Je trouve que c'est intéressant de voir les différents ressentis sur un même ouvrage. Comme quoi, on est tous différents et qu'il en faut pour tous les goûts.
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NOTHOMB, Amélie
Invité- Invité
- Message n°76
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Pinky.
Je trouve que c'est intéressant de voir les différents ressentis sur un même ouvrage. Comme quoi, on est tous différents et qu'il en faut pour tous les goûts.
Je trouve que c'est intéressant de voir les différents ressentis sur un même ouvrage. Comme quoi, on est tous différents et qu'il en faut pour tous les goûts.
Pinky- M
- Message n°77
Re: NOTHOMB, Amélie
c'est ça notre richesse et que nous voulons partager sur ce simple forum, cela ouvre de nouveaux horizons et d'autres possibles
Nina- ML
- Message n°78
Re: NOTHOMB, Amélie
Pétronille.
Edition Albin Michel - 162 pages.
Présentation de l'éditeur :
" Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans……
Mon avis :
Amélie Nothomb, on l'aime, on la déteste, elle ne laisse pas indifférent – introduction d'une confondante banalité. J'ai trouvé cette lecture assez divertissante – jusqu'à la chute, pied de nez qui ne m'a pas vraiment fait sourire, et m'a presque gâché la lecture, rétrospectivement. Amélie Nothomb se met en scène, Amélie Nothomb met en scène Paris. Que son personnage ne connaisse pas Shakespeare and Co m'a surpris – pour la petite note "moi, Sharon, provinciale invétérée, connais cette librairie, alors Amélie Nothomb…". Cela sent la pose, comme une manière d'établir un guide touristique livresque. de même, la narratrice semble davantage l'attachée de presse de Pétronille que son amie – un peu de pesanteur dans le récit s'installe alors.
Amie ? Compagne de champagne, plutôt. Elles boivent ensemble, s'enivrent, jusqu'à accomplir quelques extravagances. J'ai eu l'impression de lire les aventures d'Amélie, lointaine cousine d'Amélie Poulain. Je ne sais pas s'il faut sourire, ou plaindre Amélie contrainte d'interviewer une couturière anglaise très connue (et de la rhabiller pour l'hiver), puis de réveillonner dans un des derniers bastions communistes de France.
Pétronille, comme le fait du prince, est un roman qui fait l'apologie de l'ivresse, de la volonté de frôler la mort pour se sentir vivre. Aucune critique n'a jamais empêché les romans d'Amélie Nothomb d'être inscrits sur la liste des meilleures ventes
Mon avis :
Amélie Nothomb, on l'aime, on la déteste, elle ne laisse pas indifférent – introduction d'une confondante banalité. J'ai trouvé cette lecture assez divertissante – jusqu'à la chute, pied de nez qui ne m'a pas vraiment fait sourire, et m'a presque gâché la lecture, rétrospectivement. Amélie Nothomb se met en scène, Amélie Nothomb met en scène Paris. Que son personnage ne connaisse pas Shakespeare and Co m'a surpris – pour la petite note "moi, Sharon, provinciale invétérée, connais cette librairie, alors Amélie Nothomb…". Cela sent la pose, comme une manière d'établir un guide touristique livresque. de même, la narratrice semble davantage l'attachée de presse de Pétronille que son amie – un peu de pesanteur dans le récit s'installe alors.
Amie ? Compagne de champagne, plutôt. Elles boivent ensemble, s'enivrent, jusqu'à accomplir quelques extravagances. J'ai eu l'impression de lire les aventures d'Amélie, lointaine cousine d'Amélie Poulain. Je ne sais pas s'il faut sourire, ou plaindre Amélie contrainte d'interviewer une couturière anglaise très connue (et de la rhabiller pour l'hiver), puis de réveillonner dans un des derniers bastions communistes de France.
Pétronille, comme le fait du prince, est un roman qui fait l'apologie de l'ivresse, de la volonté de frôler la mort pour se sentir vivre. Aucune critique n'a jamais empêché les romans d'Amélie Nothomb d'être inscrits sur la liste des meilleures ventes
Nina- ML
- Message n°80
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Pinky pour ta visite.
Si ma bibli ne prêtait pas des ebooks, je ne l'aurais sans doute pas lu.
Si ma bibli ne prêtait pas des ebooks, je ne l'aurais sans doute pas lu.
Keana- ML
- Message n°81
Re: NOTHOMB, Amélie
J'attendais des avis sur le nouveau Nothomb, ayant adoré le dernier, et je vois que tu n'es pas convaincue, et ton avis m'a un peu refroidis. Alors je le lirai ou pas ? Aucune idée, en tout cas je l'emprunterais si je souhaite le lire.
Merci pour cet avis Nina.
Merci pour cet avis Nina.
Nina- ML
- Message n°82
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Keana pour ta visite.
Il est dans la lignée du dernier, mais la fin m'a refroidie.
Il est dans la lignée du dernier, mais la fin m'a refroidie.
Keana- ML
- Message n°83
Re: NOTHOMB, Amélie
Ha ! C'est bon à savoir qu'il est dans la même lignée que "La nostalgie heureuse". De toute façon les Nothomb je les emprunte avant de les acheter, car avec elle c'est soit on adore, soit on est déçu !
Nina- ML
- Message n°84
Re: NOTHOMB, Amélie
Au temps pour moi Keana, je me suis trompée de "dernier" . Certes, elle parle (un peu) du Japon, mais je pensais à Barbe-Bleue, dans la lignée duquel Pétronille s'inscrit vraiment.
Keana- ML
- Message n°85
Re: NOTHOMB, Amélie
Je n'ai pas lu "Barbe-Bleue", ça me disait pas. Merci Nina pour ces infos qui nous éclairent un peu plus sur le livre.
Invité- Invité
- Message n°86
Re: NOTHOMB, Amélie
Stupeur et tremblement
L'histoire :
Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.
D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière. Une course absurde vers l’abîme – image de la vie –, où l’humour percutant d’Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Ce que j'en ai pensé :
Ce petit roman se lit très facilement, et c'est un bon moyen d'en savoir plus sur la culture et la vie en entreprise au Japon.
Les codes de bonne conduite y sont bien expliqués avec le sens de la hiérarchie, et l'implication sans borne de ses employés.
Les descriptions des personnages peuvent sembler caricaturales mais finalement pas tant que ça quand on y pense bien.
L'histoire est très optimiste, on y voit le côté positif de chaque situation même si au premier abord on pourrait se croire au fond du fond.
C'est une jolie analyse de la différence culturelle entre l'occident et l'orient, c'est drôle et touchant à la fois de découvrir ce choc des cultures.
Sachant que l'auteure est née, a vécu et a travaillé au Japon, elle sait de quoi elle parle, et cela me fait réfléchir à l'image que les japonais ont de nous les occidentaux, image bien peu flatteuse s'il en est, et dont la réciproque pourrait tout autant être soulignée dans l'autre sens.
Le hasard des programmations télévisées a voulu que le film passe il n'y a pas très longtemps. Ayant aimé le livre j'ai regardé le film. Je n'ai pas été déçue, l'ouvrage est mis en images tel que je me l'étais imaginé et Sylvie Testud qui incarne le personnage principal est parfaite.
A relire sur mon blog : http://le-monde-de-celine.over-blog.com/2014/11/stupeur-et-tremblements-amelie-nothomb.html
L'histoire :
Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.
D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière. Une course absurde vers l’abîme – image de la vie –, où l’humour percutant d’Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Ce que j'en ai pensé :
Ce petit roman se lit très facilement, et c'est un bon moyen d'en savoir plus sur la culture et la vie en entreprise au Japon.
Les codes de bonne conduite y sont bien expliqués avec le sens de la hiérarchie, et l'implication sans borne de ses employés.
Les descriptions des personnages peuvent sembler caricaturales mais finalement pas tant que ça quand on y pense bien.
L'histoire est très optimiste, on y voit le côté positif de chaque situation même si au premier abord on pourrait se croire au fond du fond.
C'est une jolie analyse de la différence culturelle entre l'occident et l'orient, c'est drôle et touchant à la fois de découvrir ce choc des cultures.
Sachant que l'auteure est née, a vécu et a travaillé au Japon, elle sait de quoi elle parle, et cela me fait réfléchir à l'image que les japonais ont de nous les occidentaux, image bien peu flatteuse s'il en est, et dont la réciproque pourrait tout autant être soulignée dans l'autre sens.
Le hasard des programmations télévisées a voulu que le film passe il n'y a pas très longtemps. Ayant aimé le livre j'ai regardé le film. Je n'ai pas été déçue, l'ouvrage est mis en images tel que je me l'étais imaginé et Sylvie Testud qui incarne le personnage principal est parfaite.
A relire sur mon blog : http://le-monde-de-celine.over-blog.com/2014/11/stupeur-et-tremblements-amelie-nothomb.html
Pinky- M
- Message n°87
Re: NOTHOMB, Amélie
merci Céline pour cette présentation, un de ses ouvrages que je préfère. Le film est excellent et Sylvie Testut est stupéfiante
Keana- ML
- Message n°88
Re: NOTHOMB, Amélie
J'ai déjà lu deux fois ce roman, et j'ai beaucoup, beaucoup apprécié. Ce n'est pas mon préféré, car j'ai découvert l'année dernière "La nostalgie heureuse", mais j'aime beaucoup "Stupeur et tremblement", ça reste un des meilleurs livres que j'ai lu de Nothomb, bon je n'en ai lu que quatre en même temps !
Le film je ne l'ai jamais vue, mais il parait qu'il est très bien, je vois très bien Sylvie Testut dans ce rôle !
Merci pour cet avis.
Le film je ne l'ai jamais vue, mais il parait qu'il est très bien, je vois très bien Sylvie Testut dans ce rôle !
Merci pour cet avis.
Marion- LEH
- Message n°89
Re: NOTHOMB, Amélie
COSMETIQUE DE L'ENNEMI
Le roman, très court, est un dialogue entre deux personnages. J’ai trouvé l’histoire intéressante mais j’ai été déçue par le dénouement, un peu trop facile à mon goût.
Le roman, très court, est un dialogue entre deux personnages. J’ai trouvé l’histoire intéressante mais j’ai été déçue par le dénouement, un peu trop facile à mon goût.
Hesperide- ML
- Message n°91
Re: NOTHOMB, Amélie
Comme j'ai dit ailleurs sur le forum, je suis une admiratrice d'Amelie Nothom. Prenons Une forme de vie. C'est un phenomene livresque. C'est cocasse, improbable, mais pas decale. Il s'agit plus d'une biographie sequentielle que d'un vrai roman aux recherches et conclusions sociologiques. Mais bon, tel quel, il est a la hauteur de Ni d'Eve, ni d'Adam ou Stupeur et tremblment.
Ce qu'elle est egocentrique Amelie, auteure de best-sellers, ensevellie sous des tonnes de lettres de ses lecteurs! Dans Une forme de vie elle est quand meme assez critique vis-a-vis d'elle-meme - elle dit que pas mal de courrier va a la poubelle pour des raisons et lois etablies par elle-meme.
Ce qu'elle est egocentrique Amelie, auteure de best-sellers, ensevellie sous des tonnes de lettres de ses lecteurs! Dans Une forme de vie elle est quand meme assez critique vis-a-vis d'elle-meme - elle dit que pas mal de courrier va a la poubelle pour des raisons et lois etablies par elle-meme.
Pinky- M
- Message n°92
Re: NOTHOMB, Amélie
elle a en effet une vie que je n'aimerai pas vivre, ses rythmes et règles qu'elle s'impose pour ne pas sombrer de l'autre côté de la barrière. Elle répond à tous ceux qui lui adresse du courrier. Ma fille pour qui c'est aussi un de ses auteurs préférés entretient une correspondance très fournie depuis de nombreuses années.
Hesperide- ML
- Message n°93
Re: NOTHOMB, Amélie
Pinky a écrit:elle a en effet une vie que je n'aimerai pas vivre, ses rythmes et règles qu'elle s'impose pour ne pas sombrer de l'autre côté de la barrière. Elle répond à tous ceux qui lui adresse du courrier. Ma fille pour qui c'est aussi un de ses auteurs préférés entretient une correspondance très fournie depuis de nombreuses années.
Une correspondance entretenue? Mais ont-elles tant de choses en commun?
Donc, Amelie cherche a meubler de correspondance sa vie pour ne pas resombrer dans l'anorexie, c'est bien cela "de l'autre cote de la barriere"? cela en fait partie mais pas seulement... Son emploi du temps est très structuré.... elles partagent l'écriture ensemble. Elle écrit 4 à 5 livres par an dont au moins un est édité.
Marion- LEH
- Message n°94
Re: NOTHOMB, Amélie
ACIDE SULFURIQUE
J’ai beaucoup aimé le livre. La mise en scène de la mort dans un spectacle télévisuel est assez courante en science-fiction et pourtant le roman est original. Amélie Nothomb reste sobre, elle suggère la violence plus qu’elle ne la décrit, en mettant l’accent sur la psychologie des personnages.
J’ai beaucoup aimé le livre. La mise en scène de la mort dans un spectacle télévisuel est assez courante en science-fiction et pourtant le roman est original. Amélie Nothomb reste sobre, elle suggère la violence plus qu’elle ne la décrit, en mettant l’accent sur la psychologie des personnages.
Invité- Invité
- Message n°96
Re: NOTHOMB, Amélie
Barbe bleue
L'histoire :
La colocataire est la femme idéale.
Ce que j'en ai pensé :
Le résumé ne peut guère être plus court et énigmatique. J'ai déjà lu 2 ouvrages de cette auteure, "Stupeur et tremblements" que j'avais bien aimé, et "Hygiène de l'assassin" qui ne m'avait pas du tout plu.
C'est donc avec quelques appréhensions que j'ai commencé ce livre, mais motivée quand même par le fait qu'il soit court et donc au pire vite lu.
Et effectivement il est très vite lu. Dévoré d'une traite, j'ai été agréablement surprise!
L'histoire est simple, c'est celle du conte de Barbe Bleue revisitée à notre époque contemporaine : Un homme austère vit reclus dans un luxueux appartement et cherche une colocataire alors que les 8 dernières ont disparu mystérieusement.
Le sachant, cela n'effraie pas pour autant Saturnine qui postule.
Une fois choisie, elle cherche à en savoir plus sur celles qui l'ont précédée et sur Don Elemirio son hôte, cela, en partageant son quotidien et son appartement à l'exception de la pièce interdite, source de toutes les curiosités et clé de l'intrigue.
L'écriture est fluide grâce à de nombreux dialogues où la répartie est de mise. Il y a aussi de l'humour voire de l'absurde avec notament les prénoms des protagonistes, mais je trouve que cela va parfaitement avec l'univers de Amélie Nothomb.
Ce livre a été pour moi une lecture plaisante qui finalement me donne envie d'en découvrir d'autres de cette auteure.
A relire sur mon blog ici
L'histoire :
La colocataire est la femme idéale.
Ce que j'en ai pensé :
Le résumé ne peut guère être plus court et énigmatique. J'ai déjà lu 2 ouvrages de cette auteure, "Stupeur et tremblements" que j'avais bien aimé, et "Hygiène de l'assassin" qui ne m'avait pas du tout plu.
C'est donc avec quelques appréhensions que j'ai commencé ce livre, mais motivée quand même par le fait qu'il soit court et donc au pire vite lu.
Et effectivement il est très vite lu. Dévoré d'une traite, j'ai été agréablement surprise!
L'histoire est simple, c'est celle du conte de Barbe Bleue revisitée à notre époque contemporaine : Un homme austère vit reclus dans un luxueux appartement et cherche une colocataire alors que les 8 dernières ont disparu mystérieusement.
Le sachant, cela n'effraie pas pour autant Saturnine qui postule.
Une fois choisie, elle cherche à en savoir plus sur celles qui l'ont précédée et sur Don Elemirio son hôte, cela, en partageant son quotidien et son appartement à l'exception de la pièce interdite, source de toutes les curiosités et clé de l'intrigue.
L'écriture est fluide grâce à de nombreux dialogues où la répartie est de mise. Il y a aussi de l'humour voire de l'absurde avec notament les prénoms des protagonistes, mais je trouve que cela va parfaitement avec l'univers de Amélie Nothomb.
Ce livre a été pour moi une lecture plaisante qui finalement me donne envie d'en découvrir d'autres de cette auteure.
A relire sur mon blog ici
Keana- ML
- Message n°97
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Céline cet avis. Ce livre est dispo à ma bibliothèque, mais je n'ai jamais eu l'envie de le lire, trop bizarre à mon goût. Mais avec Nothomb, soit j'adore, soit je suis beaucoup plus réservée.
Pinky- M
- Message n°99
Re: NOTHOMB, Amélie
merci Céline pour cette présentation, je ne l'ai pas lu non plus mais je trouve l'idée très intéressante, il y a de bonnes adaptations de nos contes d'enfance
Nina- ML
- Message n°100
Re: NOTHOMB, Amélie
Le crime du comte Neville.
Edition Albin Michel – 134 pages.
Quatrième de couverture
« Ce qui est monstrueux n’est pas nécessairement indigne. » Amélie Nothomb
Mon avis :
Lu ce midi, chroniqué la foulée.
Le comte de Neville a des soucis, avec sa fille Sérieuse. Autant ses deux aînés sont des perfections, en tant que garçon et fille, autant la petite dernière lui cause bien du souci. Note : au cours d’une interview, Amélie Nothomb avait déclaré que son frère et sa soeur étaient ce qui se faisaient de mieux, l’un en matière de fils, l’autre en matière de fille, et ne comprenait pas ses parents qui avaient voulu un troisième enfant – elle.
Sérieuse a fugué, dit une voyante. Elle a juste voulu passer une nuit en forêt, prétend l’adolescente. Le comte lui fait plutôt confiance. Quant à la voyante, qui a prédit qu’il tuerait un de ses invités, elle l’énerve au plus haut point. Comme Lord Arthur Savile auquel il fait référence au cours du récit, Henri de Neville en perd le sommeil.
Comme souvent chez Amélie Nothomb, nous trouvons des digressions (sur le passé et la famille du comte), des joutes oratoires en un personnage masculin et un personnage féminin (ici, Henri et sa fille cadette Sérieuse), des références à d’autres oeuvres bien connues (les Atrides, Antigone, en plus de la nouvelle d’Oscar Wilde) et une chute qui, pour une fois, m’a semblé bien conclure le roman. Je ne crierai pas au chef d’oeuvre, mais j’ai apprécié cette lecture.