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LES ENFANTS DE LA TERREAuteure : Jean M. Auel
Éditions : Presses de la Cité [Omnibus]
Pages : 1470
ISBN : 2-258-03496-5
Roman historiqueQuatrième de couvertureC’est en Périgord que j’ai rencontré Jean Auel pour la première fois. J’étais sur mon chantier de fouille; elle visitait le cadre de son futur roman. Je lui fis les honneurs du chantier. Elle me remit un exemplaire du
Clan de l’Ours des Cavernes.
Avec une pointe de scepticisme critique, j’entrepris la lecture des aventures de Ayla. Mais il n’y avait pas, dans tout le récit, la faute qi aurait donné au préhistorien l’argument d’une "lettre à l’auteur", développant tel point de chronologie ou de paléontologie. Jean Auel était bien documentée sur la faune préhistorique, sur la technologie de l’homme de Neandertal ou sur celle de l’homme de Cro-Magnon, notre ancêtre direct. Elle avait, en outre, su tirer parti d’un débat de spécialistes qui divisait les préhistoriens : les hommes de Neandertal avaient-ils rencontré en Europe, il y a 35 000 ans, les premiers hommes modernes, les
Homo sapiens sapiens ? La rencontre d’humains, assez semblables en fin de compte, mais parvenus à des niveaux technologiques différents fournit à Jean Auel la trame d’un fort beau développement.
La Guerre du Feu, de J.H. Rosny aîné, fut à l’origine de la vocation de François Bordes, qui établit les bases de la Préhistoire moderne et marqua profondément tous les préhistoriens de la seconde moitié de ce siècle. Souhaitons que le cycle des
Enfants de la Terre, dont les trois premiers livres sont présentés ici, fasse également naître chez quelques jeunes lecteurs l’envie d’explorer notre lointain passé.
Jean-Philippe RIGAUD
Conservateur général du Patrimoine
Directeur du Centre national de préhistoire
Le Clan de l’Ours des CavernesMon avisLa terre a bougé, la petite rivière si calme bouillonnait maintenant et de grosses vagues s’élevaient. Près de la rive, les arbres étaient happés par les eaux et la petite fille a vu l’auvent de peaux de bêtes avec son contenu s’engloutir dans une grosse crevasse.
Cette petite fille, c’est Ayla et elle a peur elle crie : « Maman ! Maamaaan ! ». Elle veut rejoindre ses parents mais une nouvelle secousse secoue la terre. Tout est disparu, il ne reste plus rien et la terre qui continue à trembler.
Elle quitte cet endroit, elle est seule et abandonnée. Elle se retrouve dans l’habitat du lion des cavernes et doit se cacher mais celui-ci réussit à la griffer sur la cuisse.
Elle reste cachée dans une crevasse jusqu’au départ du lion. Elle réussit à se traîner jusqu’au cours d’eau et c’est alors que passe la tribu de Brun. Iza la guérisseuse, la voit et décide de garder la petite Ayla qui est blessée et tellement différente d’eux. Elle va l’élever comme si elle était sa propre fille avec l’aide de son frère Creb le sorcier borgne.
Ainsi commence l’aventure d’Ayla avec le clan.
La Vallée des chevauxMon avisBien du temps est passé depuis qu’Ayla a été adoptée par Iza la guérisseuse. Elle est chassée du clan et doit apprendre à vivre seule. Elle recherche son peuple. Elle découvre comment faire du feu, dresse un cheval, adopte un bébé lion et enfin, rencontre une personne qui lui ressemble.
Les Chasseurs de mammouthsMon avisAyla va enfin vivre avec des gens comme elle et y rencontrer un autre homme que celui qu’elle a connu dans sa vallée. Qui choisira-t-elle entre le blond Jondalar et le beau Ranec, homme à la peau sombre ?
J’ai tout simplement adoré cette saga des enfants de la terre et je peux dire que ce sont les plus beaux livres que j’ai lu à vie.
Mon appréciation :
et un gros coup de
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LES ENFANTS DE LA TERREAuteure : Jean M. Auel
Éditions : Presses de la Cité
Pages : 656
ISBN : 2-258-0355-1
Roman historiqueDeuxième de couvertureLE GRAND VOYAGEL’histoire d’Ayla, l’héroïne du Clan de l’Ours des Cavernes, a déjà conquis des millions de lecteurs dans le monde entier. Avec
Le Grand Voyage, Jean M. Auel nous conte la suite de cette grande saga de l’ère glaciaire, qu’elle a intitulée
Les Enfants de la Terre.
Ayla et Jondalar, son compagnon, continuent leur traversée des steppes immenses du continent européen. La femme aux cheveux d’or et le géant blond suscitent le trouble et l’effroi sur leur passage. Les peuples qu’ils rencontrent vivent de chasse, de cueillette, et n’ont jamais vu d’Animaux domestiques. Or ce couple étrange se déplace à cheval, en compagnie d’un loup apprivoisé. D’où tient-il donc ces pouvoirs ?
En quête d’un lieu qui deviendrait le foyer de leur amour, Ayla et Jondalar affronteront mille périls et feront maintes découvertes au cours de ce voyage initiatique à travers un monde inconnu, dangereux et grandiose.
C’est en s’appuyant sur des recherches scientifiques rigoureuses que l’auteur, dans une narration foisonnante, nous restitue avec une précision et une vraisemblance remarquables l’élaboration de la pensée humaine à l’aube de l’humanité. Jean M. Auel travaille actuellement au cinquième volet de sa grande fresque dont l’action se situera en Périgord.
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Le grand voyage – Le retour d’AylaMon appréciationAyla et Jondalar ont quitté les Mamutoï pour entreprendre le grand voyage et ainsi retourner chez les Zelandonii. En chemin, Jondalar est fait prisonnier par le peuple S’Armunaï, et Ayla devra l’en délivrer.
La traversée plus que dangereuse avant la fonte du glacier les amène enfin en terre zelandonii.
Ainsi continue la saga des Enfants de la Terre jusqu’à l’arrivée à la Quatorzième Caverne.
Encore un gros coup de
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LES ENFANTS DE LA TERRE – Les Refuges de Pierre
Auteure : Jean M. Auel
Éditions : Presses de la Cité
Pages : 647
ISBN : 2-258-05837-6
Roman historiqueQuatrième de couvertureLe long périple d’Ayla et de Jondalar touche à son terme. Après un voyage épique à travers l’Europe, les deux héros de la grande saga
« Les enfants de la Terre » arrivent à l’emplacement de la Neuvième Caverne, un camp de l’âge de pierre situé dans ce que l’on appellera de nombreux millénaires plus tard le Périgord. C’est là que Jondalar retrouve la tribu qui l’a vu naître, et qui se réjouit de son retour.
L’accueil fait à l’étrangère qui l’accompagne est plus mitigé. Cette femme parle avec un accent curieux et, surtout, est suivie par un loup et deux chevaux sur lesquels elle exerce un pouvoir troublant. Mais, si la rescapée du Clan étonne les Zelandonii, ceux-ci la surprennent tout autant par leur façon de vivre dans leurs confortables abris-sous-roche et par la splendeur des peintures dont ils ornent leurs grottes.
Alors qu’elle donne naissance à un enfant très attendu, la jeune femme prend conscience du rôle qu’elle est appelée à jouer dans la destinée des Zelandonii…
Dans ce cinquième volume de sa somptueuse saga préhistorique, Jean Auel puise de nouveau dans ses connaissances scientifiques pour décrire avec son immense talent de conteuse les débuts de l’agriculture et de la domestication des animaux, ainsi que ce tournant dans l’histoire de l’humanité que représenta la maîtrise de la pensée abstraite, du langage et de l’art.
Mon appréciationAprès avoir attendu tant d’années la suite des « Enfants de la Terre », je suis plus que déçue de ce livre. On dirait que l’auteure a trop voulu nous rappeler ce qui a été dit dans les tomes précédents. Même si plus de 10 ans se sont écoulés entre le quatrième tome et celui-ci, les péripéties d’Ayla et de Jondalar étaient encore bien ancrées dans ma mémoire.
Malgré tout cela, j’ai énormément hâte de lire la suite, il reste tant de choses à savoir. Y aura-t-il enfin entente entre le Clan et ceux nommés les Autres. Qu’est devenu Durc ? J’espère trouver réponse à toutes ces questions.
Enfin, on annonce la sortie pour fin mars 2011 de la suite de cette saga et le titre du livre sera
« Le pays des Grottes Sacrées » que je vais m’empresser d’acheter malgré tout.
Donc, pour ce livre qui n’est malheureusement pas un coup de cœur, je donne seulement