Quatrième de couverture :
Quand Philipp un jeune New Yorkais qui a décidé de vivre ouvertement son homosexualité, révèle enfin son secret à ses parents, il n'imagine pas toutes les consquences de son aveu. Rose et Owen sont d'autant plus bouleversés que cet aveu survient au moment où il doivent affronter une grave crise. Locataires menacés d'expulsion, ils vivent une remise en cause, tant morale qu matérielle de leur existence tout entière. Existence qui recèle des zones d'ombre : le père de Philip lutte lui-même depuis des années contres ses propres tendances homosexuelles. La déclaration intempestive du fils chamboulera cet équilibre précaire. Leavitt, sismographe des cataclysmes ordinaires, se plaît à entre en scène à ce moment critique. Il guette la cellule familiale sur le point d'imploser, il sonde la vérité fragile. Moralité : peut-on se comprendre, doit-on tout se dire ? la fable de l'enfant-grue esquisse une réponse.
Mon avis : Volodia
L'action se déroule à New York avec pour toile de fond l'épidémie de sida, et raconte la révélation de l'homosexualité de Philip Benjamin à ses parents Owen et Rose.
Son aveu a un impact immédiat sur leur "vie confortable". Sa mère ressent de la tristesse motivé par le danger sexuel auquel s'expose son fils en tant qu'homosexuel. Pour son père, c'est la fin du monde.
Confronté à ce que lui apprend son fils, Owen est inconsolable, accablé par son incapacité à accepter sa propre homosexualité refoulée, qu'il n'assouvit que lors d'escapades clandestines dans des bars, cinéma, et "autres endroits gays",le dimanche après-midi.
Le roman évolu au fil du développement émotionnel et sexuel d'une relation de Philip avec son amant, Eliot, contrarié par le caractère féminin du désir de Philip.
L'aspect le plus prenant est de loin la façon dont change le mariage d'Owen et Rose lorsque celle-ci comprend qu'ils vivent sur un mensonge depuis trente ans.