de toute façon, tous les livres de cette dame, hop... sur mon carnet
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17 participants
MAZETTI Katarina
Pinky- M
- Message n°26
Re: MAZETTI Katarina
j'avais repéré sa sortie aussi Lilou...
de toute façon, tous les livres de cette dame, hop... sur mon carnet
de toute façon, tous les livres de cette dame, hop... sur mon carnet
Ratdebibliotheque- ML
- Message n°28
Re: MAZETTI Katarina
Ah, c'est très bien qu'elle ait sorti une suite ! Je m'en réjouis d'avance !
caro- ML
- Message n°29
Re: MAZETTI Katarina
"Le Mec de la tombe d'à côté"
Editeur : Gaïa - 2010
Pages : 236 p.
Genre : roman contemporain
Résumé fnac :
"Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, mais par acquit de conscience essentiellement... Son mariage tenait plus du «copinage» que du grand amour. Au cimetière, elle croise souvent un homme de son âge, qui vient se recueillir sur la tombe d'à côté, et dont l'apparence l'agace autant que ladite tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil. Bibliothécaire, Désirée se consacre tout entière à son travail. Quant à Benny, il s'est retrouvé seul à gérer la ferme familiale et ses 24 vaches laitières après le décès de sa mère.
Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis.
C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse !"
Avis :
J'ai a-d-o-r-é, je le conseille à tous. L'histoire de gens ordinaires qui n'auraient jamais dû se rencontrer et encore moins tomber amoureux ! C'est raconté avec tendresse et humour et il est facile de se reconnaître dans les situations et les sentiments des personnages. Réaliste et idéaliste à la fois, on rit dès les premières pages.
Merci aux lectrices de ce forum qui m'ont fait découvrir ce roman !
caro- ML
- Message n°30
Re: MAZETTI Katarina
Je viens de voir qu'il y a une suite dans vos messages, chic chic chic
Atti'- M
- Message n°31
Re: MAZETTI Katarina
Le destin, le hasard d'une rencontre... Tout le monde ou presque peut s'identifier à travers ces personnages c'est certain.
Merci Caro pour cet avis.
Merci Caro pour cet avis.
Pinky- M
- Message n°32
Re: MAZETTI Katarina
c'est ce qui fait sa force, les personnages sont très proches de nous... et c'est tout ce qui va peut être devenir un couple...
Pinky- M
- Message n°33
Re: MAZETTI Katarina
ENTRE DIEU ET MOI, C'EST FINI
Roman
136 pages édité chez actes sud en mars 2011
Résumé
Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”. La verve comique et tendre de Katarina Mazetti est ici au service d’une adolescente bravache, complexée, drôle, curieuse et paumée, qui parle aux murs pour surtout ne se confier à personne. Ce formidable roman sur l’amitié et les tourments adolescents, qui permettra aux jeunes de se sentir moins seuls et aux moins jeunes de comprendre leurs ados préférés, est le premier volume d’une trilogie publiée aux éditions Gaïa, à paraître au fil de l’année 2011 dans la collection Babel.
Mon ressenti
Une histoire autour d’une amitié et d’un deuil… comment concevoir la perte d’un être cher d’autant plus qu’il s’est suicidé… Il n’y a pas pire injustice que le suicide d’un ami(e). En effet comment comprendre qu’il ne m’a rien dit moi son ami(e), qu’ai-je fait ou pas fait pour qu’il me punisse ainsi ? de cette perte immense à laquelle j’aurai du mal à me relever ?
Oui, c’est une histoire qui fait résonance pour moi, pas à l’âge des premières amitiés comme Linnea, mais plus tard. Le suicide laisse toujours impuissant l’autre alors qu’il donne toute puissance à celui qui est parti. Le sujet du roman n’est pas le suicide, mais ce sentiment d’abandon que l’on peut ressentir et le moyen de faire son deuil pour pouvoir passer à autre chose, se permettre tout simplement d’être du côté de la vie, en s’autorisant à nouveau à sourire ou à avoir d’autres amis.
J’ai beaucoup aimé cette histoire et le cheminement de Linnéa pour reprendre goût à la vie ainsi que le personnage de sa grand-mère qui sans jugement, l’autorise à être et à s’exprimer …
Une histoire pour petits et grands, à conseiller à des jeunes qui sont confrontés de plein fouet au suicide ou à la perte …
Roman
136 pages édité chez actes sud en mars 2011
Résumé
Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”. La verve comique et tendre de Katarina Mazetti est ici au service d’une adolescente bravache, complexée, drôle, curieuse et paumée, qui parle aux murs pour surtout ne se confier à personne. Ce formidable roman sur l’amitié et les tourments adolescents, qui permettra aux jeunes de se sentir moins seuls et aux moins jeunes de comprendre leurs ados préférés, est le premier volume d’une trilogie publiée aux éditions Gaïa, à paraître au fil de l’année 2011 dans la collection Babel.
Mon ressenti
Une histoire autour d’une amitié et d’un deuil… comment concevoir la perte d’un être cher d’autant plus qu’il s’est suicidé… Il n’y a pas pire injustice que le suicide d’un ami(e). En effet comment comprendre qu’il ne m’a rien dit moi son ami(e), qu’ai-je fait ou pas fait pour qu’il me punisse ainsi ? de cette perte immense à laquelle j’aurai du mal à me relever ?
Oui, c’est une histoire qui fait résonance pour moi, pas à l’âge des premières amitiés comme Linnea, mais plus tard. Le suicide laisse toujours impuissant l’autre alors qu’il donne toute puissance à celui qui est parti. Le sujet du roman n’est pas le suicide, mais ce sentiment d’abandon que l’on peut ressentir et le moyen de faire son deuil pour pouvoir passer à autre chose, se permettre tout simplement d’être du côté de la vie, en s’autorisant à nouveau à sourire ou à avoir d’autres amis.
J’ai beaucoup aimé cette histoire et le cheminement de Linnéa pour reprendre goût à la vie ainsi que le personnage de sa grand-mère qui sans jugement, l’autorise à être et à s’exprimer …
Une histoire pour petits et grands, à conseiller à des jeunes qui sont confrontés de plein fouet au suicide ou à la perte …
Nina- ML
- Message n°34
Re: MAZETTI Katarina
Merci pour ton avis Pinky.
J'ai acheté et fait dédicacer du livre lors du salon du livre de Paris. Il y a dix ans, je n'aurai pas pu lire un livre sur ce sujet, car j'ai aussi vécu deux histoires presque similaires.
J'ai acheté et fait dédicacer du livre lors du salon du livre de Paris. Il y a dix ans, je n'aurai pas pu lire un livre sur ce sujet, car j'ai aussi vécu deux histoires presque similaires.
Nina- ML
- Message n°36
Re: MAZETTI Katarina
Très sympathique, en dépit de la fatiguée accumulée (quand mon tour est venu, elle dédicaçait déjà depuis deux heures) : il faut juste que je demande à une collègue de me traduire la dédicace maintenant.
Ratdebibliotheque- ML
- Message n°37
Re: MAZETTI Katarina
Ce livre a l'air très bien mais, ayant vécu ce genre de drame, j'ai peur que ce soit trop tôt.
malo- LA
- Message n°38
Re: MAZETTI Katarina
Le mec de la tombe d'à côté :
MON AVIS :
Une rencontre peu banale, deux personnes que tout oppose, l'un agriculteur "vieux garçon", l'autre citadine légèrement "coincée".
Et pourtant : un sourire va dévoiler, un coup de foudre.
L'auteur nous fait entrer dans l'intimité de Benny et Désirée, en nous faisant partager leurs pensées intimes, chacun leur tour.
Il s'agit bien là, du choc des cultures, mais aussi des concessions à faire dans le couple. Ni l'un, ni l'autre n'est prêt à changer quoi que ce soit dans leur vie.
Pourtant, concilier leurs deux modes de vie pourrait être réalisable.
Quant à la fin, elle ne m'étonne pas, elle me ravie.
J'ai passé un agréable moment avec Benny et Désirée, une histoire pleine d'amour et d'humour.
J'ai hâte de lire la suite.
MON AVIS :
Une rencontre peu banale, deux personnes que tout oppose, l'un agriculteur "vieux garçon", l'autre citadine légèrement "coincée".
Et pourtant : un sourire va dévoiler, un coup de foudre.
L'auteur nous fait entrer dans l'intimité de Benny et Désirée, en nous faisant partager leurs pensées intimes, chacun leur tour.
Il s'agit bien là, du choc des cultures, mais aussi des concessions à faire dans le couple. Ni l'un, ni l'autre n'est prêt à changer quoi que ce soit dans leur vie.
Pourtant, concilier leurs deux modes de vie pourrait être réalisable.
Quant à la fin, elle ne m'étonne pas, elle me ravie.
J'ai passé un agréable moment avec Benny et Désirée, une histoire pleine d'amour et d'humour.
J'ai hâte de lire la suite.
Mazza- ML
- Message n°39
Re: MAZETTI Katarina
Pinky a écrit:ENTRE DIEU ET MOI, C'EST FINI
Roman
136 pages édité chez actes sud en mars 2011
Résumé
Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”. La verve comique et tendre de Katarina Mazetti est ici au service d’une adolescente bravache, complexée, drôle, curieuse et paumée, qui parle aux murs pour surtout ne se confier à personne. Ce formidable roman sur l’amitié et les tourments adolescents, qui permettra aux jeunes de se sentir moins seuls et aux moins jeunes de comprendre leurs ados préférés, est le premier volume d’une trilogie publiée aux éditions Gaïa, à paraître au fil de l’année 2011 dans la collection Babel.
Mon ressenti
Une histoire autour d’une amitié et d’un deuil… comment concevoir la perte d’un être cher d’autant plus qu’il s’est suicidé… Il n’y a pas pire injustice que le suicide d’un ami(e). En effet comment comprendre qu’il ne m’a rien dit moi son ami(e), qu’ai-je fait ou pas fait pour qu’il me punisse ainsi ? de cette perte immense à laquelle j’aurai du mal à me relever ?
Oui, c’est une histoire qui fait résonance pour moi, pas à l’âge des premières amitiés comme Linnea, mais plus tard. Le suicide laisse toujours impuissant l’autre alors qu’il donne toute puissance à celui qui est parti. Le sujet du roman n’est pas le suicide, mais ce sentiment d’abandon que l’on peut ressentir et le moyen de faire son deuil pour pouvoir passer à autre chose, se permettre tout simplement d’être du côté de la vie, en s’autorisant à nouveau à sourire ou à avoir d’autres amis.
J’ai beaucoup aimé cette histoire et le cheminement de Linnéa pour reprendre goût à la vie ainsi que le personnage de sa grand-mère qui sans jugement, l’autorise à être et à s’exprimer …
Une histoire pour petits et grands, à conseiller à des jeunes qui sont confrontés de plein fouet au suicide ou à la perte …
Je le note celui là, merci Pinky !
Majuscule- LH
- Message n°41
Re: MAZETTI Katarina
Entre Dieu et moi c'est fini
Linnea, seize ans, se raconte dans ce livre de souvenirs. Elle est depuis quelque temps installée dans le dressing de sa grand-mère et se remémore des souvenirs. A seize ans seulement ? Oui à cet âge là. Linnea avait une amie Pia. Avec elle, les sujets les plus compliqués, ceux qui la tracassaient, avaient leurs places dans leurs conversations. Pia, c’était l’amie avec un grand A que voulaient Linnea.
Pia, jeune ado qui a mal subi le divorce de ses parents, est un personnage haut en couleur : un peu grande gueule, originale, ayant toujours le dernier mot et la tête haut.
Mais Pia est morte.
Pour se consoler, Linnea s’adresse à ce mur de dressing et revient sur les bons moments qu’elle a passés avec Pia. Non, elle ne veut pas pleurer et se dire qu’elle ne reverra pas Pia, elle préfère se souvenir.
Avec des chapitres au nom délurés : « viens peupler la toundra avec moi » ou « qui a envie d’une vieille âme d’occasion » on reconnait l’humour de Katarina Mazetti, et cela met l’accent aussi sur le type de conversation que pouvaient avoir les deux amies.
C’est un livre aux chapitres courts, on essaie de rester patient au fur et à mesure des chapitres pour savoir comment Pia est morte. Ce n’est qu’à la fin qu’on le sait. Mais on reste justement un peu hébété car on n’en sait pas plus, du moins on ne sait pas pourquoi.
J’ai bien aimé ce petit livre mais j’ai largement préféré « le mec de la tombe d’ à coté » et « les larmes de Tarzan » du même auteur, car il y a avait un peu plus d’humour et moins de chagrin. Mais ce livre est intéressant : comment un adolescent appréhende la mort d’un ami.
Linnea, seize ans, se raconte dans ce livre de souvenirs. Elle est depuis quelque temps installée dans le dressing de sa grand-mère et se remémore des souvenirs. A seize ans seulement ? Oui à cet âge là. Linnea avait une amie Pia. Avec elle, les sujets les plus compliqués, ceux qui la tracassaient, avaient leurs places dans leurs conversations. Pia, c’était l’amie avec un grand A que voulaient Linnea.
Pia, jeune ado qui a mal subi le divorce de ses parents, est un personnage haut en couleur : un peu grande gueule, originale, ayant toujours le dernier mot et la tête haut.
Mais Pia est morte.
Pour se consoler, Linnea s’adresse à ce mur de dressing et revient sur les bons moments qu’elle a passés avec Pia. Non, elle ne veut pas pleurer et se dire qu’elle ne reverra pas Pia, elle préfère se souvenir.
Avec des chapitres au nom délurés : « viens peupler la toundra avec moi » ou « qui a envie d’une vieille âme d’occasion » on reconnait l’humour de Katarina Mazetti, et cela met l’accent aussi sur le type de conversation que pouvaient avoir les deux amies.
C’est un livre aux chapitres courts, on essaie de rester patient au fur et à mesure des chapitres pour savoir comment Pia est morte. Ce n’est qu’à la fin qu’on le sait. Mais on reste justement un peu hébété car on n’en sait pas plus, du moins on ne sait pas pourquoi.
J’ai bien aimé ce petit livre mais j’ai largement préféré « le mec de la tombe d’ à coté » et « les larmes de Tarzan » du même auteur, car il y a avait un peu plus d’humour et moins de chagrin. Mais ce livre est intéressant : comment un adolescent appréhende la mort d’un ami.
Pinky- M
- Message n°42
Re: MAZETTI Katarina
c'est le cheminement du deuil qui est mis en avant pas les causes du décès... moins d'humour, mais c'est tout aussi bien écrit et bien décrit
Nina- ML
- Message n°43
Re: MAZETTI Katarina
Entre Dieu et moi, c'est fini.
Mon ressenti :
Je n'ai pas mis "mon avis" car ce n'est pas réellement un avis que je donne ici, mais vraiment l'expression d'une émotion. Ce court roman est bouleversant car il analyse avec une incroyable justesse le ressenti d'une personne dont un proche s'est suicidé, car les faits racontés, avec une fraicheur et une franchise désarmante parfois ont trouvé des raisonnances en moi.
Je me suis sentie très proche de Linnéa, la narratrice, parce que j'ai vécu ce que vit Linnea. Elle est là, avec ses souvenirs, qu'elle passe au peigne fin. A quel moment n'a-t-elle pas été là pour Pia ? A quel moment n'a-t-elle pas compris que son amie avait besoin d'elle ? N'a-t-elle pas été égoïste, en lui parlant de ses petits problèmes, alors que Pia devait avoir des problèmes bien plus grands encore pour s'être suicidée ? Elle se révolte aussi, parfois, contre ses proches qui veulent la sortir de son isolement, contre Pia, qui la laisse seule, même si Pia est restée elle-même jusque dans les circonstances de sa mort.
Un très beau roman.
Mon ressenti :
Je n'ai pas mis "mon avis" car ce n'est pas réellement un avis que je donne ici, mais vraiment l'expression d'une émotion. Ce court roman est bouleversant car il analyse avec une incroyable justesse le ressenti d'une personne dont un proche s'est suicidé, car les faits racontés, avec une fraicheur et une franchise désarmante parfois ont trouvé des raisonnances en moi.
Je me suis sentie très proche de Linnéa, la narratrice, parce que j'ai vécu ce que vit Linnea. Elle est là, avec ses souvenirs, qu'elle passe au peigne fin. A quel moment n'a-t-elle pas été là pour Pia ? A quel moment n'a-t-elle pas compris que son amie avait besoin d'elle ? N'a-t-elle pas été égoïste, en lui parlant de ses petits problèmes, alors que Pia devait avoir des problèmes bien plus grands encore pour s'être suicidée ? Elle se révolte aussi, parfois, contre ses proches qui veulent la sortir de son isolement, contre Pia, qui la laisse seule, même si Pia est restée elle-même jusque dans les circonstances de sa mort.
Un très beau roman.
askya- M
- Message n°46
Re: MAZETTI Katarina
je viens de le recevoir d'un echange je vous donnerai mon avis des qu'il sera lu...
Pinky- M
- Message n°47
Re: MAZETTI Katarina
LE CAVEAU DE FAMILLE
Roman
237 pages édité chez Gaïa en mars 2011
Résumé
Après l’immense succès du Mec de la tombe d’à côté, nous sommes des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu’il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur les livres et les produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c’est terminé pour toujours. Et si ça marche… Comme le disait un critique littéraire suédois : « Le quotidien tue l’amour, la vie de famille l’enterre. » C’est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.
Mon ressenti
J’ai beaucoup aimé ce livre, la suite du mec de la tombe d’à côté. J’ai pris mon temps pour commencer à le lire. En fait, comme à chaque suite qui n’est pas programmée au démarrage de l’œuvre, j’avais peur d’être très déçue et même temps j’étais pressée de découvrir…
J’ai aimé ce livre. J’ai retrouvé Benny et Désirée dans leur construction de leur amour. Ils ne sont plus dans la passion des débuts mais leurs besoins, leurs visions, leurs désirs, leurs concessions… vont les amener vers d’autres rivages, d’autres questionnements, d’autres réalités…
Les personnages grandissent et vieillissent, la vie ne les épargne pas, mais ils sont toujours là. De leur deux mondes diamétralement opposés, ils ont construits des passerelles…
Oui, le quotidien tue la passion mais celle-ci ne dure pas non plus… Oui, la vie blesse et fêle nos rêves mais à deux, c’est toujours mieux… et si l’amour, c’était tout simplement d’être avec l’autre, de le choyer tous les jours dans ces petits riens qui font que parfois ils nous écartent de cette lumière qui nous réunit à deux, d’être tout simplement dans le regard de l’autre… et de se retrouver à certains moments pour renouer avec la passion…
Nous sommes tous pareil… nous aimerions que l’amour nous procure ce petit frisson tant connu des débuts, ce démarrage fulgurant dès que les mains se touchent, il suffit d’un regard, d’un mot… et tout est inscrit… c’est la fusion totale… mais cela ne dure pas… il faut construire ensuite, car la passion est aussi une prison dorée… il faut se dévoiler et se découvrir… c’est un des plus cadeau que nous pouvons faire à l’autre…
Je pense que ce livre ou cette suite, vient faire écho avec sa propre histoire et notre vision du couple, de l’amour… Quelques amis ou copains, ont été déçus par ce livre, car ils n’y retrouvent plus tellement l’humour caractéristique des personnages ou la fantaisie du début… d’autres ont beaucoup aimé car cela parle de la vie …
En fait, cela parle tout simplement de notre relation amoureuse, de notre vision de cette relation, de notre satisfaction à être…
Et puis, Benny et Désirée deviennent parents… il n’y a rien de tel pour perdre un peu de son insouciance des débuts… (mais elle reviendra à d’autres moments)… Tous les deux vont s’impliquer dans ce couple et dans ce nouveau rôle…
Les années s’enchaînent, sept au total. Ce chiffre n’est pas non plus un hasard. Sept est une nouvelle étape dans la vie de couple… comme le fait de devenir parent en est une. Ce n’est pas si simple et bon nombre de couple se sépare dans la première année quand bébé est là.
Oui, la vie à deux n’est pas simple mais c’est ce pari qui fait que l’amour à deux est fantastique. Et si l'amour était tout simplement de trouver l'équilibre entre deux personnes, entre désirs et concessions, entre impossible et possible, entre passion et quotidien... on dit que les contraires s'attirent mais que les identiques s’accommodent... pour ma part, dans ce domaine tout est possible, c'est à deux que cela se décide...
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Roman
237 pages édité chez Gaïa en mars 2011
Résumé
Après l’immense succès du Mec de la tombe d’à côté, nous sommes des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu’il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur les livres et les produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c’est terminé pour toujours. Et si ça marche… Comme le disait un critique littéraire suédois : « Le quotidien tue l’amour, la vie de famille l’enterre. » C’est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.
Mon ressenti
J’ai beaucoup aimé ce livre, la suite du mec de la tombe d’à côté. J’ai pris mon temps pour commencer à le lire. En fait, comme à chaque suite qui n’est pas programmée au démarrage de l’œuvre, j’avais peur d’être très déçue et même temps j’étais pressée de découvrir…
J’ai aimé ce livre. J’ai retrouvé Benny et Désirée dans leur construction de leur amour. Ils ne sont plus dans la passion des débuts mais leurs besoins, leurs visions, leurs désirs, leurs concessions… vont les amener vers d’autres rivages, d’autres questionnements, d’autres réalités…
Les personnages grandissent et vieillissent, la vie ne les épargne pas, mais ils sont toujours là. De leur deux mondes diamétralement opposés, ils ont construits des passerelles…
Oui, le quotidien tue la passion mais celle-ci ne dure pas non plus… Oui, la vie blesse et fêle nos rêves mais à deux, c’est toujours mieux… et si l’amour, c’était tout simplement d’être avec l’autre, de le choyer tous les jours dans ces petits riens qui font que parfois ils nous écartent de cette lumière qui nous réunit à deux, d’être tout simplement dans le regard de l’autre… et de se retrouver à certains moments pour renouer avec la passion…
Nous sommes tous pareil… nous aimerions que l’amour nous procure ce petit frisson tant connu des débuts, ce démarrage fulgurant dès que les mains se touchent, il suffit d’un regard, d’un mot… et tout est inscrit… c’est la fusion totale… mais cela ne dure pas… il faut construire ensuite, car la passion est aussi une prison dorée… il faut se dévoiler et se découvrir… c’est un des plus cadeau que nous pouvons faire à l’autre…
Je pense que ce livre ou cette suite, vient faire écho avec sa propre histoire et notre vision du couple, de l’amour… Quelques amis ou copains, ont été déçus par ce livre, car ils n’y retrouvent plus tellement l’humour caractéristique des personnages ou la fantaisie du début… d’autres ont beaucoup aimé car cela parle de la vie …
En fait, cela parle tout simplement de notre relation amoureuse, de notre vision de cette relation, de notre satisfaction à être…
Et puis, Benny et Désirée deviennent parents… il n’y a rien de tel pour perdre un peu de son insouciance des débuts… (mais elle reviendra à d’autres moments)… Tous les deux vont s’impliquer dans ce couple et dans ce nouveau rôle…
Les années s’enchaînent, sept au total. Ce chiffre n’est pas non plus un hasard. Sept est une nouvelle étape dans la vie de couple… comme le fait de devenir parent en est une. Ce n’est pas si simple et bon nombre de couple se sépare dans la première année quand bébé est là.
Oui, la vie à deux n’est pas simple mais c’est ce pari qui fait que l’amour à deux est fantastique. Et si l'amour était tout simplement de trouver l'équilibre entre deux personnes, entre désirs et concessions, entre impossible et possible, entre passion et quotidien... on dit que les contraires s'attirent mais que les identiques s’accommodent... pour ma part, dans ce domaine tout est possible, c'est à deux que cela se décide...
A découvrir
malo- LA
- Message n°48
Re: MAZETTI Katarina
Merci pinky pour cette belle critique.
Ton avis me conforte dans l'idée de le lire au plus vite.
Ton avis me conforte dans l'idée de le lire au plus vite.
Majuscule- LH
- Message n°49
Re: MAZETTI Katarina
Ah ça y est tu l'as lu ! quand je l'aurai je le dégusterai !
J'ai lu en diagonale ta critique pour ne pas trop en apprendre. Merci pour cet avis positif en tout cas ! et ce Benny, toujours aussi maladroit et bourru ?
J'ai lu en diagonale ta critique pour ne pas trop en apprendre. Merci pour cet avis positif en tout cas ! et ce Benny, toujours aussi maladroit et bourru ?
Nina- ML
- Message n°50
Re: MAZETTI Katarina
Merci pour ton avis Pinky.
J'attends pour me le procurer - trop de livres en attente dans ma PAL et je n'ai pas envie de le lire vite.
J'attends pour me le procurer - trop de livres en attente dans ma PAL et je n'ai pas envie de le lire vite.