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19 participants
DE VIGAN Delphine
Nina- ML
- Message n°26
Re: DE VIGAN Delphine
J'ai feuilleté le livre et j'ai été conquise par le peu que j'ai lu. J'espère trouver le temps ce weekend de le lire. En tout cas, la lecture de ton avis prouve que j'ai bien fait de l'acheter.
Pinky- M
- Message n°27
Re: DE VIGAN Delphine
tu as raison de t'écouter Caro, un moment plus propicecaro a écrit:J'ai eu un gros sentiment de pessimisme limite de desespoir à la lecture des "Heures souterraines", du coup je me dis que je ne le lirai pas si je ne me sens pas en forme.
c'est un bon investissement, j'espère qu'il te plaira NinaNina a écrit:J'ai feuilleté le livre et j'ai été conquise par le peu que j'ai lu. J'espère trouver le temps ce weekend de le lire. En tout cas, la lecture de ton avis prouve que j'ai bien fait de l'acheter.
Majuscule- LH
- Message n°28
Re: DE VIGAN Delphine
Je vais recevoir "Rien ne s'oppose à la nuit" grâce à un partenariat. Je suis ravie de lire des choses positives ! Et en plus la semaine prochaine, je vais sans doute discuter (si je ne fais pas ma timide) avec Mme De Vigan au Livre sur la place à Nancy ! hihi
Pinky- M
- Message n°29
Re: DE VIGAN Delphine
oh, la chance... petite veinarde Majuscule transmet lui le bonheur que j'ai eu de la lire et félicitation pour ce livre
merci Majuscule
merci Majuscule
Nina- ML
- Message n°30
Re: DE VIGAN Delphine
éditions J'ai lu - 125 pages.
Mon résumé :
Le nom de Laure rime désormais avec Danger de mort. Parce qu'elle ne pèse que 38 kilos pour 1 m 75. Elle accepte son hospitalisation dans une unité spécialisée. Ce roman est le récit d'une renaissance.
Mon avis :
Premier roman de Delphine de Vigan, cette oeuvre est une claque - sans doute, mon expérience de l'anorexie y est pour quelque chose. Déjà, l'auteur nous emporte par un style unique, sans chichi ni misérabilisme. Elle dit les choses, elle les analyse, presque avec froideur, sans fierté, sans pitié, sans juger : ceux dont elle a cotoyé le quotidien méritent mieux.
Elle montre le corps dans ce qu'il a de plus nu, de plus intime. Pourquoi, un jour, décide-t-on de ne plus se nourrir ? Si Laure, peu à peu, trouve une réponse à son interrogation, à ses colères, elle sait que tous n'y parviendront pas, et s'ils y parviennent, ils ne le diront sans doute pas à leurs proches. Ce qui sauve Laure, à mon avis ? Sa colère. Tant qu'elle est en colère, elle est vivante, paradoxalement. Même si elle a cherché à épuiser son corps par tous les moyens(quelle justesse dans ses descriptions), si elle se rappelle ce qui l'a mené à cet état, même si elle se rebelle, l'étincelle de vie n'a pas quitté Laure. Ses fugues, au lieu d'être des tentations de rechuter, sont l'expression de son désir de reprendre sa vie en mains (ne nous leurrons pas : la guérison est très lente, même quand le corps semble être guéri, la tentation et la douleur restent longtemps présentes).
Bien sûr, après la lecture de Rien ne s'oppose à la nuit, certaines pages prennent une autre résonnance. Déjà, elle évoque la "folie" de sa mère, leur difficulté à vivre, son sentiment de culpabilité pour avoir "abandonné" sa petite soeur. J'aimerai parler de "jeu subtil de dévoilement" puisque Delphine de Vigan s'est doublement mise à distance en utilisant un narrateur à la troisième personne et en optant pour un pseudonyme, mais ces termes sont trop littéraires par rapport à la force de ce récit.
N'hésitez pas : lisez-le.
Pinky- M
- Message n°31
Re: DE VIGAN Delphine
elle évoque son expérience personnelle et sa lente guérison... l'écriture prend tout son sens pour elle
merci Nina, il est noté dans mon carnet
merci Nina, il est noté dans mon carnet
Nina- ML
- Message n°33
Re: DE VIGAN Delphine
Rien de s'oppose à la nuit.
Mon avis :
J’ai lu ce roman il y a plus de trois semaines, et j’éprouve le plus grand mal à me détacher de lui. Je le feuillette souvent, et je le conseille à toutes mes amies.
Ce livre n’est pas un coup de cœur, il est un électrochoc. Chacun réagira différemment selon son histoire familiale. Pour ma part, j’ai repris mes recherches généalogiques (autant vous dire que comme le nœud du problème se situe entre 1844 et 1913, les résultats ne sont pas garantis).
Delphine de Vigan nous montre d’abord comment l’écriture de ce livre s’est imposée à elle, comme une nécessité. Elle montre comment l’ombre de sa mère a toujours été là, même dans ses ouvrages dont elle paraît absente. Elle raconte ses interrogations, appréhendant les réactions de sa famille à la publication du livre et surtout à la révélation des secrets qu’elle a mis à jour.
Son but n’est pas tant de savoir ce qui a poussé sa mère à mettre fin à ses jours, mais ce(ux) qui a causé sa folie et son internement, à l’âge de 33 ans, âge christique. Delphine de Vigan montre la difficulté d’écrire sur le réel. Les témoignages sont nombreux, se recoupent parfois, mais sont rarement identiques. Elle parle aussi de la difficulté de ne pas romancer ce qu’elle écrit, de ne pas sombrer dans un lyrisme facile, totalement inapproprié selon elle.
Bien qu’elle parle de faits très intimes, je n’ai jamais ressenti un sentiment de voyeurisme ou d’impudeur, grâce à la force qui imprègne son écriture. Je ne suis pas une adepte forcenée de la psycho-généalogie, pourtant la répétition de certains faits, de génération en génération, sont troublants et je ne sais pas si l’auteur en était consciente.
Ce livre ne se chronique pas, il se lit.
Mon avis :
J’ai lu ce roman il y a plus de trois semaines, et j’éprouve le plus grand mal à me détacher de lui. Je le feuillette souvent, et je le conseille à toutes mes amies.
Ce livre n’est pas un coup de cœur, il est un électrochoc. Chacun réagira différemment selon son histoire familiale. Pour ma part, j’ai repris mes recherches généalogiques (autant vous dire que comme le nœud du problème se situe entre 1844 et 1913, les résultats ne sont pas garantis).
Delphine de Vigan nous montre d’abord comment l’écriture de ce livre s’est imposée à elle, comme une nécessité. Elle montre comment l’ombre de sa mère a toujours été là, même dans ses ouvrages dont elle paraît absente. Elle raconte ses interrogations, appréhendant les réactions de sa famille à la publication du livre et surtout à la révélation des secrets qu’elle a mis à jour.
Son but n’est pas tant de savoir ce qui a poussé sa mère à mettre fin à ses jours, mais ce(ux) qui a causé sa folie et son internement, à l’âge de 33 ans, âge christique. Delphine de Vigan montre la difficulté d’écrire sur le réel. Les témoignages sont nombreux, se recoupent parfois, mais sont rarement identiques. Elle parle aussi de la difficulté de ne pas romancer ce qu’elle écrit, de ne pas sombrer dans un lyrisme facile, totalement inapproprié selon elle.
Bien qu’elle parle de faits très intimes, je n’ai jamais ressenti un sentiment de voyeurisme ou d’impudeur, grâce à la force qui imprègne son écriture. Je ne suis pas une adepte forcenée de la psycho-généalogie, pourtant la répétition de certains faits, de génération en génération, sont troublants et je ne sais pas si l’auteur en était consciente.
Ce livre ne se chronique pas, il se lit.
Pinky- M
- Message n°34
Re: DE VIGAN Delphine
un grand coup de cœur pour moi aussi pour ce livre , de nombreuses résonances se télescopent avec notre propre histoire familiale. C'est génial ta recherche de ton arbre généalogique... bonnes découvertes
malo- LA
- Message n°35
Rien ne s'oppose à la nuit
A peine tournée la dernière page, une vague d'émotions me submerge, je suis toute retournée par ce récit.
L'auteur nous livre l'histoire de sa mère; Son enfance, sa vie de femme, sa maladie, tout ceci avec une grande pudeur.
Delphine De Vigan veut comprendre la raison du suicide de sa mère Lucile...
Lucile, petite fille solitaire au milieu d'une grande fratrie de neuf enfants.
Lucile, prisonnière de ses peurs.
Mais quel est donc ce mal qui la ronge ?
Delphine De Vigan va retracer le parcours de sa mère, de l'enfance à son suicide, nous allons suivre les étapes de la descente aux enfers de Lucile.
En parallèle l'auteur nous confie ses interrogations quant à l'écriture de son livre.
Comment sa famille va t-elle réagir face à certains secrets?
Comment rendre public le comportement douteux de son grand-père sans heurter son entourage ?
Delphine De Vigan couche ses mots sur le papier avec une extrême pudeur, sans voyeurisme.
Elle nous fait partager ses sentiments face à cette mère malade et absente. Des sentiments ambigus qui passent par un rejet mêlé d'amour.
Un livre bouleversant, marquant qui me restera longtemps en mémoire.
C'est un véritable coup de cœur pour moi.
Nina- ML
- Message n°36
Re: DE VIGAN Delphine
@ Malo : je suis ravie que tu aies aimé ce livre toi aussi.
@ Pinky : j'ai fait beaucoup de découvertes, je suis remontée jusqu'en 1698 sur certaines branches. Mes recherches ont soulevé plus de questions que je n'ai trouvé de réponses.
@ Pinky : j'ai fait beaucoup de découvertes, je suis remontée jusqu'en 1698 sur certaines branches. Mes recherches ont soulevé plus de questions que je n'ai trouvé de réponses.
Pinky- M
- Message n°37
Re: DE VIGAN Delphine
Nina a écrit:@ Malo : je suis ravie que tu aies aimé ce livre toi aussi.
@ Pinky : j'ai fait beaucoup de découvertes, je suis remontée jusqu'en 1698 sur certaines branches. Mes recherches ont soulevé plus de questions que je n'ai trouvé de réponses.
je me doute bien Nina, mais c'est passionnant !
Mazza- ML
- Message n°38
Re: DE VIGAN Delphine
Je suis touchee par vos avis sur ce livre. Ca me donne vraiment envi de le lire. Merci pour vos resumés et avis!
Ellénore- LEH
- Message n°39
Re: DE VIGAN Delphine
Ayant acheté Rien ne s'oppose à la nuit hier (j'avais entendu de bonnes critiques à son sujet), je comptais m'y plonger dès demain. Je suis donc venue voir si certaines ici l'avaient lu et ce qu'elles en avaient pensé. L'avis de Pinky, Nina et Malo confirment mon envie de lire ce roman. Mais, "malheureusement", je vais devoir attendre quelques jours (enfin, je viens tout juste de prendre cette décision). En lisant vos avis, je sens bien que c'est un livre que je ne réussirai pas à lâcher et je préfère avoir la tête libre, être libérée du boulot et donc en week-end pour être totalement immergée dans cette histoire de famille.
Merci à vous pour ces critiques intéressantes. Je ne sais pas comment vous faites. J'ai toujours beaucoup de mal à exprimer avec des mots mes lectures, les sentiments éprouvés. Bravo à vous, vous donnez vraiment envie de lire.
Merci à vous pour ces critiques intéressantes. Je ne sais pas comment vous faites. J'ai toujours beaucoup de mal à exprimer avec des mots mes lectures, les sentiments éprouvés. Bravo à vous, vous donnez vraiment envie de lire.
Pinky- M
- Message n°40
Re: DE VIGAN Delphine
merci Ellénore mais tu sais quand tu aimes un livre il est facile de donner envie, dire simplement avec quelles émotions tu es, et le tour est joué
malo- LA
- Message n°41
Re: DE VIGAN Delphine
Merci Ellénore
Pour ma part, j'ai tellement apprécié cette lecture qu'il m'a été plus facile de faire une critique...
J’ai laissé parler mes émotions.
Je te souhaite une bonne lecture avec ce livre.
Pour ma part, j'ai tellement apprécié cette lecture qu'il m'a été plus facile de faire une critique...
J’ai laissé parler mes émotions.
Je te souhaite une bonne lecture avec ce livre.
Ellénore- LEH
- Message n°42
Re: DE VIGAN Delphine
Je reviendrai donc sur ce fil dans quelques jours, et j'essaierai de vous donner mon avis en détail.
Majuscule- LH
- Message n°44
Re: DE VIGAN Delphine
Rien ne s'oppose à la nuit
Un jour de janvier, Delphine De Vigan découvre sa mère morte. Le décès d’une mère est évidement épouvantable, surtout quand il s’agit d’un suicide. Des questions de posent. Delphine décide alors d’écrire un livre sur sa mère pour comprendre le geste, pour répondre aux questions restées sans réponse.
Au début, j’ai pensé que ce livre était une énième auto-thérapie-psychologique ( ça l’est un peu quand même) ou histoire de famille scandaleuse, mais quelque chose m’attirait à parcourir les pages.
Delphine a fait un travail énorme : interroger les membres de sa famille, fouiller dans les éléments de chacun pour y trouver des réponses, ou la faille de quelconque secret. Elle s’est faite violence dans ces recherches. Replonger dans les douleurs incurables de sa famille qui compte un nombre impressionnant ! de suicides, ou de morts ou de choses inavouables.
Delphine nous parle de sa mère, SA Lucile : une première partie où l’on découvre l’enfance, la famille jusqu’à l’âge adulte. En deuxième partie, Lucile est perdue, malade, atteint la folie. Puis vient la troisième partie d’espoir mais où tout s’écroule sans crier gare.
Lucile. Prénom répété des milliers de fois dans ce livre. Un ou deux Maman quand elle n’est déjà plus là. Lucile est une personne, un tiers. Elle n’est pas souvent considéré comme «Maman». Beaucoup d’anaphores avec le prénom.
La douleur, la perte, le fait de perdre de pied pour suivre Lucile, tous ces sentiments se ressentent dans l’écriture de Delphine. Chaque mot est pesé pour bien refléter la sensation.
Mais Lucile m’a paru autre. Je l’ai vu fantôme ou esprit vagabond : quelque chose de fantomatique entre en elle dès l’adolescence et ne la quittera plus. J’ai eu l’image d’un corps présent, réagissant, vivant mais sans esprit. Lucile était là seulement physiquement.
Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre. Il est à la fois bouleversant et dérangeant. Nous lecteur, avons le rôle d’espion, de petite souris qui s’introduit dans une grande famille et ses fracas. Trop de choses inavouables et douloureuses ressortent dans ce livre et cela devrait rester dans la sphère privée.
Rien ne s’oppose à la nuit, Rien ne justifie… (dit la chanson): Alors pourquoi chercher des réponses à des questions trop lourdes quand il n’y en a pas. Comprendre Lucile est impossible…
Un jour de janvier, Delphine De Vigan découvre sa mère morte. Le décès d’une mère est évidement épouvantable, surtout quand il s’agit d’un suicide. Des questions de posent. Delphine décide alors d’écrire un livre sur sa mère pour comprendre le geste, pour répondre aux questions restées sans réponse.
Au début, j’ai pensé que ce livre était une énième auto-thérapie-psychologique ( ça l’est un peu quand même) ou histoire de famille scandaleuse, mais quelque chose m’attirait à parcourir les pages.
Delphine a fait un travail énorme : interroger les membres de sa famille, fouiller dans les éléments de chacun pour y trouver des réponses, ou la faille de quelconque secret. Elle s’est faite violence dans ces recherches. Replonger dans les douleurs incurables de sa famille qui compte un nombre impressionnant ! de suicides, ou de morts ou de choses inavouables.
Delphine nous parle de sa mère, SA Lucile : une première partie où l’on découvre l’enfance, la famille jusqu’à l’âge adulte. En deuxième partie, Lucile est perdue, malade, atteint la folie. Puis vient la troisième partie d’espoir mais où tout s’écroule sans crier gare.
Lucile. Prénom répété des milliers de fois dans ce livre. Un ou deux Maman quand elle n’est déjà plus là. Lucile est une personne, un tiers. Elle n’est pas souvent considéré comme «Maman». Beaucoup d’anaphores avec le prénom.
La douleur, la perte, le fait de perdre de pied pour suivre Lucile, tous ces sentiments se ressentent dans l’écriture de Delphine. Chaque mot est pesé pour bien refléter la sensation.
Mais Lucile m’a paru autre. Je l’ai vu fantôme ou esprit vagabond : quelque chose de fantomatique entre en elle dès l’adolescence et ne la quittera plus. J’ai eu l’image d’un corps présent, réagissant, vivant mais sans esprit. Lucile était là seulement physiquement.
Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre. Il est à la fois bouleversant et dérangeant. Nous lecteur, avons le rôle d’espion, de petite souris qui s’introduit dans une grande famille et ses fracas. Trop de choses inavouables et douloureuses ressortent dans ce livre et cela devrait rester dans la sphère privée.
Rien ne s’oppose à la nuit, Rien ne justifie… (dit la chanson): Alors pourquoi chercher des réponses à des questions trop lourdes quand il n’y en a pas. Comprendre Lucile est impossible…
Pinky- M
- Message n°45
Re: DE VIGAN Delphine
Majuscule a écrit:[b]
Rien ne s’oppose à la nuit, Rien ne justifie… (dit la chanson): Alors pourquoi chercher des réponses à des questions trop lourdes quand il n’y en a pas. Comprendre Lucile est impossible…
tout simplement pour mieux se comprendre et savoir d'où on vient, mais je pense aussi que c'est une manière de s'acquitter d'un passé ou d'une dette familiale. L'idée que le mot maman ne soit peu prononcer renforce le fait que maman est bien ma mère, qu'elle a été absente à une époque et la nommée Lucile la différencie de Delphine...
Cyndie- A
- Message n°46
Re: DE VIGAN Delphine
Ce livre m'intrigue énormément et malgré le fait que je ne suis pas habitué a ce genre de lecture je me dis que je testerais bien mais pour cela il faudrait que je l'achete et je n'en ai malheureusement pas les moyens en ce moment. Je me le note dans un coin Merci les filles
Majuscule- LH
- Message n°47
Re: DE VIGAN Delphine
Pinky a écrit:Majuscule a écrit:[b]
Rien ne s’oppose à la nuit, Rien ne justifie… (dit la chanson): Alors pourquoi chercher des réponses à des questions trop lourdes quand il n’y en a pas. Comprendre Lucile est impossible…
tout simplement pour mieux se comprendre et savoir d'où on vient, mais je pense aussi que c'est une manière de s'acquitter d'un passé ou d'une dette familiale. L'idée que le mot maman ne soit peu prononcer renforce le fait que maman est bien ma mère, qu'elle a été absente à une époque et la nommée Lucile la différencie de Delphine...
A t-on besoin de faire un livre pour "étaler" cette dette familiale ? Cette recherche est vraiment personnelle et j'ai du mal dans le fait que c'est rendu publique.
Et sinon, pour le rôle de mère de Lucile, j'avoue ne pas l'avoir trouvé, j'ai vraiment eu l'impression d'un personnage et non d'une personne - peut-être est-ce justement cette différenciation dont tu parles ?
Pinky- M
- Message n°48
Re: DE VIGAN Delphine
étaler n'est pas le bon mot à mon sens, elle tente de mettre en perspective l'histoire de sa mère, devenue mère elle aussi, elle essaye de ne pas transmettre un traumatisme à ses enfants et par le même, l'histoire de sa mère ou de Lucile, lui permet de rejoindre à la fois la mère, la femme et l'enfant... et de voir comme dans un miroir, qu'elles sont toutes les deux dissemblables tout en partageant un même passé.
C'est aussi très constructif de voir que Delphine ou comme Lucile ont une sacré force et de nombreuses ressources !
Je comprends ton point de vue, Majuscule, mais je n'ai pas ressenti pour ma part de voyeurisme, je trouve que Delphine raconte tout en finesse et en pudeur.
C'est aussi très constructif de voir que Delphine ou comme Lucile ont une sacré force et de nombreuses ressources !
Je comprends ton point de vue, Majuscule, mais je n'ai pas ressenti pour ma part de voyeurisme, je trouve que Delphine raconte tout en finesse et en pudeur.
Majuscule- LH
- Message n°49
Re: DE VIGAN Delphine
Comme quoi on peut avoir plusieurs visions sur ce livre. Et moi aussi je comprends ton point de vue quelque part.