Rock de Lou.
éditions petit à petit - 138 pages.
Quatrième de couverture :
Il n'est pas facile de se retrouver seule, surtout quand on arrive dans une ville nouvelle, mais Lou est si pleine de vie que personne ne lui résiste longtemps. Morgane devient son amie la plus proche. Elles partagent leurs rêves, leurs émotions, et la passion du rock. Elles deviennent inséparables et leur amitié semble partie pour durer toujours... mais Lou tombe malade, gravement malade.
Mon avis :
Je me réjouis que la littérature jeunesse ose. Qu'elle ose aborder un thème difficile - le cancer chez l'adolescent - et qu'elle le traite sans sensiblerie montre son courage et celui de son éditeur.
Oui, il n'est pas facile de voir sa meilleure amie, celle qui vous tirait vers le haut, vous forçait à sortir de votre cocon, vous a fait partager sa passion pour le rock atteinte d'une leucémie. Il n'est pas facile de lui rendre visite à l'hpopital, jour après jour, surtout quand la maladie gagne du terrain et que ses stigmates sont bien visibles. Mathilde voudrait pouvoir retrouver l'insouciance de l'adolesnce. Oui, certains amis abandonnent, disparaissent de la circulation, d'autres font un bout de chemin avec elle puis poursuivent leur route. Lou fait l'apprentissage de la solitude, de la perte de l'insouciance et de la perte de la liberté. Nous partageons chaque étape de son combat avec elle, du diagnostique à la sortie de l'hôpital. Le style est simple, réaliste, et se refuse à tomber dans la sensiblerie ou le mélo. Même malade, même affaiblie, Lou reste Lou, avec ses contradictions, sa passion pour le rock et sa perruque de clown. Pourquoi porter une "vraie" perruque alors que tous voient que ce sont de faux cheveux.
Pas d'angélisme non plus avec les soignants : les indifférents, les anxieux, les maladroits croisent des médecins, des infirmières, des aides-soignants dévoués à leur malade et prêts à tout leur expliquer.
Merci à la jeune lectrice, croisée à la bibliothèque Jules Verne, qui m'a chaudement recommandé ce livre.
éditions petit à petit - 138 pages.
Quatrième de couverture :
Il n'est pas facile de se retrouver seule, surtout quand on arrive dans une ville nouvelle, mais Lou est si pleine de vie que personne ne lui résiste longtemps. Morgane devient son amie la plus proche. Elles partagent leurs rêves, leurs émotions, et la passion du rock. Elles deviennent inséparables et leur amitié semble partie pour durer toujours... mais Lou tombe malade, gravement malade.
Mon avis :
Je me réjouis que la littérature jeunesse ose. Qu'elle ose aborder un thème difficile - le cancer chez l'adolescent - et qu'elle le traite sans sensiblerie montre son courage et celui de son éditeur.
Oui, il n'est pas facile de voir sa meilleure amie, celle qui vous tirait vers le haut, vous forçait à sortir de votre cocon, vous a fait partager sa passion pour le rock atteinte d'une leucémie. Il n'est pas facile de lui rendre visite à l'hpopital, jour après jour, surtout quand la maladie gagne du terrain et que ses stigmates sont bien visibles. Mathilde voudrait pouvoir retrouver l'insouciance de l'adolesnce. Oui, certains amis abandonnent, disparaissent de la circulation, d'autres font un bout de chemin avec elle puis poursuivent leur route. Lou fait l'apprentissage de la solitude, de la perte de l'insouciance et de la perte de la liberté. Nous partageons chaque étape de son combat avec elle, du diagnostique à la sortie de l'hôpital. Le style est simple, réaliste, et se refuse à tomber dans la sensiblerie ou le mélo. Même malade, même affaiblie, Lou reste Lou, avec ses contradictions, sa passion pour le rock et sa perruque de clown. Pourquoi porter une "vraie" perruque alors que tous voient que ce sont de faux cheveux.
Pas d'angélisme non plus avec les soignants : les indifférents, les anxieux, les maladroits croisent des médecins, des infirmières, des aides-soignants dévoués à leur malade et prêts à tout leur expliquer.
Merci à la jeune lectrice, croisée à la bibliothèque Jules Verne, qui m'a chaudement recommandé ce livre.