LE PETIT PRINCE CANNIBALE
Témoignage édité chez acte sud en août 2005
160 pages
Résumé
Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice est un écrivain qui tente de raconter l'histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d'abord la mère de Sylvestre, l'enfant autiste qu'elle veut à tout prix faire accéder à la vie et au monde des autres. Or le petit prince cannibale en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Dès lors c'est un véritable duo concertant qui s'élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l'une, superbement triviale, s'affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l'autre, la romancière, passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne.
Publié en 1990 par Actes Sud, ce texte flamboyant, inclassable, a reçu le prix Concourt des lycéens.
Mon ressenti
Un témoignage fort du combat d’une mère face à la maladie de son fils et qui refuse de se conformer aux dictats du monde médical ou scolaire. Sans fioriture, elle écrit, seule délivrance pour elle face à ce qu’elle vit, toute la pression et l’enfermement, la confrontation qu’elle subissait tous les jours face à ce petit prince cannibale.
Pour penser le voir grandir, sortir de sa coquille, elle le soutiendra, l’épaulera et l’éduquera en s’oubliant un peu beaucoup.
Jean est leur 3ème enfant, seul garçon d’une fratrie de 4. Les sœurs de Jean sont présentes tout comme leur père. L’auteure raconte sa relation au quotidien avec Jean, son combat de tous les jours, les maigres progrès qu’ils font ensemble. Elle est auteure et travaille à la maison. Comment concilier les deux ? Pour ne pas sombrer, elle crée Blanche (héroïne du livre qu’elle écrit en parallèle). Blanche et Françoise, deux femmes qui se répondent pour se soutenir au jour le jour.
Elle a mis en mot l’impensable : quand l’acquisition ordinaire devient extraordinaire, lorsque la norme devient un miracle. La récompense est au bout du chemin.
Aujourd’hui, Jean est devenu comme sa mère un auteur reconnu sous le nom d’Hugo Horiot. Il a écrit l’empereur c’est moi. Il raconte son combat pour sortir de l’autisme. Je le lirai prochainement.
A découvrir
Témoignage édité chez acte sud en août 2005
160 pages
Résumé
Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice est un écrivain qui tente de raconter l'histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d'abord la mère de Sylvestre, l'enfant autiste qu'elle veut à tout prix faire accéder à la vie et au monde des autres. Or le petit prince cannibale en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Dès lors c'est un véritable duo concertant qui s'élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l'une, superbement triviale, s'affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l'autre, la romancière, passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne.
Publié en 1990 par Actes Sud, ce texte flamboyant, inclassable, a reçu le prix Concourt des lycéens.
Mon ressenti
Un témoignage fort du combat d’une mère face à la maladie de son fils et qui refuse de se conformer aux dictats du monde médical ou scolaire. Sans fioriture, elle écrit, seule délivrance pour elle face à ce qu’elle vit, toute la pression et l’enfermement, la confrontation qu’elle subissait tous les jours face à ce petit prince cannibale.
Pour penser le voir grandir, sortir de sa coquille, elle le soutiendra, l’épaulera et l’éduquera en s’oubliant un peu beaucoup.
Jean est leur 3ème enfant, seul garçon d’une fratrie de 4. Les sœurs de Jean sont présentes tout comme leur père. L’auteure raconte sa relation au quotidien avec Jean, son combat de tous les jours, les maigres progrès qu’ils font ensemble. Elle est auteure et travaille à la maison. Comment concilier les deux ? Pour ne pas sombrer, elle crée Blanche (héroïne du livre qu’elle écrit en parallèle). Blanche et Françoise, deux femmes qui se répondent pour se soutenir au jour le jour.
Elle a mis en mot l’impensable : quand l’acquisition ordinaire devient extraordinaire, lorsque la norme devient un miracle. La récompense est au bout du chemin.
Aujourd’hui, Jean est devenu comme sa mère un auteur reconnu sous le nom d’Hugo Horiot. Il a écrit l’empereur c’est moi. Il raconte son combat pour sortir de l’autisme. Je le lirai prochainement.
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