Bacha Posh
Quatrième de couverture :
"Je ne veux pas me morfondre dans mon coin en maudissant le sort. Je n'aime pas ce rôle. Je vais continuer à me battre. Voilà mon identité : lutter.
Mon identité, c'est de préserver, non pas d'être un garçon ou une fille. Je suis moi. Et mois, je me bats. Ca ne me gêne pas de mourir, mais seuement quand j'aurai tout tenté".
Elle vit comme un garçon, s'habille comme un garçon et passe, aux yeux de tous, pour un garçon. C'est une Bacha Posh : une de ces filles élevées comme des fils dans les familles afghanes qui n'en ont pas. A la puberté, elle doit redevenir une jeune femme. Mais quand on a goûté à l'action et à la liberté, comment y renoncer ?
Mon avis :
L'histoire :
Farrukh 15 ans a créé seul un club d'aviron dans son pays l'Afghanistan. Barreur de son équipe formée par huit rameurs, il rêve de défendre l'honneur de son pays aux jeux olympiques, et pour ce faire ils s'entraînent, chaque jour, avec acharnement sur un lac qu'il on réussi à "dégoter".
Sous son aspect physique délicat, Farrukh a de l'énergie à revendre et est animé d'une volonté farouche, ce qui lui a permis avec l'aide de son père de faire venir de France un bateau de compétition en fibre de verre. Tous reconnaissent ses qualités, y compris son père qui lui a appris le français et l'a initié à la littérature et à la culture française.
Farrukh entretien par ailleurs, une amitié sincère avec Sonrhab un jeune homme faisant parti de son club, alors que pour celui-ci cette amitié semble plutôt amoureuse ?
Tout serait parfait, si Farrukh ne s'appelait en réalité Farrukhzad et n'était une jeune fille travestie en garçon, par la seule volonté de son père, et en accord avec le reste de la famille, afin d'éviter à ses parents le déshonneur de n'avoir pu engendrer un fils (qui comme on le sait en pays musulman est le sésame pour accompagner les femmes hors de leur foyer, travailler, etc...)
Farrukh ayant eu ses premières règles se doit de réintéger sa condition de femme ainsi que les tâches qui leur sont dévolues. Ne pouvant se résigner à perdre tout ce pourquoi elle s'est battue et faisant jouer la fibre patriotique de son père, elle lui propose de l'emmener en Iran aux J.O contre la promesse, que quoi qu'il advienne à l'issue de ces jeux, elle reprendra sa place en qualité de femme dans la maison paternelle.
Toutefois, au retour des J.O et malgré ses promesses, elle s'enfuit de chez elle ne pouvant renoncer à ses rêves.
non non non vous ne saurez pas tout du livre, je vous en ai déjà raconté beaucoup.
L'intérêt de ce roman réside dans le fait qu'il met en exergue la condition des femmes en pays musulman. Sans entrer plus avant dans le débat qui fera l'objet d'un article plus spécifique sur mon blog général, l'histoire de Farrukh est attachante, ses émotions traitées avec pudeur mais de façon lucide. Ce livre est bien écrit, et se lit en quelques heures.
Quatrième de couverture :
"Je ne veux pas me morfondre dans mon coin en maudissant le sort. Je n'aime pas ce rôle. Je vais continuer à me battre. Voilà mon identité : lutter.
Mon identité, c'est de préserver, non pas d'être un garçon ou une fille. Je suis moi. Et mois, je me bats. Ca ne me gêne pas de mourir, mais seuement quand j'aurai tout tenté".
Elle vit comme un garçon, s'habille comme un garçon et passe, aux yeux de tous, pour un garçon. C'est une Bacha Posh : une de ces filles élevées comme des fils dans les familles afghanes qui n'en ont pas. A la puberté, elle doit redevenir une jeune femme. Mais quand on a goûté à l'action et à la liberté, comment y renoncer ?
Mon avis :
L'histoire :
Farrukh 15 ans a créé seul un club d'aviron dans son pays l'Afghanistan. Barreur de son équipe formée par huit rameurs, il rêve de défendre l'honneur de son pays aux jeux olympiques, et pour ce faire ils s'entraînent, chaque jour, avec acharnement sur un lac qu'il on réussi à "dégoter".
Sous son aspect physique délicat, Farrukh a de l'énergie à revendre et est animé d'une volonté farouche, ce qui lui a permis avec l'aide de son père de faire venir de France un bateau de compétition en fibre de verre. Tous reconnaissent ses qualités, y compris son père qui lui a appris le français et l'a initié à la littérature et à la culture française.
Farrukh entretien par ailleurs, une amitié sincère avec Sonrhab un jeune homme faisant parti de son club, alors que pour celui-ci cette amitié semble plutôt amoureuse ?
Tout serait parfait, si Farrukh ne s'appelait en réalité Farrukhzad et n'était une jeune fille travestie en garçon, par la seule volonté de son père, et en accord avec le reste de la famille, afin d'éviter à ses parents le déshonneur de n'avoir pu engendrer un fils (qui comme on le sait en pays musulman est le sésame pour accompagner les femmes hors de leur foyer, travailler, etc...)
Farrukh ayant eu ses premières règles se doit de réintéger sa condition de femme ainsi que les tâches qui leur sont dévolues. Ne pouvant se résigner à perdre tout ce pourquoi elle s'est battue et faisant jouer la fibre patriotique de son père, elle lui propose de l'emmener en Iran aux J.O contre la promesse, que quoi qu'il advienne à l'issue de ces jeux, elle reprendra sa place en qualité de femme dans la maison paternelle.
Toutefois, au retour des J.O et malgré ses promesses, elle s'enfuit de chez elle ne pouvant renoncer à ses rêves.
non non non vous ne saurez pas tout du livre, je vous en ai déjà raconté beaucoup.
L'intérêt de ce roman réside dans le fait qu'il met en exergue la condition des femmes en pays musulman. Sans entrer plus avant dans le débat qui fera l'objet d'un article plus spécifique sur mon blog général, l'histoire de Farrukh est attachante, ses émotions traitées avec pudeur mais de façon lucide. Ce livre est bien écrit, et se lit en quelques heures.