John a décidé de quitter Paris et son bureau pour habiter la maison de son père défunt dans la Manche. Il compte se consacrer à l’écriture. Mais voilà, la page blanche lui fait défaut.
Marie vit avec Hubert. Elle est belle, intelligente et commence à douter de la personnalité d’Hubert qui semble ne pas vouloir quitter l’adolescence. Elle va revoir son amie italienne, et s’en fait une joie.
Jean et Claudine rêve d’avoir une fenêtre avec vue sur la mer. Mais voilà, John a repris la maison. Pourtant son père leur avait promis.
Ce roman de l’été, c’est le roman de la vie simplement. On y croise des gens comme tout le monde. Le seul fait qu’ils fassent partie de ce livre leur donne un coté exceptionnel.
On retrouve le parisien dans sa maison de campagne, la parisienne qui rejoint son père à la campagne. Le couple dont le seul souci est d’avoir une fenêtre, le maire qui se prend pour une grande célébrité presque jet set…
Il ne se passe rien de spécial dans ce roman. On aimerait bien que ça décolle un peu, mais en même temps, on se laisse bercer par la vie des personnages. L’été est une jolie saison, on s’y sent bien, on rit quelque fois. J’aurais voulu quelques pages en plus quand même pour un quelconque rebondissement.
C’est le premier roman de Nicolas Fargues que je lis et j’en ai apprécié l’écriture. Il décrit les petits travers de la société : les gens conformistes, narcissiques, révoltés… Mais il y a une réflexion sur le quidam souhaitant écrire : cette approche un peu innocente de celui qui n’y connait rien. On peut considérer cette critique un peu méchante de la part de l’auteur mais c’est peut-être vrai… Est-ce que le don d’écriture est donné à n’importe qui ? est ce que quiconque peut se mettre à écrire un roman du jour au lendemain sans avoir fait des études supérieurs de lettres, et sans avoir côtoyer le gotha lettré ?
Un roman léger comme l’été qui se lit justement à cette saison.