Le sang de la vigne, tome 19 de Jean-Pierre Alaux et Noël Balen
Edition Fayard - 220 pages.
Présentation de l’éditeur :
Dans les replis de la vallée du Lot, une nouvelle race de seigneurs prétend régenter le vignoble de Cahors. Pierre-Yves Pellegrin, puissant homme d’affaires et propriétaire du Château Champ-Grèze, règne en maître sur l’appellation. A une portée de fusil, le Château Hébrard vient d’être acquis par un autre capitaine d’industrie affublé d’un régisseur aux mœurs douteuses. Les ambitions bouillonnent et la soif de pouvoir n’est jamais rassasiée. Quand l’œnologue Benjamin Cooker et son assistant Virgile débarquent dans la région pour surveiller les fermentations de la dernière vendange, il règne comme une odeur d’arômes frelatés et de pourriture sans noblesse sur les terres du Quercy.
Mon avis :
Je n’ai pas lu les 18 titres précédents, seulement un ou deux. Le héros de cette série est Benjamin Cooker, et, dans une moindre mesure, son assistant Virgile, qui a de sérieux problèmes avec la ponctualité. Dans ce volume, il travaille avec Pierre-Yves Pellegrin, PYP pour les intimes. Un souci apparaît dans le vignoble de Cahors – un immense souci, quel que soit le point de vue où l’on considère les faits : qui est l’inconnu retrouvé mort dans une des cuves de l’exploitation ? Et comment est-il arrivé là ? Un accident est très peu probable.
En revanche, les tensions sont bien là et ne facilitent ni la vinification, ni l’enquête. Tension entre vignerons tout nouveaux tout beaux, tensions entre membres d’une même famille, tension entre employés, voire entre vendangeurs. Y a-t-il une zone de sérénité dans le Lot ? Peut-être est-elle à chercher dans les moments que Virgile passe avec son ami Manuel, ou ceux que Benjamin tente de passer avec sa femme – quand on n’a pas la gentillesse de mettre sa voiture hors d’usage. S’il est des personnes qui ont du travail presque malgré eux, ce sont les garagistes.
Ce roman est véritablement ancré dans une région, dans un milieu qu’il permet de découvrir un peu, et peu importe si l’on s’y connaît en vin, ou pas du tout. Un roman facile à lire et parfait pour se distraire entre deux romans policiers plus sombres.