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19 participants
DE VIGAN Delphine
armorick- ML
- Message n°51
Re: DE VIGAN Delphine
Je vais essayé de l'emprunter à la bibliothèque dans l'ensemble les critiques sont bonnes, je vous dirai ce que j'en pense...
Pinky- M
- Message n°52
Re: DE VIGAN Delphine
c'est une bonne idée Armorick et je serai contente d'échanger avec toi autour de ce livre
caro- ML
- Message n°53
Re: DE VIGAN Delphine
"Rien ne s'oppose à la nuit"
Editeur : JC Lattès - 2011
Pages :437 p.
Genre : Roman contemporain
Résumé quatrième de couverture :
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Avis :
Delphine de Vigan a pour moi un incroyable talent d'écrivain, impossible de ne pas se laisser emporter par son écriture. Et ce roman ne déroge pas à la règle, je le trouve plus intimiste que "Les Heures souterraines" mais il faut dire aussi qu'elle parle de sa famille. Et quelle famille ! Quel plaisir de la découvrir dans la première partie du roman, celle que j'ai préférée ; on a l'impression de suivre des personnages de fiction et pourtant il s'agit de personnes réelles. Et c'est étrange mais je me suis identifiée et j'ai identifié ma famille à celle de l'auteure. Pourtant, elles n'ont pas grand-chose à voir l'une avec l'autre. Je n'ai, heureusement, pas connu autant de drames familiaux. C'est ça qui est incroyable avec ce roman, c'est de pouvoir tellement approcher les personnages qu'on s'identifie à eux.
Je ne reviendrai pas sur le talent de l'auteure pour décrire les sentiments, sa mère et sa famille. Tous ceux qui l'ont lu ont bien décrit cela.
J'aime aussi beaucoup le fait que Delphine de Vigan nous fasse partager ses doutes en tant qu'écrivain. On retrouve cela chez Foenkinos et Laurent Binet quand ils sont obligés d'écrire sur des faits réels, qui les concernent ou pas. Qu'ai-je le droit d'écrire, quelle part laisser à la fiction et à l'objectivité, comment ne pas mettre ses propres sentiments dans un roman ? Exercice d'autant plus difficile quand il s'agit de sa propre famille. D'ailleurs, Delphine de Vigan a des craintes concernant les réactions de sa famille mais elle sait qu'elle s'est engagée sur un chemin qu'elle devra suivre jusqu'au bout.
J'ai un peu moins aimé la seconde partie car je quittais avec beaucoup de regret la famille de l'auteure et j'aurai aimé en lire encore des pages et des pages.
En tout cas, si ce n'est pas un coup de coeur c'est un livre magnifique.
Pinky- M
- Message n°56
Re: DE VIGAN Delphine
contente que tu ais apprécié cette lecture Caro merci pour cet avis
Majuscule- LH
- Message n°58
Re: DE VIGAN Delphine
Moi aussi j'avais bien apprécié la première partie ! bel avis chère Caro !
Keana- ML
- Message n°60
Re: DE VIGAN Delphine
No et moi
Auteur: Delphine De Vigan
Edition: Le livre de poche
Pages: 248
Roman contemporain
Quatrième de couverture
« Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur. D. V.
Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu'elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
Mais nul n'est à l'abri... »
Mon avis
Humaine. C’est le mot qui me vient en pensant à cette histoire ; terriblement humaine, avec ses bons côtés comme ses mauvais. Cette histoire peut ne pas paraître réaliste, on se demande comment Lou peut se lier d’amitié avec No, mais en lisant le livre on comprend. Et on se dit qu’il faudrait être un peu plus comme Lou. Son regard plein de naïveté, d’indulgence, et surtout le plus important sans jamais juger. Elle est prête à tendre la main, car elle se retrouve un peu en No, elles partagent un bout d’autoroute ensemble. Comme le dit souvent No « On sera toujours ensemble, hein Lou ? ». Une amitié hors du commun va alors naître de cette rencontre si improbable.
Ca nous amène à réfléchir sur la condition humaine, comme dit Lou, on est capable de faire des grattes ciel de 600 mètres, on est aussi capable de laisser dormir des gens dehors. Je n’ai noté aucune phrase pourtant beaucoup m’ont interpellées, m’ont marquées.
Il y a des personnages forts, je parlerais de deux en particulier. No tout d’abord, forte et si faible en même temps, pleine de fierté, c’est comme une carapace envers les autres, ceux qui se permettent de la juger. Cette fameuse carapace va petit à petit se fisurer avec Lou. Puis il y a la mère de Lou, au début on ne comprend pas pourquoi elle passe ses journées à ne rien faire, dans le noir, où alors à regarder la télé, sans vraiment le faire. Et le passage qui nous explique le pourquoi de son comportement nous éclaire tout d’un coup.
Voilà un coup de cœur pour ce livre touchant, plein d’espoir et en même temps si triste ; humain, comme je le disais au début. Donc .
Keana- ML
- Message n°63
Re: DE VIGAN Delphine
Je suis contente, Pinky, que mon avis, ce que j'en ai pensé, soit partagé.
Any, je pense que la plupart de ceux qui ont lu ce livre l'ont adoré, il fait tellement réfléchir tout en étant simple d'accès, de part son écriture, et ses personnages forts.
Merci de votre visite à toutes les deux !
Any, je pense que la plupart de ceux qui ont lu ce livre l'ont adoré, il fait tellement réfléchir tout en étant simple d'accès, de part son écriture, et ses personnages forts.
Merci de votre visite à toutes les deux !
Pinky- M
- Message n°64
Re: DE VIGAN Delphine
JOURS SANS FAIM
Roman
124 pages, édité et réédité chez j’ai lu en mars 2012
Résumé
Jours sans faim est le premier roman de Delphine de Vigan, publié en 2001. Elle est l'auteur des Jolis garçons et de Un soir de décembre, unanimement salués par la critique. Son dentier roman, No et moi, a été nommé " révélation de l'année 2007" par Lire et a reçu le prix des Libraires 2008.
Mon ressenti
Je ressors de cette lecture avec un sentiment de mal-être par tant de souffrances, et aussi parce que peut-être parce que j’ai du mal à « rejoindre » Laure dans son mal-être.
Delphine dans ce premier roman aborde déjà ce que deviendra « rien ne s’oppose à la nuit », comment la souffrance peut prendre racine jusqu’à faire perdre la raison. Elle a déjà une puissance dans l’écriture qui fait mouche, qui nomme sans détour les mécanismes trompeurs dans lesquels on peut s’enferrer pour mieux se perdre. C’est toujours avec sensibilité teintée d’humour parfois qu’elle parle de ce mal profond qu’est l’anorexie.
C’est aussi un livre plein d’espoir tant dans les rencontres d’autres patients mais surtout dans le cheminement et la guérison.
un grand merci à Nina
Roman
124 pages, édité et réédité chez j’ai lu en mars 2012
Résumé
Jours sans faim est le premier roman de Delphine de Vigan, publié en 2001. Elle est l'auteur des Jolis garçons et de Un soir de décembre, unanimement salués par la critique. Son dentier roman, No et moi, a été nommé " révélation de l'année 2007" par Lire et a reçu le prix des Libraires 2008.
Mon ressenti
Je ressors de cette lecture avec un sentiment de mal-être par tant de souffrances, et aussi parce que peut-être parce que j’ai du mal à « rejoindre » Laure dans son mal-être.
Delphine dans ce premier roman aborde déjà ce que deviendra « rien ne s’oppose à la nuit », comment la souffrance peut prendre racine jusqu’à faire perdre la raison. Elle a déjà une puissance dans l’écriture qui fait mouche, qui nomme sans détour les mécanismes trompeurs dans lesquels on peut s’enferrer pour mieux se perdre. C’est toujours avec sensibilité teintée d’humour parfois qu’elle parle de ce mal profond qu’est l’anorexie.
C’est aussi un livre plein d’espoir tant dans les rencontres d’autres patients mais surtout dans le cheminement et la guérison.
un grand merci à Nina
Nina- ML
- Message n°65
Re: DE VIGAN Delphine
De rien Pinky.
Rien ne s'oppose à la nuit et Jours sans faim sont vraiment des livres qui se répondent l'un l'autre.
Rien ne s'oppose à la nuit et Jours sans faim sont vraiment des livres qui se répondent l'un l'autre.
Pinky- M
- Message n°66
Re: DE VIGAN Delphine
tout à fait Nina, entre les deux, il y a quelques années et l'auteure a bien mûri et peaufiné son style...
excellent
excellent
Pinky- M
- Message n°69
Re: DE VIGAN Delphine
un soir de décembre
Roman, édité chez point en janvier 2007
194 pages
Résumé
Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l'envie d'écrire, le premier roman, le succès, les lettres d'admirateurs... Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d'une passion ancienne qu'il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l'écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive, et trompeuse.
Mon ressenti
C’est magnifique, époustouflant, une claque ! J’ai adoré ! Trois histoires qui n’en font qu’une : trois moments différents dans la vie d’un homme. Ce sont ces mots posés sur une page qui vont réveiller la mémoire, par des jeux de miroir et de résonance. Pas de salut, des questions dont il faut trouver les réponses au risque de se perdre encore ou à nouveau. Le drame est là et pourtant, il semblait si bien tu et terré.
Se connait-on ? Nos relations ont-elles toutes un point final ? Comment nous séparons-nous de l’autre ou d’un autre ? La prise de conscience parfois peut faire mal mais elle se révèle toujours salutaire. Une introspection autour du désir, de la rencontre menée avec force qui ranime en se télescopant de nombreuses questions.
L’acte d’écrire : est-il un acte solitaire qui rend seul et éloigne des autres ? Une introspection personnelle ? Une libération ? Une manière de se raconter ? J’aime beaucoup écrire, et je passe beaucoup de temps à correspondre… cette histoire somme toute banale est venue me toucher à bien des égards par sa simplicité mais surtout par la finesse de la description, des mots choisis. Cette banalité me parle, car ce sont des personnes comme nous tous, ces inconnus qui font tourner le monde. Je me suis reconnue à certains moments dans ces questionnements posés habillement et qui viennent subrepticement créer une sensation de mal-être. La ronde des mots est telle, que les pages se tournent sur ces mots emprunts de souffrances identifiées. La gêne s’estompe car je suis guidée par la justesse du ton. J’ai beaucoup aimé les lettres, ce sont de très beaux textes.
A découvrir absolument
Roman, édité chez point en janvier 2007
194 pages
Résumé
Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l'envie d'écrire, le premier roman, le succès, les lettres d'admirateurs... Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d'une passion ancienne qu'il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l'écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive, et trompeuse.
Mon ressenti
C’est magnifique, époustouflant, une claque ! J’ai adoré ! Trois histoires qui n’en font qu’une : trois moments différents dans la vie d’un homme. Ce sont ces mots posés sur une page qui vont réveiller la mémoire, par des jeux de miroir et de résonance. Pas de salut, des questions dont il faut trouver les réponses au risque de se perdre encore ou à nouveau. Le drame est là et pourtant, il semblait si bien tu et terré.
Se connait-on ? Nos relations ont-elles toutes un point final ? Comment nous séparons-nous de l’autre ou d’un autre ? La prise de conscience parfois peut faire mal mais elle se révèle toujours salutaire. Une introspection autour du désir, de la rencontre menée avec force qui ranime en se télescopant de nombreuses questions.
L’acte d’écrire : est-il un acte solitaire qui rend seul et éloigne des autres ? Une introspection personnelle ? Une libération ? Une manière de se raconter ? J’aime beaucoup écrire, et je passe beaucoup de temps à correspondre… cette histoire somme toute banale est venue me toucher à bien des égards par sa simplicité mais surtout par la finesse de la description, des mots choisis. Cette banalité me parle, car ce sont des personnes comme nous tous, ces inconnus qui font tourner le monde. Je me suis reconnue à certains moments dans ces questionnements posés habillement et qui viennent subrepticement créer une sensation de mal-être. La ronde des mots est telle, que les pages se tournent sur ces mots emprunts de souffrances identifiées. La gêne s’estompe car je suis guidée par la justesse du ton. J’ai beaucoup aimé les lettres, ce sont de très beaux textes.
A découvrir absolument