Titre; seule la haine
Auteur: David Ruiz Martin
Editions: Taurnada
Nombres de pages: 252
Quatrième de couverture:
Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère. Elliot le prend en otage dans son cabinet.
Sous la menace d'une arme, Larry n'a pas d'autre choix que de laisser l'adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois.
Mais très vite, c'est l'escalade de l'horreur: Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l'abject et de l'inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l'obsède: celle de s'en sortir, à tout prix ...
Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!!
Mon avis:
Tout réussi professionnellement à Larry Barney, psychanalyste de renom.
Jusqu'au jour où un soir, il a un rendez-vous de dernière minute avec un adolescent de 15 ans Elliott.
Lorsqu'Elliott rentre dans le cabinet, avec un pistolet en main le monde de Larry bascule dans l'horreur. Attaché, à son bureau avec des menottes, Elliott lui raconte sa vie depuis le suicide de Simon son frère, patient de Larry. Il le tient pour responsable de cette tragédie.
Et là, on entre malgré nous dans l'abject, l'indicible.
Un jeu du chat et de la souris, mais dès le départ la souris est sous l'emprise du chat. Ce chat qui s'insinue dans l'esprit de la souris, ne lui laissant aucune chance de s'interposer. Et on tombe page 137 dans l'horreur la plus pure, et on se dit c'est bon on a atteint le sommet. Et bien non chers lecteurs, ce n'est que le début de la descente aux enfers sans retour possible, quoique ....
C'est un huit clos terrifiant, tout ça dans un simple cabinet de psychiatre, un bureau, un divan ...
L'écriture est percutante, pas le temps aux blablas inutiles, dès la première phrase on plonge dans ce thriller psychologique pour n'en sortir pas indemne.
Les personnages sont parfait, Elliott est d'une intelligence exceptionnelle, j'ai été à la fois admirative et horrifiée par ce personnage. La haine transpire par tous les pores de sa peau, on la sent, elle est présente à chaque ligne du début jusqu'à la fin. Larry quant à lui, transpire la peur, il n'arrive pas à prendre le dessus sur cet adolescent torturé.
Il m'a manqué juste un truc à la fin, que je ne peux dévoiler au risque d'en dire trop, qui m'empêche le coup de cœur. Car ce petit truc me torture l'esprit.