Fergus Bonheur
Edition Milan - 200 pages.
Présentation de l’éditeur :
Fergus, 10 ans, est un petit garçon rêveur. Tous les jours, il se rend sur le navire-école Betty-Jeanne. Un jour, une étrange boîte métallique volante pénètre par la fenêtre de sa chambre, contenant le message d’un certain oncle Théo qui l’informe qu’il court un grand danger. Puis un cheval volant mécanique vient le chercher pour l’emporter vers des contrées lointaines.
Mon avis :
J’aime l’univers plein de charmes et de fantaisie de Paul Stewart et de Chris Riddell. Leurs récits sont toujours remplis de trouvailles drôles et touchantes. Dans Fergus Bonheur, ils reprennent le thème de l’orphelin, pauvre mais digne. La mère de Fergus a du mal à joindre les deux bouts avec son métier de pâtissière, aussi accepte-t-elle un second emploi afin que son fils mène une vie descente. Comme une bonne surprise n’arrive jamais seule, elle parvient à scolariser Fergus dans le seul établissement gratuit de la ville.
Bien sûr, le lecteur s’aperçoit très vite qu’il y a quelque chose de louche dans ce navire-école, dont les professeurs ressemblent plus à des pirates qu’à des membres du corps enseignant. Leur critère pour recruter des élèves ne semblent pas non plus très philanthropiques.
Heureusement, le destin veille, sous une forme inattendue. Il faut dire que Fergus n’est pas aussi naïf que certains personnages de littérature jeunesse – j’ai du mal à supporter les personnages bêtas à qui il faut tout expliquer, et Fergus a dix ans, pas six. Les aventures sont remplies de péripéties, de fantaisie, comme si Oliver Twist avait rencontré Robinson Crusoé. Bien sûr, le dénouement est très moral – quoique, je suis sûr que certains auteurs auraient choisi une fin bien plus sirupeuse – mais l’épilogue promet d’autres aventures à la famille Bonheur.