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    DUGAIN, Marc

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    Message  caro Mer 2 Fév 2011 - 14:00

    DUGAIN, Marc 1296643559_l'insomnie des etoiles

    "L'Insomnie des étoiles"

    Editeur : Gallimard - 2010
    Pages : 226 p.
    Genre : drame/sentiment

    résumé quatrième de couverture :

    Automne 1945, alors que les Alliés se sont entendus pour occuper Berlin et le reste de l’Allemagne, une compagnie de militaires français emmenée par le capitaine Louyre investit le sud du pays. En approchant de la ville où ils doivent prendre leurs quartiers, une ferme isolée attire leur attention. Les soldats y font une double découverte : une adolescente hirsute, qui vit là seule comme une sauvage, et le corps calciné d’un homme. Incapable de fournir une explication sur les raisons de son abandon et la présence de ce cadavre, la jeune fille est mise aux arrêts. Contre l’avis de sa hiérarchie, le capitaine Louyre va s’acharner à connaître la vérité sur cette affaire mineure, au regard des désastres de la guerre, car il pressent qu’elle lui révèlera un secret autrement plus capital.

    Avis :

    Deux personnages comme en suspension dans le temps dans un lieu morne et gris, post-apocalyptique, sorte de limbes où rien ne semble briller pas même les étoiles. [là-haut, je vois] "Des étoiles par millions toutes plus mortes les unes que les autres. Comme si elles attendaient que la nôtre les rejoigne dans le grand concert du silence sidéral.", dit le héros de ce roman, le capitaine Louyre, philosophe, un peu sarcastique, semblant indifférent à tout ce qui l'entoure. Et pourtant, il s'acharne à trouver la vérité, à protéger Maria, cet enfant presque une femme, qui s'est désespéremment accrochée à la vie dans l'attente d'un homme qui ne reviendra pas, et qui subira la même "malédiction" que sa mère. Une écriture poétique, un arrêt dans le temps où le destin des deux héros va se jouer sans qu'ils s'en aperçoivent. Un final saisissant sur une magnifique personnalité de femme sensible, artiste et lucide dans un monde en proie à la folie.

    4,5 etoile jaune


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    Message  Valou Jeu 3 Fév 2011 - 22:11

    Je me le note! Ca m'intéresse! Merci Caro! DUGAIN, Marc 24593
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    Message  caro Jeu 3 Fév 2011 - 22:38

    De rien Valou DUGAIN, Marc 889813
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    Message  Pinky Ven 4 Fév 2011 - 10:25

    cela me rappelle d'autres livres

    merci Caro
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    Message  caro Ven 4 Fév 2011 - 12:12

    Tu te souviens de quels livres Pinky car j'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce roman.
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    Message  caro Mer 9 Mai 2012 - 15:40

    DUGAIN, Marc 728459Avenuedesgants

    « Avenue des Géants »



    Editeur : Gallimard – 2012

    Pages : 360 p.

    Genre : roman contemporain



    Résumé quatrième de couverture :



    Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son QI n'était pas supérieur à celui d'Einstein. Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises pensées. Observateur intransigeant d'une époque qui lui échappe, il mène seul un combat désespéré contre le mal qui l'habite. Inspiré d'un personnage réel, Avenue des Géants, récit du cheminement intérieur d'un tueur hors du commun, est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'illusionne dans les décombres de la guerre du Vietnam.





    Avis :



    Le « héros » de ce roman pourrait hurler « ce n’est pas moi qui suis malade mais la société » tant il paraît sain par rapport au monde qui l’entoure.

    Marc Dugain a réussi le tour de force, sans qu’on plonge dans une atmosphère trop glauque et sans qu’on pardonne à Kenner qui d’ailleurs ne se pardonne pas à lui-même, à nous faire adhérer aux pensées de ce tueur en série. Drôle de parti pris que de s’inspirer d’un véritable tueur en série et pourtant le roman est haletant. D’une part Kenner revendique ce qu’il a fait et sait très bien qu’il mérite la mort pour cela et il sait aussi qu’une part de lui est incontrôlable et qu’il a besoin de tuer ; mais il ne se cherche pas d’excuse, il veut même se rendre à la police qui ne le prend pas au sérieux. Là, on pointe du doigt les failles d’un système qui tente de déculpabiliser les meurtriers et de leur trouver des excuses.



    Rappelons que ce roman se situe au début des années 70, aux Etats-Unis juste après la fin de la guerre du Vietnam : les hippies et leur nouvelle vision du monde sont partout. Une belle fumisterie et un mouvement condamné à l’échec pour Kepler qui les appelle des « freaks » (« Monstres » en anglais). Quand on voit cela de son point de vue on ne peut pas dire qu’il a tort : ils sont sales, ils boivent et ils se droguent ; ils sont parvenus à convaincre les femmes de coucher avec eux au nom d’une soi-disant liberté sexuelle et qui en profite le plus si ce n’est eux ? Sans compter que leur comportement aura énormément de répercussions sur les générations futures : des milliers de gamins morts d’overdose, le sida et une fausse liberté, sans principe, sans modèle, sans rien à quoi se raccrocher. Les conversations qu’a Kenner avec l’ancienne hippie Susan, en prison, sont incroyables d’intelligence par le regard qu’elles portent sur le monde d’autant que, si l’auteur donne la parole à un anti-hippie, il la donne aussi aux hippies eux-mêmes, et on comprend le bien-fondé de leur mouvement quand ils parlent de créer un monde de paix à l’image des principes du christianisme, sans son côté obscurantiste ou intolérant. Pourtant, que reste-t’il aujourd’hui de tout cela si ce n’est un grand désabusement ?...



    Un roman qui pose de nombreuses questions sur les conséquences des années 60 et 70 sur les générations actuelles.

    DUGAIN, Marc 40556
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    Message  Pinky Jeu 10 Mai 2012 - 8:24

    merci Caro, je ne connais pas du tout, à voir
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    Message  caro Jeu 10 Mai 2012 - 11:06

    Merci Pinky Smile
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    Message  binou Jeu 10 Mai 2012 - 16:02

    merci Caro, je vais le noter clin d\'oeil
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    Message  caro Ven 11 Mai 2012 - 10:55

    Un très bon livre Binou DUGAIN, Marc 307652
    Jo19lyne
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    Message  Jo19lyne Mer 20 Aoû 2014 - 13:21

    La chambre des officiers, de Marc Dugain aux édition JC Lattes, 172 pages

    DUGAIN, Marc Z

    Quatrième de couverture

    "La guerre de 14, je ne l'ai pas connue. Je veux dire, la tranchée boueuse, l'humidité qui traverse les os, les gros rats noirs au pelage d'hiver qui se faufilent entre les détritus informes, les odeurs mélangées de tabac gris et d'excréments mal enterrés, avec, pour couvrir le tout, un ciel métallique uniforme qui se déverse à intervalles réguliers comme si Dieu n'en finissait plus de s'acharner sur le simple soldat. C'est cette guerre-là que je n'ai pas connue."

    Dans les premiers jours de 14, Adrien F, lieutenant du génie, est fauché par un éclat d'obus sur les bords de la Meuse. Défiguré, il est transporté au Val-de-Grâce où il séjournera cinq ans dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révéleront toute leur humanité. De cette épopée dramatique, émouvante, mais drôle aussi parfois, on retiendra que des blessures naît aussi la grâce. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

     

    Extrait

    ...car moi, le mutilé de la face, je ne vieillirai pas. La guerre m'a fait vieillard à vingt-quatre ans. Je n'ai pas eu le courage de me suicider. J'ai eu le courage de ne pas me suicider. La rancoeur, l'aigreur menacent. Je fais face à l'ennemi intérieur...

    Mon avis
    Une lecture très prenante.
    Adrien, le narrateur, de sa chambre d'hôpital nous fait partager l'univers de ses camarades et la douleur de ces gueules cassées, sans apitoiement et avec humilité sans perdre l'espoir d'une reconstruction.
     5 etoile jaune 
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    Message  Pinky Jeu 21 Aoû 2014 - 9:02

    merci Jo19lyne pour cette présentation
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Sam 27 Déc 2014 - 14:43

    La chambre des officiers.
    Edition Pocket - 186 pages.

    Mon résumé :

    1914, mobilisation générale. Parmi les conscrits, Adrien Fournier, jeune ingénieur. La guerre, il ne la verra pas. Première mission de reconnaissance, et un obus marquera la fin de la guerre pour lui. Non, il n’est pas mort, son visage a été tranchée comme par une hache. Amené à Paris, au Val de Grâce, seul hôpital capable de soigner ses blessure, il est le premier occupant de La chambre des officiers.

    Mon avis :

    J’ai lu beaucoup de premiers romans cette année, et rares sont ceux que j’ai pu qualifier de coup de coeur, de parfaites réussites. Vous me direz… On sait, désormais, que Marc Dugain est un auteur connu, reconnu, qui n’en est plus à son coup d’essai. Oui, mais quand La chambre des officiers est paru, on ne le savait pas, on pouvait simplement le prévoir, tant ce roman est époustouflant.
    Il est rétrospectif, d’abord. Dès la première page, on sait qu’Adrien, bien que mobilisé, ne verra pas la guerre des tranchées. Pourquoi ? Comment ? Les pages suivantes nous le révèlent, avant de nous raconter sa guerre. La sienne, et celle de ses amis.
    Elle ne désemplit pas, cette chambre des officiers. Certains n’y font que passer, parce que leurs blessures sont moins graves que prévues, parce qu’ils n’ont pas survécu, parfois même pas repris connaissance. Parmi les survivants, deux hommes prendront une grande importance dans la vie d’Adrien : Paul Weil et Henri de Penanster. Oui, il serait facile de dire que les trois hommes sont devenus amis parce qu’ils sont des gueules cassées. Ils sont devenus amis parce qu’ils ont la volonté de vivre, malgré tout, la volonté de ne pas se plaindre, la volonté de ne pas achever le travail commencé par les allemands, la volonté d’aider aussi les nouveaux arrivants. Eux aussi mènent leur guerre, contre ceux qui désespèrent, contre le regard des autres aussi. Les infirmières, les médecins, qui s’acharnent à redonner leur humanité aux patients, par des gestes simples (mais auxquels il fallait penser, comme donner à Adrien une ardoise pour qu’il puisse « parler ») se sont habitués à leur visage, et affronter le monde extérieur, c’est aussi se confronter aux regards des autres. Comme une nouvelle bataille. L’une des plus importantes, peut-être.
    Ce roman ira jusqu’au bout de l’amitié entre les trois hommes, jusqu’au retour à une vie que l’on peut qualifier de « normale » : un travail, un mariage, des enfants. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, aussi, et voilà deux anciens soldats qui montent au front pour en sauver un troisième. Combattre est toujours possible, transmettre aussi : la dernière phrase du roman est à ce titre exemplaire.
    Pinky
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    Message  Pinky Dim 28 Déc 2014 - 12:27

    merci Nina pour cette présentation, j'en garde un très bon souvenir avec beaucoup d'intensité pour ces hommes et ce par quoi ils sont passés
    Nina
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    Message  Nina Mer 30 Aoû 2017 - 0:04

    DUGAIN, Marc Cvt_il10

    Ils vont tuer Robert Kennedy
    Edition Gallimard - 400 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    A Vancouver, en Colombie-Britannique, un professeur d’histoire fait sa thèse sur l’assassinat de Robert Kennedy. Il est persuadé que la mort brutale de ses deux parents successivement en 1967 et 1968 est liée à l’assassinat du jeune politicien américain en juin 1968. Son enquête l’amène à découvrir les liens tissés par son père et les services secrets britanniques durant la Résistance.

    Mon avis :

    Le narrateur est un universitaire, presque un rêveur puisqu’il poursuit une thèse depuis des années sur les frères Kennedy. Pourquoi ce sujet ? Pour lui, la mort de ses parents est liée à l’assassinat de Robert Kennedy. Ou comment l’histoire intime se retrouve mêlée à la grande histoire.
    Nous saurons petit à petit comment les parents de Marc sont morts. Nous saurons pourquoi Marc a eu tant de mal à se remettre, et quels ont été les conséquences pour l’adolescent qu’il était, pour l’homme qui, à soixante ans, a eu une vie sentimentale qui n’est pas vraiment celle d’un universitaire, de la liberté des années 70 à aujourd’hui, alors qu’il a longuement hésité avant de fonder une famille. Il ne possède finalement que ses recherches – sur les Kennedy ou sur ses parents.
    L’ensemble du roman est raconté du point de vue de Marc, que viennent parfois pondérer les avis de ses proches ou des personnes qu’il a rencontrées au cours de ses recherches. La limite est donc fragile entre certitudes (romanesques) et invention, pour ne pas dire hallucination.
    Roman ? Documentaire ? Tentation autobiographique aussi, avec un personnage principal qui est le quasi-homonyme de l’auteur. Si le sujet est la succession d’événements qui a conduit à la mort de Robert Kennedy, les crises qui ont jalonné les années de présidence de JFK – les missiles de Cuba, par exemple, il est question aussi de la période trouble de la seconde guerre mondiale, comme si l’histoire du XXe siècle n’était constituée que d’une succession de complots dont les conséquences, les ramifications s’étendent dans le temps et dans l’espace. Autre histoire, celle de la psychanalyse, son usage pour apaiser ceux que l’Histoire aura blessé.
    Ils vont tuer Robert Kennedy est un roman dense, riche, qui dresse aussi le portrait de l’Amérique d’aujourd’hui.
    Pinky
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    Message  Pinky Mer 30 Aoû 2017 - 8:31

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
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    Message  Nina Mer 30 Aoû 2017 - 9:14

    Merci Pinky pour ta visite.
    Lariflette
    Lariflette
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    Message  Lariflette Dim 15 Avr 2018 - 17:41

    ILS VONT TUER ROBERT KENNEDY


    Dugain et les Kennedy c'est presque une histoire de famille. Les lecteurs des deux autres ouvrages sur les Kennedy savaient que, forcément, un jour ou l'autre il serait tenté d'écrire sur Bobby Kennedy. de la même façon que pour JFK, quoique dans les malédictions d'Edgar ce ne fut pas exactement le cas, il présente ici une version qui impliquerait pas mal de personnes et non des moindre à commencer par Lyndon Johnson alors président des Etats-Unis, dans le meurtre de RFK. Impliqué que je suis dans les lectures retraçant la vie de cette célèbre famille, je dois dire qu'il y a autant de détracteurs que de convaincus sur les méthodes et les raisons de l'assassinat des deux frères. Pour ma part je suis perplexe. je reconnais cependant qu'entre la mafia, les ségrégationnistes et la CIA, on a le choix pour trouver un ou des meurtriers. A noter, pour ceux qui ont vu le film Nixon d'Oliver Stone, le réaliseur mêle les texans dans l'assassinat de Bobby.
    Bref, que Dugain se déguise en thésard, fils de thérapeute de l'hypnose, espion assassin présumé de son épouse, donc de la mère du héros, n'est qu'un prétexte pour nous resservir du Kennedy. Certes la quête de la vérité, la romance avec l'étudiante, les péripéties de droite et de gauche étoffent le livre pour se terminer en quenouille que le lecteur aura le droit agrémenter à sa sauce blanche ou noire de l'imagination ou d'une vérité inaboutie.
    Pour ce qui me concerne, rêve ou réalité, peu me chaut, le fil de l'histoire et la touche kennedienne de Dugain me siéent à merveille !



    4/5
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    Message  Nina Dim 15 Avr 2018 - 19:38

    Merci Lariflette pour cet avis.
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    Message  Pinky Lun 16 Avr 2018 - 10:09

    Merci Lariflette pour cette présentation, ravie de te lire de temps à autre clin d\'oeil
    Lariflette
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    Message  Lariflette Lun 16 Avr 2018 - 14:47

    Votre passage, Mesdames, me touche Very Happy
    Lariflette
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    DUGAIN, Marc Empty L'HOMME NU

    Message  Lariflette Mer 16 Oct 2019 - 10:37

    DUGAIN, Marc Dugain10

    Marc Dugain & Christophe Labbé

    Plon - 2016

    Résumé éditeur :

    On les appelle les Big Datas. Google, Apple, Facebook ou Amazon, ces géants du numérique, qui aspirent à travers Internet, smartphones et objets connectés, des milliards de données sur nos vies.
    Derrière cet espionnage, dont on mesure chaque jour l'ampleur, on découvre qu'il existe un pacte secret scellé par les Big Datas avec l'appareil de renseignement le plus puissant de la planète. Cet accouplement entre les agences américaines et les conglomérats du numérique, est en train d'enfanter une entité d'un genre nouveau. Une puissance mutante, ensemencée par la mondialisation, qui ambitionne ni plus ni moins de reformater l'Humanité.
    La prise de contrôle de nos existences s'opère au profit d'une nouvelle oligarchie mondiale. Pour les Big data, la démocratie est obsolète, tout comme ses valeurs universelles. C'est une nouvelle dictature qui nous menace. Une Big Mother bien plus terrifiante encore que Big Brother.
    Si nous laissons faire nous serons demain des " hommes nus ", sans mémoire, programmés, sous surveillance. Il est temps d'agir.

    Mon avis :

    Il est vrai que l'on peut juger ce livre en restant optimiste et en se disant, ma foi, que l'homme, ce bel et intelligent animal, est, tout à fait, capable d'assimiler le numérique comme il a assimilé la révolution industrielle, de surnager grâce aux capacités de son cerveau, l'IA n'étant que le produit dudit cerveau et donc contrôlable!
    Ou bien se morfondre d'être sur écoutes, surveillé, contrôlé, pisté, vu, su et de ce fait, dirigé sur un tas de trucs nocifs et inutiles.
    Le livre de Dugain & Labbé incite, lui à être négatif et inquiet sur l'avenir, notre avenir, omettant que le numérique c'est aussi la science, la médecine et ses bienfaits constatés tous les jours, les progrès accessibles au plus grand nombre et, non pas, réservés aux plus riches. Personnellement je me range, plutôt du côté des optimistes inconditionnels (même si j'ai lu Minority Report et Blade Runner de Phlip K. Dick et vu Human, cette série sur les robots devenant humanoïdes), du fait que l'on vit, quand même, une période formidable, éloignée de ce que j'ai connu il y a un peu de temps déjà.
    Alors, que les big data, leurs patrons qui sont des mégalomanes radins, ne cherchent que le profit, ce n'est pas nouveau du tout.
    Le livre de Dugain est de 2016 et il y a de l'eau qui a coulé sous le pont depuis.
    En revanche la façon dont sont exploités ceux qui travaillent pour l'IA à repérer, surligner et contrôler des images, avec un salaire moyen de 3,30$ de l'heure, est honteuse et inacceptable! Sans, qui plus est, ni couverture, ni contrat!
    Il apparaît, d'après les auteurs, que les têtes pensantes du numérique prennent soin de protéger leur progéniture du monde qu'ils préparent pour les enfants des autres. Pas de téléphone mobile ou de tablette avant la classe de quatrième! En revanche des vrais livres à profusion...Cela doit être pareil pour le shit ou la coke?
    Je ne regrette pas cette lecture qui m'a été conseillée.



    3 etoile jaune

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    Message  Pinky Mer 16 Oct 2019 - 10:47

    merci Lariflette pour cette présentation, ravie de te lire à nouveau

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