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Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer sanguinaire accusé d’avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch.
Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de démasquer lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Ayant accès à toutes les données de la police, il va d’abord se concentrer sur cette « septième victime » pour tenter de connaître le mobile du tueur. Il lui faudra ensuite savoir comment l’homme qu’il cherche a pu avoir connaissance de son mode opératoire dans les moindres détails, au point de leurrer les forces de l’ordre. Se mettre dans la peau du tueur, en quelque sorte : ça, il connaît !
Les premiers chapitres sont purement jubilatoires! On y fait la connaissance de Joe, agent d'entretien au commissariat de Christchurch le jour et tueur en série la nuit.
Au travail, il s'est crée un personnage d'attardé un peu lent mais appliqué et tellement poli et gentil qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession. D'ailleurs la grosse Sally ne s'y trompe pas, elle le couve, lui prépare des sandwichs pour son déjeuner et à toujours un sourire et un mot gentil pour lui.
En dehors de ses heures au commissariat, c'est la routine. Joe rentre chez lui, nourrit ses poissons rouges et, le lundi, va manger un pain de viande chez sa mère. Cette existence serait un peu triste si Joe ne s'était pas trouvé un hobby. Et quel hobby! Joe viole et tue des femmes! Non pas par pulsion sexuelle ou sadisme mais plutôt pour passer le temps.
Le seul hic, c'est que parmi toutes les femmes qu'il a tuées s'est glissée une victime qui n'est pas la sienne! Joe va s'amuser à débusquer le copieur.
Jusqu'ici le rythme est enlevé, le détachement et le cynisme de Joe sont plus que plaisants et l'humour noir ne gâche rien.
Mais ensuite ça se gâte. Joe va rencontrer Melissa et l'histoire part en peu en vrille. C'est long, moins drôle et donc moins intéressant.
A la fin, les évènements s'enchaînent pour savoir comment Joe va pouvoir se sortir de tout ça et on est à nouveau pris dans le rythme.
En bref, un début original et excellent et une fin qui rattrape une intrigue qui s'engluait un peu dans les invraissemblances.
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