Satan à St-Mary-le-Bow
Editions 10-18 – 222 pages
Quatrième de couverture
Chacun connaît aujourd'hui frère Cadfael créé par Ellis Peters. Avec Hugh Corbett, fidèle clerc du roi Édouard 1er, Paul C. Doherty nous entraîne maintenant à la découverte du Moyen Âge anglais.
Quand il ne brave pas les dangers sur les chemins d'Écosse, de France ou d'Italie, en compagnie de ses fidèles agents, ce maître espion se recueille dans sa chambre noire pour élaborer des plans d'action contre les ennemis du roi, à l'intérieur comme à l'extérieur du royaume.
Du palais de Westminster aux venelles obscures du Londres de 1284, Hugh Corbett devra déjouer, au cours de cette première enquête, un terrible complot fomenté contre le roi par une secte satanique des plus inquiétantes.
Mon appréciation
Connaissant et appréciant particulièrement les aventures de frère Cadfaël d’Ellis Peters et de Roger le Colporteur de Kate Sedley, j’ai voulu me lancer dans cette série de Paul C. Doherty également médiévale anglo-saxonne.
Si on se base sur ce premier tome, l’auteur se défend plutôt bien face aux deux autres séries.
Le récit met en scène le clerc royal Hugh Corbett, dévoué au roi Edouard 1er dont il devra protéger la vie tout en sauvant la sienne à plusieurs reprises lors de cette première enquête.
Tout commence un jour de janvier 1284 par la découverte de l’orfèvre Lawrence Duket retrouvé pendu au petit matin dans l’église de St-Mary-le-Bow fermée pour la nuit. Il y avait trouvé refuge la veille après avoir perpétré un meurtre.
Le coroner conclut tout naturellement au suicide, conclusion trop hâtive pour les instances royales qui chargent Corbett par l’intermédiaire du chancelier Burnell en personne de mener l’enquête.
Rapidement, des éléments contradictoires à la thèse du suicide apparaissent. Il se dégage quelque chose de mystérieux autour de la dite église et des circonstances de la mort de l’orfèvre. Des secrets semblent bien gardés.
Corbett va évoluer d’abord seul puis en compagnie de Ranulf, adolescent qu’il va sauver in extremis du gibet pour en faire son serviteur. Serviteur précieux de par sa connaissance aigue des milieux troubles de la Cité, son passé de voleur et pour la sauvegarde de sa propre vie.
A cette époque, Londres est très fragile politiquement, partagée entre les fidèles du Roi et les «Populares » anti-royalistes et rattachés aux idées de feu Simon de Monfort, mort vingt ans plus tôt sur le champ de bataille face à Edouard 1er, alors prince.
Dans ce contexte, Corbett va devoir combattre contre une secte satanique menaçant directement le pouvoir royal. Il va se retrouver confronter à une vie, à un mode de pensée qui lui sont étrangers, lui le royaliste convaincu habitué aux fastes de Westminster.
Dans cette bataille, il va devoir rapidement engager un combat contre lui-même pour une toute autre raison.
L’ambiance des quartiers, de la vie au quotidien, y est très bien retranscrite et permet une vraie plongée dans l’univers londonien de l’époque. Corbett sillonne les quartiers riches des marchands, les tavernes
apportant chaleur et réconfort dans l’hiver glacial comme les bas quartiers, les rues crasseuses, les venelles sombres et glaciales investies par les coupe-jarrets.
Un certain nombre de personnages mis en scène par Doherty ont réellement existé. Le personnage principal et son complice sont eux-mêmes inspirés de personnes réelles. A partir de là, il y a un véritable travail de fond derrière ce livre qui me plait beaucoup.
Pour ne rien gâcher, Corbett est un personnage auquel on s’attache rapidement.
Un livre court à mettre entre les mains de tous les amateurs de Moyen-Âge et/ou d’intrigues policières.
Ma note : 4 / 5.
Editions 10-18 – 222 pages
Quatrième de couverture
Chacun connaît aujourd'hui frère Cadfael créé par Ellis Peters. Avec Hugh Corbett, fidèle clerc du roi Édouard 1er, Paul C. Doherty nous entraîne maintenant à la découverte du Moyen Âge anglais.
Quand il ne brave pas les dangers sur les chemins d'Écosse, de France ou d'Italie, en compagnie de ses fidèles agents, ce maître espion se recueille dans sa chambre noire pour élaborer des plans d'action contre les ennemis du roi, à l'intérieur comme à l'extérieur du royaume.
Du palais de Westminster aux venelles obscures du Londres de 1284, Hugh Corbett devra déjouer, au cours de cette première enquête, un terrible complot fomenté contre le roi par une secte satanique des plus inquiétantes.
Mon appréciation
Connaissant et appréciant particulièrement les aventures de frère Cadfaël d’Ellis Peters et de Roger le Colporteur de Kate Sedley, j’ai voulu me lancer dans cette série de Paul C. Doherty également médiévale anglo-saxonne.
Si on se base sur ce premier tome, l’auteur se défend plutôt bien face aux deux autres séries.
Le récit met en scène le clerc royal Hugh Corbett, dévoué au roi Edouard 1er dont il devra protéger la vie tout en sauvant la sienne à plusieurs reprises lors de cette première enquête.
Tout commence un jour de janvier 1284 par la découverte de l’orfèvre Lawrence Duket retrouvé pendu au petit matin dans l’église de St-Mary-le-Bow fermée pour la nuit. Il y avait trouvé refuge la veille après avoir perpétré un meurtre.
Le coroner conclut tout naturellement au suicide, conclusion trop hâtive pour les instances royales qui chargent Corbett par l’intermédiaire du chancelier Burnell en personne de mener l’enquête.
Rapidement, des éléments contradictoires à la thèse du suicide apparaissent. Il se dégage quelque chose de mystérieux autour de la dite église et des circonstances de la mort de l’orfèvre. Des secrets semblent bien gardés.
Corbett va évoluer d’abord seul puis en compagnie de Ranulf, adolescent qu’il va sauver in extremis du gibet pour en faire son serviteur. Serviteur précieux de par sa connaissance aigue des milieux troubles de la Cité, son passé de voleur et pour la sauvegarde de sa propre vie.
A cette époque, Londres est très fragile politiquement, partagée entre les fidèles du Roi et les «Populares » anti-royalistes et rattachés aux idées de feu Simon de Monfort, mort vingt ans plus tôt sur le champ de bataille face à Edouard 1er, alors prince.
Dans ce contexte, Corbett va devoir combattre contre une secte satanique menaçant directement le pouvoir royal. Il va se retrouver confronter à une vie, à un mode de pensée qui lui sont étrangers, lui le royaliste convaincu habitué aux fastes de Westminster.
Dans cette bataille, il va devoir rapidement engager un combat contre lui-même pour une toute autre raison.
L’ambiance des quartiers, de la vie au quotidien, y est très bien retranscrite et permet une vraie plongée dans l’univers londonien de l’époque. Corbett sillonne les quartiers riches des marchands, les tavernes
apportant chaleur et réconfort dans l’hiver glacial comme les bas quartiers, les rues crasseuses, les venelles sombres et glaciales investies par les coupe-jarrets.
Un certain nombre de personnages mis en scène par Doherty ont réellement existé. Le personnage principal et son complice sont eux-mêmes inspirés de personnes réelles. A partir de là, il y a un véritable travail de fond derrière ce livre qui me plait beaucoup.
Pour ne rien gâcher, Corbett est un personnage auquel on s’attache rapidement.
Un livre court à mettre entre les mains de tous les amateurs de Moyen-Âge et/ou d’intrigues policières.
Ma note : 4 / 5.
Dernière édition par Atti' le Dim 19 Fév 2012 - 22:19, édité 1 fois