Les voleurs de cygnes
Roman
475 pages édité chez Michel Lafon en juin 2010
Résumé
Andrew
Marlow, psychiatre solitaire à qui ses patients et la peinture tiennent
lieu de compagnie, mène une vie parfaitement organisée.
Jusqu'au
jour où un peintre renommé lacère une toile à la National Gallery.
Marlow tente de comprendre l'acte sacrilège de cet artiste, tâche
d'autant plus ardue que, devenu son patient, celui-ci refuse de
prononcer un seul mot. Le psychiatre n'aura pas d'autre choix que
d'enquêter sur l'entourage du peintre, les femmes de sa vie, et surtout,
cette mystérieuse inconnue qu'il dessine sans relâche... A la fois
roman historique, récit d'un amour fou et enquête policière, Les Voleurs
de cygnes est un véritable tour de force littéraire.
Mon avis
Par
quoi commencer pour vous parler de ce livre merveilleux. Tout d’abord,
il parle de peintures, de couleurs, de traits, de lieux … Elisabeth a
une manière de raconter les choses tout en délicatesse que j’ai eu bien
souvent l’impression qu’elle me prenait la main et m’emmenait à la
découverte d’un univers fait de lumières et d’ombres…
Ce nuancier
met en valeur des personnages fictifs ou réels, de grands peintres ou
d’autres rêvés, de tableaux existants ou inventés… C’est ce balancier
incessant entre la réalité et la fiction du livre qui rend ce livre
aussi magique.
C’est aussi l’utilisation du miroir à l’instar de
Lewis Caroll : Marlow le psychiatre qui joue au détective (philippe
Marlow dans les vieux films noirs), Oliver le patient (l’olivier, la
paix et la longévité) qui est dans un repli psychique, le tableau « Léda
et le cygne » (il y a au moins 6 versions peintes par des grands noms…
mais c’est sa symbolique qui est intéressante… qui prend son sens dans
l’histoire du livre) et le tableau « les voleurs de cygnes » (une
réponse à Léda…) ; c’est une histoire dans l’histoire… et puis il y a
l’obsession… quelle est la mienne, la votre ?
C’est aussi une
rencontre avec les impressionnistes du XIXème siècle, je me suis régalée
et j’ai découvert certains peintres que je ne connaissais pas… et ça,
c’est du bonheur… Je suis entrée dans les ateliers, j’ai senti, vibré,
ressenti… et plus j’avançais dans le livre plus les personnages «
proches » Marlow et Oliver, semblaient s’éloigner et plus je voulais
connaître Béatrice de Clerval… cela devenait de l’obsession à certains
moments… La manière dont Elisabeth écrit, fait que le lecteur devient
accro comme Oliver, cela prend toute la place… Passionnée par la
peinture (je suis un « barbouilleur du dimanche »), je peux comprendre
l’obsession de la recherche du trait parfait ou de la couleur parfaite
pour redonner cette lumière parfaite pour faire vivre un mouvement,
faire naître une ombre pour mettre en évidence un relief… être aspiré
par son tableau… L’auteur a su rendre et dépeindre la vie d’un artiste…
Entre
une obsession et une passion, il y a peu de choses qui les séparent et
pourtant ce peu peut faire toute la différence. Passion, obsession,
sensibilité, compassion et humanité sont les traits de caractères des
personnages que j’ai suivi… c’est une merveilleuse histoire d’hommes et
de femmes au travers leur amour de la vie et qui a atteint plusieurs
générations…. C’est un hymne au génie créatif des artistes et à celui
qui sommeille en nous tous…
A lire absolument
Roman
475 pages édité chez Michel Lafon en juin 2010
Résumé
Andrew
Marlow, psychiatre solitaire à qui ses patients et la peinture tiennent
lieu de compagnie, mène une vie parfaitement organisée.
Jusqu'au
jour où un peintre renommé lacère une toile à la National Gallery.
Marlow tente de comprendre l'acte sacrilège de cet artiste, tâche
d'autant plus ardue que, devenu son patient, celui-ci refuse de
prononcer un seul mot. Le psychiatre n'aura pas d'autre choix que
d'enquêter sur l'entourage du peintre, les femmes de sa vie, et surtout,
cette mystérieuse inconnue qu'il dessine sans relâche... A la fois
roman historique, récit d'un amour fou et enquête policière, Les Voleurs
de cygnes est un véritable tour de force littéraire.
Mon avis
Par
quoi commencer pour vous parler de ce livre merveilleux. Tout d’abord,
il parle de peintures, de couleurs, de traits, de lieux … Elisabeth a
une manière de raconter les choses tout en délicatesse que j’ai eu bien
souvent l’impression qu’elle me prenait la main et m’emmenait à la
découverte d’un univers fait de lumières et d’ombres…
Ce nuancier
met en valeur des personnages fictifs ou réels, de grands peintres ou
d’autres rêvés, de tableaux existants ou inventés… C’est ce balancier
incessant entre la réalité et la fiction du livre qui rend ce livre
aussi magique.
C’est aussi l’utilisation du miroir à l’instar de
Lewis Caroll : Marlow le psychiatre qui joue au détective (philippe
Marlow dans les vieux films noirs), Oliver le patient (l’olivier, la
paix et la longévité) qui est dans un repli psychique, le tableau « Léda
et le cygne » (il y a au moins 6 versions peintes par des grands noms…
mais c’est sa symbolique qui est intéressante… qui prend son sens dans
l’histoire du livre) et le tableau « les voleurs de cygnes » (une
réponse à Léda…) ; c’est une histoire dans l’histoire… et puis il y a
l’obsession… quelle est la mienne, la votre ?
C’est aussi une
rencontre avec les impressionnistes du XIXème siècle, je me suis régalée
et j’ai découvert certains peintres que je ne connaissais pas… et ça,
c’est du bonheur… Je suis entrée dans les ateliers, j’ai senti, vibré,
ressenti… et plus j’avançais dans le livre plus les personnages «
proches » Marlow et Oliver, semblaient s’éloigner et plus je voulais
connaître Béatrice de Clerval… cela devenait de l’obsession à certains
moments… La manière dont Elisabeth écrit, fait que le lecteur devient
accro comme Oliver, cela prend toute la place… Passionnée par la
peinture (je suis un « barbouilleur du dimanche »), je peux comprendre
l’obsession de la recherche du trait parfait ou de la couleur parfaite
pour redonner cette lumière parfaite pour faire vivre un mouvement,
faire naître une ombre pour mettre en évidence un relief… être aspiré
par son tableau… L’auteur a su rendre et dépeindre la vie d’un artiste…
Entre
une obsession et une passion, il y a peu de choses qui les séparent et
pourtant ce peu peut faire toute la différence. Passion, obsession,
sensibilité, compassion et humanité sont les traits de caractères des
personnages que j’ai suivi… c’est une merveilleuse histoire d’hommes et
de femmes au travers leur amour de la vie et qui a atteint plusieurs
générations…. C’est un hymne au génie créatif des artistes et à celui
qui sommeille en nous tous…
A lire absolument