Mma Ramotswe Détective.
éditions 10/18 - 250 pages.
Quatrième de couverture :
Divorcée d'un mari trompettiste porté sur la bouteille, Precious Ramotswe est bien décidée à ne plus céder aux mirages de l'amour ! J.L.B. Maketoni, gentleman garagiste, lui fait pourtant les yeux doux mais l'inénarrable "Mma" a un projet en tête... Un beau jour, elle se jette à l'eau et ouvre à Gaborone, capitale du Botswana, son pays bien-aimé, la première agence de détectives strictement au féminin. En compagnie de son assistante, Mma Makutsi, elle déclare la guerre aux maris en fuite et aux escrocs sans vergogne. Ne reculant devant aucun danger, elle s'attaquera même à la sorcellerie, le grand tabou de l'Afrique. Mma Ramotswe mène ses enquêtes tambour battant, sous les yeux de son soupirant favori... et pour notre plus grand plaisir.
Mon avis :
Première lecture de cet auteur, né en Rhodésie et vivant à Edimbourgh, premier livre d'une série, bref, lecture déterminante pour la suite de mes relations littéraires avec Alexander McCall Smith.
Une certitude : il aime l'Afrique sur lequel il jette un regard tendre et réaliste. Il aime ses personnages à la franchise détonnante, que ce soit J.L.B. Maketoni ou surtout Mma Ramotswe, première femme détective du Bostawana. C'est dire à quel point Precious sait ce qu'elle veut. Ses forces ? Avoir survécu aux épreuves qu'elle a traversées, même si la douleur est là et vient la retrouver, surtout quand elle enquête sur une affaire délicate. Avoir été aimée pendant toute son enfance, son adolescence et le début de sa vie d'adulte par son père, pour qui elle était vraiment "Precious", et avoir trouvé une mère de substitution en la personne de la cousine de son père. Après un premier chapitre intitulé juste "le papa", Obed Ramotswe prend le parole dans le deuxième chapitre, nous racontant sa vie et la vie quotidienne au Botswana et en dehors de ses frontières pour qui voulait travailler. Honnêteté et humilité sont les deux maîtres mots de son histoire, qui rejoint celle de sa fille : ce n'est pas parce qu'Obed est mort qu'il n'est plus présent dans sa vie et dans sa mémoire.
Contrairement aux autres auteurs qui nous montrent rarement les débuts de leur détective fétiche, Alexander McCall Smith nous raconte les toutes premières enquêtes de Mma Ramotswe, et nous montre comment exercer ce métier Au Botswana, pas si différent de notre Europe pour certaines affaires, osant toucher à des tabous africains pour d'autres. Mma, au physique parfaitement assumé (et pourquoi ne l'assumerait-elle pas, je vous le demande un peu ?) accorde une oreille attentive à tous ses clients, élabore à chaque fois une stratégie pour résoudre l'enquête et y parvient - quitte à subir après cela un client mécontent (certaines personnes ne savent pas ce qu'elles veulent). Le roman lorgne vers les maîtres du genre : Mma elle-même se réclame d'Agatha Christie, et a vérifié ses méthodes (elle possède un instinct très sûr) dans un manuel de détective privé.
Mma Ramotswe est un roman policier tendre et émouvant.
éditions 10/18 - 250 pages.
Quatrième de couverture :
Divorcée d'un mari trompettiste porté sur la bouteille, Precious Ramotswe est bien décidée à ne plus céder aux mirages de l'amour ! J.L.B. Maketoni, gentleman garagiste, lui fait pourtant les yeux doux mais l'inénarrable "Mma" a un projet en tête... Un beau jour, elle se jette à l'eau et ouvre à Gaborone, capitale du Botswana, son pays bien-aimé, la première agence de détectives strictement au féminin. En compagnie de son assistante, Mma Makutsi, elle déclare la guerre aux maris en fuite et aux escrocs sans vergogne. Ne reculant devant aucun danger, elle s'attaquera même à la sorcellerie, le grand tabou de l'Afrique. Mma Ramotswe mène ses enquêtes tambour battant, sous les yeux de son soupirant favori... et pour notre plus grand plaisir.
Mon avis :
Première lecture de cet auteur, né en Rhodésie et vivant à Edimbourgh, premier livre d'une série, bref, lecture déterminante pour la suite de mes relations littéraires avec Alexander McCall Smith.
Une certitude : il aime l'Afrique sur lequel il jette un regard tendre et réaliste. Il aime ses personnages à la franchise détonnante, que ce soit J.L.B. Maketoni ou surtout Mma Ramotswe, première femme détective du Bostawana. C'est dire à quel point Precious sait ce qu'elle veut. Ses forces ? Avoir survécu aux épreuves qu'elle a traversées, même si la douleur est là et vient la retrouver, surtout quand elle enquête sur une affaire délicate. Avoir été aimée pendant toute son enfance, son adolescence et le début de sa vie d'adulte par son père, pour qui elle était vraiment "Precious", et avoir trouvé une mère de substitution en la personne de la cousine de son père. Après un premier chapitre intitulé juste "le papa", Obed Ramotswe prend le parole dans le deuxième chapitre, nous racontant sa vie et la vie quotidienne au Botswana et en dehors de ses frontières pour qui voulait travailler. Honnêteté et humilité sont les deux maîtres mots de son histoire, qui rejoint celle de sa fille : ce n'est pas parce qu'Obed est mort qu'il n'est plus présent dans sa vie et dans sa mémoire.
Contrairement aux autres auteurs qui nous montrent rarement les débuts de leur détective fétiche, Alexander McCall Smith nous raconte les toutes premières enquêtes de Mma Ramotswe, et nous montre comment exercer ce métier Au Botswana, pas si différent de notre Europe pour certaines affaires, osant toucher à des tabous africains pour d'autres. Mma, au physique parfaitement assumé (et pourquoi ne l'assumerait-elle pas, je vous le demande un peu ?) accorde une oreille attentive à tous ses clients, élabore à chaque fois une stratégie pour résoudre l'enquête et y parvient - quitte à subir après cela un client mécontent (certaines personnes ne savent pas ce qu'elles veulent). Le roman lorgne vers les maîtres du genre : Mma elle-même se réclame d'Agatha Christie, et a vérifié ses méthodes (elle possède un instinct très sûr) dans un manuel de détective privé.
Mma Ramotswe est un roman policier tendre et émouvant.