+18
Ratdebibliotheque
Keana
Marion
peyrelong
Cyndie
Céline72
caro
petronie
thereadeuse
Majuscule
Neheteni
Atti'
any
askya
Valou
Titi
choupy
GeRo
22 participants
NOTHOMB, Amélie
Keana- ML
- Message n°63
Re: NOTHOMB, Amélie
Stupeur et tremblements
Auteur: Amélie Nothomb
Edition: France Loisirs/Piment
Pages: 174
Roman contemporain
Quatrième de couverture
« Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne.
On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques.
Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde. »
Mon avis
Amélie Nothomb nous raconte sa première expérience professionnelle au Japon, non sans humour. Elle va être la seule étrangère de l’entreprise et va être considéré comme tel. Soit comme une moins que rien.
C’est ma deuxième lecture de ce roman, et j’aime bien la façon dont l’auteur nous raconte cette folle épopée. J’adore le passage où elle dort dans son bureau et où elle devient un peu folle, et où elle va se lâcher.
Beaucoup apprécié ma lecture, c’est tout l’humour décapant de Nothomb qui nous tombe dessus avec ce roman. Donc .
Pinky- M
- Message n°64
Re: NOTHOMB, Amélie
merci Keana, c'est un grand moment en effet. Connais-tu le film ? Sylvie Testud est impressionnante dans le rôle
Keana- ML
- Message n°66
Re: NOTHOMB, Amélie
Non Pinky, je n'ai pas vu le film, je savais qu'il avait été adapté et que Sylvie Testud jouait le rôle, cela ne m'étonne pas de la part de l'actrice d'arriver à être à la hauteur de la folie de l'auteur.
Peyrelong, dans mon entourage quelqu'un serait d'accord avec toi, pour ma part c'est "La nostalgie heureuse", son dernier livre que je préfère, mais chacun à ses gouts et encore heureux !
Peyrelong, dans mon entourage quelqu'un serait d'accord avec toi, pour ma part c'est "La nostalgie heureuse", son dernier livre que je préfère, mais chacun à ses gouts et encore heureux !
Keana- ML
- Message n°67
Re: NOTHOMB, Amélie
Ni d'Eve ni d'Adam
Auteur: Amélie Nothomb
Edition: Albin Michel
Pages: 244
Roman contemporain
Quatrième de couverture
« « Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier. » »
Mon avis
Dans ce livre, l’auteur nous raconte son histoire avec Rinri, son amour pour le Japon, pour les montagnes, notamment le mont Fuji. Toujours avec un ton décalé, où rien de ce qui devrait être normal ne l’est, Nothomb nous livre ici une histoire d’amour particulière.
J’ai beaucoup aimé, quelques petites longueurs j’ai trouvé et une fin qui m’a surprise, très Nothomb en fin de compte. Les personnages sont tous aussi déjanté les uns que les autres, ils ont tous un petit grain de folie qui rend le livre drôle. Sinon j’apprécie toujours autant l’écriture simple et sans trop de détails de l’auteur. En effet ce livre je l’ai lu facilement, et il est accessible à tous, de part son écriture et de part la façon d’ont il est raconté. Donc .
Keana- ML
- Message n°70
Re: NOTHOMB, Amélie
Peyrelong, ce n'est certes pas le meilleur, mais on retrouve bien l'univers de l'auteur, mais après si il ne te dit pas, je comprends.
Merci de votre visite Pinky et Peyrelong.
Merci de votre visite Pinky et Peyrelong.
peyrelong- ML
- Message n°71
Re: NOTHOMB, Amélie
J'avais lu Stupeur et tremblements qui m'avait beaucoup plu, puis j'ai été déçue par les 2 autres romans que j'ai lus : Hygiène de l'assassin et Métaphysique des tubes ; du coup j'ai abandonné Amélie Nothomb. Peut-être que j'y reviendrai un jour...
Keana- ML
- Message n°72
Re: NOTHOMB, Amélie
Je comprends Peyrelong, moi aussi j'ai commencé par "Stupeur et tremblements", pas un coup de cœur mais j'avais beaucoup apprécié, puis après j'ai lu quelques années plus tard "Une forme de vie" et là j'ai été très déçu, il m'a fallut "La nostalgie heureuse" pour me réconcilier avec les livres de l'auteur.
Invité- Invité
- Message n°73
Re: NOTHOMB, Amélie
Hygiène de l'assassin
L'histoire :
Le célèbre romancier Prétextat Tach est atteint du syndrome d’« Elzenveiverplatz », cancer des cartilages (il s’agit d’un nom de syndrome imaginaire, inventé par l’auteur), et n’a plus que deux mois à vivre. Aussitôt, nombre de journalistes s’empressent de recueillir auprès de Tach le témoignage qui tiendra lieu de scoop. Mais après les premières interviews, le lecteur s’aperçoit que Tach est un obèse mâtiné d’un misanthrope de la pire espèce, acerbe, intolérant, provocateur et misogyne, qui ne supporte en rien les questions qui lui sont posées sur sa vie privée et pousse l’audace jusqu’à diriger lui-même les débats et enfoncer ses victimes de la presse dans une mare d’écœurement. Ainsi, tous les entretiens tournent court, laissant sur leur faim les candidats au scoop, jusqu’à ce qu’une personne inconnue des précédents s’impose à son tour comme l’hôte d’infortune du romancier. Mais là, il s’agit d’une femme. Avant elle, les journalistes n’étaient que des hommes. Dès lors, l’entretien prend la forme d’un affrontement entre la journaliste et le lauréat du prix Nobel de littérature, où celle-ci va défier, dans un huis clos imprégné de mystères, la misogynie ordurière de Tach et parvenir à se faire accepter. Peu à peu, au fil des questions et des réponses, Tach se voit confronté aux démons de sa vie d’autrefois.
Ce que j'en ai pensé :
C'est la première fois que je lisais du Amélie Nothomb, et pour faire simple je n'ai pas aimé.
L'histoire se passe en huis clos, du coup, je trouve que ça manque de rythme.
Il n'y a pas d'action, je me suis ennuyée. Tout le rythme se passe dans les joutes verbales.
En plus, j'ai trouvé le style de l'écriture bien compliqué. Plusieurs fois j'ai relu des passages, la construction des phrases est alambiquée et le vocabulaire employé n'est pas des plus simples.
J'essaierai de lire un autre Amélie Nothomb, mais mon premier ressenti n'est pas des plus engageants.
Article sur mon blog : http://le-monde-de-celine.over-blog.com/2014/07/hygiene-de-l-assassin-amelie-nothomb.html
L'histoire :
Le célèbre romancier Prétextat Tach est atteint du syndrome d’« Elzenveiverplatz », cancer des cartilages (il s’agit d’un nom de syndrome imaginaire, inventé par l’auteur), et n’a plus que deux mois à vivre. Aussitôt, nombre de journalistes s’empressent de recueillir auprès de Tach le témoignage qui tiendra lieu de scoop. Mais après les premières interviews, le lecteur s’aperçoit que Tach est un obèse mâtiné d’un misanthrope de la pire espèce, acerbe, intolérant, provocateur et misogyne, qui ne supporte en rien les questions qui lui sont posées sur sa vie privée et pousse l’audace jusqu’à diriger lui-même les débats et enfoncer ses victimes de la presse dans une mare d’écœurement. Ainsi, tous les entretiens tournent court, laissant sur leur faim les candidats au scoop, jusqu’à ce qu’une personne inconnue des précédents s’impose à son tour comme l’hôte d’infortune du romancier. Mais là, il s’agit d’une femme. Avant elle, les journalistes n’étaient que des hommes. Dès lors, l’entretien prend la forme d’un affrontement entre la journaliste et le lauréat du prix Nobel de littérature, où celle-ci va défier, dans un huis clos imprégné de mystères, la misogynie ordurière de Tach et parvenir à se faire accepter. Peu à peu, au fil des questions et des réponses, Tach se voit confronté aux démons de sa vie d’autrefois.
Ce que j'en ai pensé :
C'est la première fois que je lisais du Amélie Nothomb, et pour faire simple je n'ai pas aimé.
L'histoire se passe en huis clos, du coup, je trouve que ça manque de rythme.
Il n'y a pas d'action, je me suis ennuyée. Tout le rythme se passe dans les joutes verbales.
En plus, j'ai trouvé le style de l'écriture bien compliqué. Plusieurs fois j'ai relu des passages, la construction des phrases est alambiquée et le vocabulaire employé n'est pas des plus simples.
J'essaierai de lire un autre Amélie Nothomb, mais mon premier ressenti n'est pas des plus engageants.
Article sur mon blog : http://le-monde-de-celine.over-blog.com/2014/07/hygiene-de-l-assassin-amelie-nothomb.html
Pinky- M
- Message n°75
Re: NOTHOMB, Amélie
je ne suis pas une fana de cette auteure mais ce livre et quelques autres font partis de ceux que j'aime bien. Dans ce livre j'ai apprécié tout particulièrement le duel que se livre les deux personnages et comment au fil des lignes l'équilibre s'inverse sans délaisser le côté jouissif de voir que le personnage qui remporte le combat est une femme. Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue, mais cela prend tout son sens dans cette histoire qui est le premier livre de cette auteure.
Merci Céline pour cette présentation
Merci Céline pour cette présentation
Invité- Invité
- Message n°76
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Pinky.
Je trouve que c'est intéressant de voir les différents ressentis sur un même ouvrage. Comme quoi, on est tous différents et qu'il en faut pour tous les goûts.
Je trouve que c'est intéressant de voir les différents ressentis sur un même ouvrage. Comme quoi, on est tous différents et qu'il en faut pour tous les goûts.
Pinky- M
- Message n°77
Re: NOTHOMB, Amélie
c'est ça notre richesse et que nous voulons partager sur ce simple forum, cela ouvre de nouveaux horizons et d'autres possibles
Nina- ML
- Message n°78
Re: NOTHOMB, Amélie
Pétronille.
Edition Albin Michel - 162 pages.
Présentation de l'éditeur :
" Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans……
Mon avis :
Amélie Nothomb, on l'aime, on la déteste, elle ne laisse pas indifférent – introduction d'une confondante banalité. J'ai trouvé cette lecture assez divertissante – jusqu'à la chute, pied de nez qui ne m'a pas vraiment fait sourire, et m'a presque gâché la lecture, rétrospectivement. Amélie Nothomb se met en scène, Amélie Nothomb met en scène Paris. Que son personnage ne connaisse pas Shakespeare and Co m'a surpris – pour la petite note "moi, Sharon, provinciale invétérée, connais cette librairie, alors Amélie Nothomb…". Cela sent la pose, comme une manière d'établir un guide touristique livresque. de même, la narratrice semble davantage l'attachée de presse de Pétronille que son amie – un peu de pesanteur dans le récit s'installe alors.
Amie ? Compagne de champagne, plutôt. Elles boivent ensemble, s'enivrent, jusqu'à accomplir quelques extravagances. J'ai eu l'impression de lire les aventures d'Amélie, lointaine cousine d'Amélie Poulain. Je ne sais pas s'il faut sourire, ou plaindre Amélie contrainte d'interviewer une couturière anglaise très connue (et de la rhabiller pour l'hiver), puis de réveillonner dans un des derniers bastions communistes de France.
Pétronille, comme le fait du prince, est un roman qui fait l'apologie de l'ivresse, de la volonté de frôler la mort pour se sentir vivre. Aucune critique n'a jamais empêché les romans d'Amélie Nothomb d'être inscrits sur la liste des meilleures ventes
Mon avis :
Amélie Nothomb, on l'aime, on la déteste, elle ne laisse pas indifférent – introduction d'une confondante banalité. J'ai trouvé cette lecture assez divertissante – jusqu'à la chute, pied de nez qui ne m'a pas vraiment fait sourire, et m'a presque gâché la lecture, rétrospectivement. Amélie Nothomb se met en scène, Amélie Nothomb met en scène Paris. Que son personnage ne connaisse pas Shakespeare and Co m'a surpris – pour la petite note "moi, Sharon, provinciale invétérée, connais cette librairie, alors Amélie Nothomb…". Cela sent la pose, comme une manière d'établir un guide touristique livresque. de même, la narratrice semble davantage l'attachée de presse de Pétronille que son amie – un peu de pesanteur dans le récit s'installe alors.
Amie ? Compagne de champagne, plutôt. Elles boivent ensemble, s'enivrent, jusqu'à accomplir quelques extravagances. J'ai eu l'impression de lire les aventures d'Amélie, lointaine cousine d'Amélie Poulain. Je ne sais pas s'il faut sourire, ou plaindre Amélie contrainte d'interviewer une couturière anglaise très connue (et de la rhabiller pour l'hiver), puis de réveillonner dans un des derniers bastions communistes de France.
Pétronille, comme le fait du prince, est un roman qui fait l'apologie de l'ivresse, de la volonté de frôler la mort pour se sentir vivre. Aucune critique n'a jamais empêché les romans d'Amélie Nothomb d'être inscrits sur la liste des meilleures ventes
Nina- ML
- Message n°80
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Pinky pour ta visite.
Si ma bibli ne prêtait pas des ebooks, je ne l'aurais sans doute pas lu.
Si ma bibli ne prêtait pas des ebooks, je ne l'aurais sans doute pas lu.
Keana- ML
- Message n°81
Re: NOTHOMB, Amélie
J'attendais des avis sur le nouveau Nothomb, ayant adoré le dernier, et je vois que tu n'es pas convaincue, et ton avis m'a un peu refroidis. Alors je le lirai ou pas ? Aucune idée, en tout cas je l'emprunterais si je souhaite le lire.
Merci pour cet avis Nina.
Merci pour cet avis Nina.
Nina- ML
- Message n°82
Re: NOTHOMB, Amélie
Merci Keana pour ta visite.
Il est dans la lignée du dernier, mais la fin m'a refroidie.
Il est dans la lignée du dernier, mais la fin m'a refroidie.
Keana- ML
- Message n°83
Re: NOTHOMB, Amélie
Ha ! C'est bon à savoir qu'il est dans la même lignée que "La nostalgie heureuse". De toute façon les Nothomb je les emprunte avant de les acheter, car avec elle c'est soit on adore, soit on est déçu !
Nina- ML
- Message n°84
Re: NOTHOMB, Amélie
Au temps pour moi Keana, je me suis trompée de "dernier" . Certes, elle parle (un peu) du Japon, mais je pensais à Barbe-Bleue, dans la lignée duquel Pétronille s'inscrit vraiment.
Keana- ML
- Message n°85
Re: NOTHOMB, Amélie
Je n'ai pas lu "Barbe-Bleue", ça me disait pas. Merci Nina pour ces infos qui nous éclairent un peu plus sur le livre.