merci Booksandsleepless pour cette présentation magnifique. Lire rien ne s'oppose à la nuit avant, mettait ou remettait d'autres niveaux dans les questions que tu te poses, à savoir : réalité ? fiction ? La force de ces deux livres, s'est que les résonances sont nombreuses pour chacun. Les livres viennent soulignés des questionnements enfouis, sous-jacents ou que nous traversons. Elle a réussi une prouesse magistrale je trouve. Il n'y aura pas de réponse sauf celle que chacun apportera en fonction de ce qu'il est....
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19 participants
DE VIGAN Delphine
BooksAndSleepless- LEH
- Message n°102
Re: DE VIGAN Delphine
Rien ne s'oppose à la nuit.
Avis : Suite à la lecture de D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan, j'ai décidé de m'attaquer au livre dont elle parle dans celui-ci qui est donc Rien ne s'oppose à la nuit, un roman en quelque sorte autobiographique où la narratrice raconte la mort de sa mère et essaye de se rapprocher d'elle en tentant de retracer sa vie dans les détails les plus déterminants. J'ai eu énormément de mal à me mettre dans cette lecture, car évidemment, elle n'est pas des plus simples, j'ai même hésité à arrêter ma lecture. A la fois parce qu'elle était dure, et qu'elle déteignait beaucoup trop sur mon humeur, et à la fois parce que je ne parvenais pas à poursuivre. Cependant, si je vous en fait une chronique aujourd'hui, c'est bien parce que j'ai réussi à aller jusqu'au bout ! J'ai notamment continué parce que j'aime l'écriture de cette auteure, à la fois dure, tendre, et très simple à lire. Pour différentes raisons, comme beaucoup de monde je pense, je me retrouve en elle. Elle a le don d'aller faire des sujets compliqués avec des phrases simples, compréhensibles de tous. J'ai été impressionné par la force que dégage cette famille, et je comprends mieux certaines réactions dans D'après une histoire vraie. Mettre à nu et aux yeux du monde des secrets de famille sont aussi difficile pour l'auteur, que pour la famille elle-même et les lecteurs. J'ai beaucoup de mal à dire si j'ai aimé ou non ce livre. Il n'est pas question d'avoir aimé selon moi. C'est une question de sensibilité et de réussir à comprendre ce qu'a voulu faire passer l'auteur : vouloir se rapprocher de sa mère par l'écriture, se soulager aussi, peut-être. Je ne peux pas faire une chronique avec des indications précises, pour éviter le spoil, mais aussi parce que je pense que ce genre de lecture dépend vraiment des personnes, mais je ne la conseillerai pas à des personnes fragiles ou encore en deuil. Tout simplement parce que c'est trop dur à lire, dans ce cas. Je continuerai probablement à lire les livres de cette auteure, mais pour l'instant, je préfère faire une pause. Lire les secrets de famille et la mort pendant autant de page, c'est quelque chose de physiquement et mentalement éprouvant.
Pinky- M
- Message n°103
Re: DE VIGAN Delphine
merci Booksandsleepless pour cette présentation, un livre choc en effet mais écrit avec sensibilité et sans jugement.
Pinky- M
- Message n°104
Re: DE VIGAN Delphine
LES LOYAUTÉS
Roman, édité chez Lattès en janvier 2018
208 pages
Résumé
« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révèlerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?"
Mon ressenti
C’est encore un coup de cœur pour ce livre et l’écriture de Delphine qui sait toucher, poignarder de façon très juste nos chaînes invisibles qui sont nos loyautés.
L’histoire de Théo est banale à souhait, pris dans la tourmente bienveillante (semble-t-il) de ses parents qui sont séparés depuis plus de 6 ans. Et pourtant, témoin muet de leur enfermement, de leur disqualification muette ou du refus du dialogue, Théo avance comme il peut. Il souffre et pour taire sa souffrance, il va se débrouiller pour l’annihiler.
Un livre qui m’a touchée personnellement et professionnellement. Aujourd’hui, pour sensibiliser des parents lorsque ceux-ci refusent de modifier leur vision des choses, j’utilise Théo et ce qu’il dit de sa souffrance lorsque ses parents ne l’ont pas protégé de leurs attitudes…
Encore une fois, Delphine sait trouver les mots justes pour faire vibrer les émotions sans jamais dénigrer ou juger qui que ce soit. Chacun trouve ses solutions pour ajuster son équilibre à ce qu’il vit.
A découvrir absolument
Roman, édité chez Lattès en janvier 2018
208 pages
Résumé
« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révèlerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?"
Mon ressenti
C’est encore un coup de cœur pour ce livre et l’écriture de Delphine qui sait toucher, poignarder de façon très juste nos chaînes invisibles qui sont nos loyautés.
L’histoire de Théo est banale à souhait, pris dans la tourmente bienveillante (semble-t-il) de ses parents qui sont séparés depuis plus de 6 ans. Et pourtant, témoin muet de leur enfermement, de leur disqualification muette ou du refus du dialogue, Théo avance comme il peut. Il souffre et pour taire sa souffrance, il va se débrouiller pour l’annihiler.
Un livre qui m’a touchée personnellement et professionnellement. Aujourd’hui, pour sensibiliser des parents lorsque ceux-ci refusent de modifier leur vision des choses, j’utilise Théo et ce qu’il dit de sa souffrance lorsque ses parents ne l’ont pas protégé de leurs attitudes…
Encore une fois, Delphine sait trouver les mots justes pour faire vibrer les émotions sans jamais dénigrer ou juger qui que ce soit. Chacun trouve ses solutions pour ajuster son équilibre à ce qu’il vit.
A découvrir absolument
Pinky- M
- Message n°106
Re: DE VIGAN Delphine
merci ratdebibliothèque pour ta visite, un livre évocateur et qui est universel
Pinky- M
- Message n°107
Re: DE VIGAN Delphine
LES GRATITUDES
Roman édité chez Lattès en mars 2019
192 pages
Résumé
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. Et la peur de mourir. Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »
Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.
Mon ressenti
Lâcher prise n’est simple pour personne et ce à différents niveaux dans tous les moments de notre vie. Pour Michka, c’est la fin du chemin et la perte incessante due à son âge, elle qui est cultivée, adore les livres, les mots la fuient de plus en plus.
Pour Marie qui est très proche de cette femme, elle ne sait plus comment être en lien avec elle, elle s’échappe de plus en plus.
Pour Jérôme, il est le lien et entame une course poursuite pour maintenir une communication, comment faire face à l’inévitable… ?
Avec les gratitudes, De Vigan avec brio, interroge nos liens aux personnes qui nous aident jour après jour à vivre, à être, à soutenir… Malgré un sujet lourd de sens, c’est avec délicatesse qu’elle arrive à faire monter l’émotion et l’intensité pour faire naître ce qui nous lie tous, ce sont nos douleurs d’enfance. Encore une fois, une belle leçon de vie, d’humilité et d’humanité : entre l’enfance et la vieillesse, il y a « nous » et la possibilité de remercier simplement ceux qui nous entourent.
Un coup de cœur
A découvrir
Roman édité chez Lattès en mars 2019
192 pages
Résumé
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. Et la peur de mourir. Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »
Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.
Mon ressenti
Lâcher prise n’est simple pour personne et ce à différents niveaux dans tous les moments de notre vie. Pour Michka, c’est la fin du chemin et la perte incessante due à son âge, elle qui est cultivée, adore les livres, les mots la fuient de plus en plus.
Pour Marie qui est très proche de cette femme, elle ne sait plus comment être en lien avec elle, elle s’échappe de plus en plus.
Pour Jérôme, il est le lien et entame une course poursuite pour maintenir une communication, comment faire face à l’inévitable… ?
Avec les gratitudes, De Vigan avec brio, interroge nos liens aux personnes qui nous aident jour après jour à vivre, à être, à soutenir… Malgré un sujet lourd de sens, c’est avec délicatesse qu’elle arrive à faire monter l’émotion et l’intensité pour faire naître ce qui nous lie tous, ce sont nos douleurs d’enfance. Encore une fois, une belle leçon de vie, d’humilité et d’humanité : entre l’enfance et la vieillesse, il y a « nous » et la possibilité de remercier simplement ceux qui nous entourent.
Un coup de cœur
A découvrir
Nina- ML
- Message n°108
Re: DE VIGAN Delphine
Merci Pinky pour cet avis : je ne l'ai pas lu, mais ma tante a beaucoup aimé ce livre.
poupinette07- LC
- Message n°110
DE VIGAN, Delphine
Je m'excuse d'ouvrir un sujet déjà existant mais je ne parviens pas à poster dessus. La page se bloque systématiquement avant la fin de page.
Les Heures souterraines, Delphine de Vigan, 249 pages, roman, éditions Le Livre de poche
Résumé : Mathilde et Thibault ne se connaissant pas. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai.
Les Heures souterraines, qui fut finaliste pour le prix Goncourt, est un roman vibrant sur les violences invisibles d’un monde privé de douceur, où l’on risque de se perdre, sans aucun bruit.
« Avec tendresse et légèreté, Delphine de Vigan met en scène deux personnes en détresse dans un Paris oppressant. » Robert Solé, Le Monde.
« Delphine de Vigan est un écrivain des ombres. Ses personnages voudraient s’aimer, n’y parviennent pas, renoncent trop facilement, se cognent contre les murs, se relèvent, avancent. » François Busnel, L’Express.
« Les Heures souterraines est ce roman contemporain qui nous raconte le ciel, comme notre fébrilité à attendre tout de la terre. » Yves Simon, Paris Match
Mon Avis : un homme et une femme, pris tous deux dans l’engrenage stressant et trop rapide de la vie. Leur chute, peu à peu, les entraîne dans un engrenage irrémédiable . Peuvent-ils en sortir indemnes ?
Le côté obscur d’une vie quand tout se ligue contre soi.
Le stress dans le travail est très bien décrit et comment il peut mener à des situations extrêmes.
Ce livre n'est pas très optimiste, c'est plutôt une belle opportunité manquée.
Ma Note :
Les Heures souterraines, Delphine de Vigan, 249 pages, roman, éditions Le Livre de poche
Résumé : Mathilde et Thibault ne se connaissant pas. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai.
Les Heures souterraines, qui fut finaliste pour le prix Goncourt, est un roman vibrant sur les violences invisibles d’un monde privé de douceur, où l’on risque de se perdre, sans aucun bruit.
« Avec tendresse et légèreté, Delphine de Vigan met en scène deux personnes en détresse dans un Paris oppressant. » Robert Solé, Le Monde.
« Delphine de Vigan est un écrivain des ombres. Ses personnages voudraient s’aimer, n’y parviennent pas, renoncent trop facilement, se cognent contre les murs, se relèvent, avancent. » François Busnel, L’Express.
« Les Heures souterraines est ce roman contemporain qui nous raconte le ciel, comme notre fébrilité à attendre tout de la terre. » Yves Simon, Paris Match
Mon Avis : un homme et une femme, pris tous deux dans l’engrenage stressant et trop rapide de la vie. Leur chute, peu à peu, les entraîne dans un engrenage irrémédiable . Peuvent-ils en sortir indemnes ?
Le côté obscur d’une vie quand tout se ligue contre soi.
Le stress dans le travail est très bien décrit et comment il peut mener à des situations extrêmes.
Ce livre n'est pas très optimiste, c'est plutôt une belle opportunité manquée.
Ma Note :
Pinky- M
- Message n°111
Re: DE VIGAN Delphine
merci Poupinette pour cette présentation, un livre qui nous permet de regarder peut être un peu plus attentivement ce qui pourrait nous arriver
poupinette07- LC
- Message n°112
Re: DE VIGAN Delphine
Pinky: oui et parfois, il suffit d'un rien pour tout faire basculer ...