le découvrons bien mal en point, sur le champ de bataille de Waterloo, puis nous le découvrons quelques mois plus tard, en pleine convalescence. Sa situation est assez douloureuse, et il n’a plus envie de voir sa femme se tuer à la tâche pour faire vivre le foyer – ils sont parents d’un petit garçon de quatre ans, Napoléon-Louis. Aussi, il ne peut se permettre de refuser le travail qu’on lui propose, même si c’est une mission secrète, même si son commanditaire niera, au cas où le capitaine Sabre serait pris, qu’il lui a confié cette mission. Blain est pourtant quasiment certain que cette mission est inutile, mais quand on n’a pas le choix….
J’ai appris beaucoup de choses sur la vie sous le premier empire et sous la Restauration, sans que ces éléments n’alourdissent l’intrigue. Pour les fidèles de l’empereur, pour ceux qui avaient les mêmes valeurs que lui, tout devient plus rude. Je ne parle même pas de la situation des orphelins, pour lesquels rien n’est prévu. Oui, la mortalité infantile était importante, mais ai-je vraiment besoin de préciser que survivre sans ses parents est plus que difficile ? Autre situation, plus complexe : comment se construire (même si l’on ne voyait pas les choses ainsi à l’époque) quand on a quatre parents ? René a été adopté par le colonel jean-Maxime Pondorcy et sa femme, qui n’ont pas pu avoir d’enfants. Leur couple de domestiques, les Delmotte, leur a « donné » un de leurs deux fils (oui, deux seulement, à la même époque, mon ancêtre avait au moins sept enfants) mais pas « le bon » : René celui qui est en bonne santé, mais n’a aucune appétence pour la chose militaire (même monter à cheval est compliqué pour lui) et se destine à devenir notaire, pas Eugène, qui a une santé chancelante (mais dont les Pondorcy prennent soin aussi).
Ce n’est pas que l’arrivée du capitaine provoque des réactions en chaine, mais presque : les meurtres atroces se succèdent, et la police officiel (Cottin, un ancien officier rallié à la royauté) n’a qu’une envie : que le capitaine s’en aille, parce que les cadavres pleuvent depuis qu’il est ici. Et le capitaine Sabre, bien malgré lui, mettra à jour plusieurs secrets – dans tous les sens du terme. Il faut dire qu’il n’est pas le seul à vouloir faire toutes la lumière sur des secrets qui n’attendaient que cela, finalement : être révélés. Un secret qui commence à s’éventer ne reste pas longtemps un secret.
Pour les amateurs de romans policiers historiques, une série à découvrir.
