Une enquête de Vik et Stubø.
éditions Points - 479 pages.
Quatrième de couverture :
La présidente des Etats-Unis est enlevée lors d'un voyage officiel en Norvège. Pour le commissaire Stubø, il s'agit ni plus ni mpons d'éviter une crise mondiale. on lui assigne un collaborateur inattendu, Sciffor, profiler au FBI, un homme mystérieux surgi du passé trouble de sa propre femme et coéquipière, Vik. une apparition pour une disparition, est-ce vraimetn une coïncidence ?
Mon avis :
Ce roman me réconcilie avec les polars norvégiens. Certes, il est fortement américanisé et plutôt que de me plaindre de ne pas avoir lu un roman norvégien pur et dur, j'y verrai plutôt les marques de l'implantation de la culture américaine dans ce petite pays tranquille.
Très tranquille - au point que la toute nouvelle présidente des Etats-Unis choisit le pays de ses ancêtres pour sa première visite officielle. Elle disparaît - et tous les polices de Norvège sont sur les dents, allant de fausses pistes en déduction hâtive et erronée. Le FBI se porte à leur rescousse - ou plutôt met en doute leur capacité. La guéguerre entre les services - mention spéciale pour le professionnalisme des norvégiens - n'empêche pas Stubø de chercher réellement à comprendre ce qui s'est passé. Quand vous découvrirez comme madame la présidente a été enlevée, vous trouverez le moyen employé à la fois totalement simple et énorme à la fois. Il s'appuie sur les failles que nous avons en chacun de nous, ces petits secrets que nous avons honte ou peur de dévoiler et qui pourtant, une fois révélé, ne diminuent ni l'estime ni l'amour de nos proches. Chacun juge l'importance de son secret à sa propre aune - et c'est à partir de ce jugement que le complot pourra réussir (ou pas).
D'autres récits prennent place en parallèle à l'intrigue principale, sans que les liens soient faciles à percevoir d'abord. Ils rejoignent peu à peu l'intrigue principale, tressant le motif serré d'une tapisserie, à l'image de celle que le kidnappeur a conçu.
Machiavélique ? Il l'est, et bien plus encore. En dépit de toutes les précautions qu'il a prises, il se retrouve face à un impondérable de taille. En face de cet homme (je peux au moins vous dévoiler ceci), se dressent non seulement le FBI (peu efficace), Stubø et des femmes de l'ombre. Officiellement, Vik ne participe pas à l'enquête, elle s'est retirée chez une amie, ancienne héroïne des romans policiers d'Anne Holt - je l'ai découvert hier - et toujours, en dépit de sa paralysie, très efficace. J'ai apprécié aussi que le personnage de la présidente ne soit pas, comme dans les romans ou les séries, une petite chose entièrement à la merci de son service d'ordre. Helen reprend son destin en main, efficacement - jusqu'à quand ? L'épilogue est prometteur, et les extraits du dernier opus d'Anne Holt me donnent envie de découvrir un peu plus l'oeuvre de cette romancière.
éditions Points - 479 pages.
Quatrième de couverture :
La présidente des Etats-Unis est enlevée lors d'un voyage officiel en Norvège. Pour le commissaire Stubø, il s'agit ni plus ni mpons d'éviter une crise mondiale. on lui assigne un collaborateur inattendu, Sciffor, profiler au FBI, un homme mystérieux surgi du passé trouble de sa propre femme et coéquipière, Vik. une apparition pour une disparition, est-ce vraimetn une coïncidence ?
Mon avis :
Ce roman me réconcilie avec les polars norvégiens. Certes, il est fortement américanisé et plutôt que de me plaindre de ne pas avoir lu un roman norvégien pur et dur, j'y verrai plutôt les marques de l'implantation de la culture américaine dans ce petite pays tranquille.
Très tranquille - au point que la toute nouvelle présidente des Etats-Unis choisit le pays de ses ancêtres pour sa première visite officielle. Elle disparaît - et tous les polices de Norvège sont sur les dents, allant de fausses pistes en déduction hâtive et erronée. Le FBI se porte à leur rescousse - ou plutôt met en doute leur capacité. La guéguerre entre les services - mention spéciale pour le professionnalisme des norvégiens - n'empêche pas Stubø de chercher réellement à comprendre ce qui s'est passé. Quand vous découvrirez comme madame la présidente a été enlevée, vous trouverez le moyen employé à la fois totalement simple et énorme à la fois. Il s'appuie sur les failles que nous avons en chacun de nous, ces petits secrets que nous avons honte ou peur de dévoiler et qui pourtant, une fois révélé, ne diminuent ni l'estime ni l'amour de nos proches. Chacun juge l'importance de son secret à sa propre aune - et c'est à partir de ce jugement que le complot pourra réussir (ou pas).
D'autres récits prennent place en parallèle à l'intrigue principale, sans que les liens soient faciles à percevoir d'abord. Ils rejoignent peu à peu l'intrigue principale, tressant le motif serré d'une tapisserie, à l'image de celle que le kidnappeur a conçu.
Machiavélique ? Il l'est, et bien plus encore. En dépit de toutes les précautions qu'il a prises, il se retrouve face à un impondérable de taille. En face de cet homme (je peux au moins vous dévoiler ceci), se dressent non seulement le FBI (peu efficace), Stubø et des femmes de l'ombre. Officiellement, Vik ne participe pas à l'enquête, elle s'est retirée chez une amie, ancienne héroïne des romans policiers d'Anne Holt - je l'ai découvert hier - et toujours, en dépit de sa paralysie, très efficace. J'ai apprécié aussi que le personnage de la présidente ne soit pas, comme dans les romans ou les séries, une petite chose entièrement à la merci de son service d'ordre. Helen reprend son destin en main, efficacement - jusqu'à quand ? L'épilogue est prometteur, et les extraits du dernier opus d'Anne Holt me donnent envie de découvrir un peu plus l'oeuvre de cette romancière.