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PERRY, Anne
rhiannon- ML
- Message n°53
Re: PERRY, Anne
Je viens de finir de lire, que dis-je, de dévorer le deuxième tome des aventures de Charlotte et Pitt, Le Mystère de Callander Square ... je l'ai encore plus apprécié que le premier et si je ne me retenais pas, je me lancerais direct sur le 3ème !!!
faut aussi que je pense à acheter les 3 suivants, au cas où je ne partirai pas en vacances ....
faut aussi que je pense à acheter les 3 suivants, au cas où je ne partirai pas en vacances ....
Pinky- M
- Message n°54
Re: PERRY, Anne
t'as raison, il faut acheter les 3 tomes car tu ne partiras pas en vacances... en même temps si tu pars en vacances, il te faudra en acheter plus car cela se lit vite et là où tu vas, il n'y a pas de librairie... courage Rhiannon
Keana- ML
- Message n°55
Re: PERRY, Anne
Je n'ai lu que le premier tome de cette série, j'ai le deuxième dans ma PAL, et celui que j'ai lu, je l'avais adoré !
C'est une personne de mon entourage qui me l'a conseillé, elle a lu le troisième il y a peu, et a été très déçue, à tel point qu'elle compte revendre le livre, pourtant elle avait adoré les deux premier tomes, mais elle m'a dit qu'au bout d'un moment - je ne dirais pas l'histoire - l'intrigue se ressemble. Ce qui ne m’empêchera pas de lire le deuxième, mais je ne sais pas si je continuerais, déjà que je préfère les Agatha Christie.
J'espère que la suite te plaira autant que le premier tome !
C'est une personne de mon entourage qui me l'a conseillé, elle a lu le troisième il y a peu, et a été très déçue, à tel point qu'elle compte revendre le livre, pourtant elle avait adoré les deux premier tomes, mais elle m'a dit qu'au bout d'un moment - je ne dirais pas l'histoire - l'intrigue se ressemble. Ce qui ne m’empêchera pas de lire le deuxième, mais je ne sais pas si je continuerais, déjà que je préfère les Agatha Christie.
J'espère que la suite te plaira autant que le premier tome !
rhiannon- ML
- Message n°56
Re: PERRY, Anne
Plus que les intrigues, je pense que c'est surtout la description de la société victorienne qui me plaît, ces gens 'de la haute' avec toutes les contraintes qu'ils s'imposent, surtout les femmes, et leurs rapports avec leurs bonnes, majordomes et gouvernantes .... les intrigues et enquêtes qui s'en suivent semblent surtout des grains de sable dans leurs vies bien rangées et font ressortir tout ce qui se cache sous la surface.
Nina- ML
- Message n°57
Re: PERRY, Anne
Titre : Un plat qui se mange froid
Editeur : Payot/Rivages. Nombre de pages : 87 pages.
Présentation de l’éditeur :
Août 1792. Paris tremble sous la Terreur. Dans les trois ans qui ont suivi la chute de la Bastille, les forces économiques se sont épuisés et le pouvoir royal s’écroule sous le poids de son inefficacité. Le peuple est affamé de pain mais également de vengeance. Tout comme Camille. Travaillant aux services de l’illustre Madame de Staël, elle confie son enfant à Sophie, une amie. Mais, un accident tragique arrive : l’enfant meurt alors que Sophie est dans les bras de son amant. Camille cède peu à peu à la tentation de concocter une vengeance aussi sûre que sordide, en tablant sur la folie meurtrière des sans-culottes qui décapitent à tour de bras tout citoyen.
Mon avis :
Ce roman est très court, et a pour héroïne Camille, une jeune femme qui travaille pour Madame de Staël. Selon une autre édition, anglaise celle-ci, l’héroïne se prénomme Célie – oui, comme celle de A l’ombre de la guillotine, intrigue qui se déroule après celle-ci. En effet, si la capitale est témoin d’événements sanglants, si la violence va crescendo, sans discernement aucun, il n’est pas encore question que le roi soit emprisonné ou jugé.
Veuve, Camille a vécu une seconde tragédie : la mort de son fils Jean-Baptiste. Elle tente de surmonter sa douleur, cependant Thérèse, qui travaille elle aussi pour madame de Staël, attise celle-ci. Elle entretient même savamment sa rancune contre Sophie, la jeune femme qui devait garder le nourrisson, et contre Georges, l’amant de celle-ci, au point de pousser Camille à se venger.
C’était vraiment très simple de le faire, à cette époque – presque trop simple eut égard à la brièveté de l’intrigue, alors qu’il est si difficile, si complexe de venir en aide aux personnes que l’on aime ou que l’on estime, comme Madame de Staël le fera à plusieurs reprises, en dépit de son état (elle est enceinte de son troisième enfant, Albert). Plus qu’un roman policier, ce roman se rapproche des contes de Noël qu’écrit Anne Perry tous les ans : c’est en effet la morale de l’histoire qui compte, plus que l’histoire elle-même. J’ai vraiment eu l’impression d’une fin trop abrupte, de personnages rapidement abandonnés, dont j’aurai pourtant aimé connaître le devenir, savoir pourquoi, par exemple, Sophie ne parle jamais avec Camille de son fils défunt. Pudeur face à la douleur de la jeune mère ou indifférence ?
Un plat qui se mange froid n’est pas vraiment une histoire de vengeance, plutôt une histoire de rédemption et une peinture sanglante de la Révolution française.
Editeur : Payot/Rivages. Nombre de pages : 87 pages.
Présentation de l’éditeur :
Août 1792. Paris tremble sous la Terreur. Dans les trois ans qui ont suivi la chute de la Bastille, les forces économiques se sont épuisés et le pouvoir royal s’écroule sous le poids de son inefficacité. Le peuple est affamé de pain mais également de vengeance. Tout comme Camille. Travaillant aux services de l’illustre Madame de Staël, elle confie son enfant à Sophie, une amie. Mais, un accident tragique arrive : l’enfant meurt alors que Sophie est dans les bras de son amant. Camille cède peu à peu à la tentation de concocter une vengeance aussi sûre que sordide, en tablant sur la folie meurtrière des sans-culottes qui décapitent à tour de bras tout citoyen.
Mon avis :
Ce roman est très court, et a pour héroïne Camille, une jeune femme qui travaille pour Madame de Staël. Selon une autre édition, anglaise celle-ci, l’héroïne se prénomme Célie – oui, comme celle de A l’ombre de la guillotine, intrigue qui se déroule après celle-ci. En effet, si la capitale est témoin d’événements sanglants, si la violence va crescendo, sans discernement aucun, il n’est pas encore question que le roi soit emprisonné ou jugé.
Veuve, Camille a vécu une seconde tragédie : la mort de son fils Jean-Baptiste. Elle tente de surmonter sa douleur, cependant Thérèse, qui travaille elle aussi pour madame de Staël, attise celle-ci. Elle entretient même savamment sa rancune contre Sophie, la jeune femme qui devait garder le nourrisson, et contre Georges, l’amant de celle-ci, au point de pousser Camille à se venger.
C’était vraiment très simple de le faire, à cette époque – presque trop simple eut égard à la brièveté de l’intrigue, alors qu’il est si difficile, si complexe de venir en aide aux personnes que l’on aime ou que l’on estime, comme Madame de Staël le fera à plusieurs reprises, en dépit de son état (elle est enceinte de son troisième enfant, Albert). Plus qu’un roman policier, ce roman se rapproche des contes de Noël qu’écrit Anne Perry tous les ans : c’est en effet la morale de l’histoire qui compte, plus que l’histoire elle-même. J’ai vraiment eu l’impression d’une fin trop abrupte, de personnages rapidement abandonnés, dont j’aurai pourtant aimé connaître le devenir, savoir pourquoi, par exemple, Sophie ne parle jamais avec Camille de son fils défunt. Pudeur face à la douleur de la jeune mère ou indifférence ?
Un plat qui se mange froid n’est pas vraiment une histoire de vengeance, plutôt une histoire de rédemption et une peinture sanglante de la Révolution française.
Nina- ML
- Message n°60
Re: PERRY, Anne
Le bourreau de Hyde Park.
Edition 10/18. 390 pages.
Présentation de l’éditeur :
La découverte de corps décapités dans Hyde Park fait resurgir une peur que les Londoniens n’avaient plus ressentie depuis Jack l’Éventreur. Et si , Thomas Pitt, récemment promu commissaire, ne trouve pas très vite le coupable, on ne donne pas cher de sa tête ! Un premier cadavre est retrouvé sur un bateau, puis un second dans un kiosque à musique. Les indices sont biens maigres. Y a-t-il un point commun entre les victimes, un officier de marine respecté et un musicien ?
Mon avis :
Thomas Pitt a été promu commissaire, ce qui ne plaît pas à tout le monde : n’est-il pas un « homme du peuple » ? Sa première enquête ne s’annonce pas facile, puisqu’aucun faux pas ne lui sera pardonné. Charlotte, de son côté, décore leur nouvelle maison. Est-ce à dire qu’elle cède à la frivolité ? Point. Elle partagera d’ailleurs les inquiétudes de son mari. Londres n’est plus une ville sûre. L’a-t-elle seulement été ?
Ce n’est pas tant que le rythme de l’enquête est lent, c’est que l’enquête est tout sauf facile à résoudre. Pas de mobile apparent, pas de point commun entre les victimes, et les personnes qui ont découvert les corps auraient fortement aimé être ailleurs ! En revanche, le lecteur peut à nouveau, et comme dans tous les romans d’Anne Perry, découvrir une analyse fine de la société de l’époque, de la place des femmes, de leurs droits, pour ne pas dire plutôt leur absence de droit, y compris au sein de leur foyer. Je ne vous parle pas non plus de la place des hommes, du moins de ceux qui ne correspondent pas à ce que la (bonne) société attend d’eux.
Le bourreau de Hyde Park est une enquête de Thomas Pitt très réussie.
rhiannon- ML
- Message n°63
Re: PERRY, Anne
rhiannon a écrit:Je viens de finir de lire, que dis-je, de dévorer le deuxième tome des aventures de Charlotte et Pitt, Le Mystère de Callander Square ... je l'ai encore plus apprécié que le premier et si je ne me retenais pas, je me lancerais direct sur le 3ème !!!
faut aussi que je pense à acheter les 3 suivants, au cas où je ne partirai pas en vacances ....
Bon, si vous avez jeté un œil sur mon petit coin, vous savez que j'ai lu le tome 3 .... et je me fais violence pour ne pas me jeter sur les suivants, étant donné tout ce que j'ai à lire ...
Le crime de Parangon Walk m'a vraiment beaucoup plus car il nous montre encore une autre facette de cette "haute société", avec leurs réceptions, leurs relations "amicale" et "de bon voisinage". En plus, ce qui ne gâte rien, je n'avais pas trouvé le fin mot de l'histoire, le vrai coupable ...
... j'ai planqué hors de ma vue le tome 4 ...
Pinky- M
- Message n°64
Re: PERRY, Anne
est-ce que ton toi intérieur est dupe de ce tour de passe passe ? soit forte Rhiannon
Nina- ML
- Message n°66
Re: PERRY, Anne
Un Noël à New York
Edition 10/18 - 154 pages.
Présentation de l'éditeur :
Jemina Pitt, la fille du célèbre directeur de la Special Branch, a 23 ans durant l’hiver 1904. Elle décide d’accompagner sa jeune amie Delphinia Cardew à New York, sur le point de se marier avec l’aristocrate Brent Albright. Dans la haute société new-yorkaise, ce mariage est une grande affaire qui liera deux familles prodigieusement riches. Mais Jemina détecte une ombre mystérieuse planant sur la célébration. Maria, la mère de Delphinia, est absente de la fête et les Albright refusent de mentionner son nom. Et quand le frère du marié demande à Jemina de l’aider à retrouver Maria afin de prévenir un scandale, elle n’hésite pas à se lancer dans une enquête aussi inattendue que périlleuse.
Mon avis :
Ce livre est une romance policière. Oui, encore une. Qu'entends-je par ce terme ? Un livre où se mêle intrigue policière et histoire d'amour.
Nous allons assister à un mariage, un mariage bien comme il faut : deux héritiers sont sur le point de s'unir, eux et leur futur héritage. Il ne faudrait surtout qu'un incident vienne troubler le mariage et nuire à tout jamais à la réputation et à la vie mondaine du couple. De quel incident s'agit-il ? Et bien, de la venue de la mère de la mariée, qui est sortie de sa vie quand elle avait trois ans.
Paraître, paraitre, toujours paraître, et la ville de New York n'est pas si différente de Londres à cet égard. Elle se veut une ville moderne, elle a pourtant son lot de laissez-pour-compte, de quartiers très pauvres, sans oublier d'autres faits auxquels Jemima n'avait jamais été confrontée - comme le racisme.
Sans trop vous en dévoiler, je puis vous dire que Jemima est confrontée à l'égoïsme ordinaire, au chacun pour soi des classes aisées, bien plus préoccupantes que celui des pauvres puisque leurs seuls problèmes sont mondains ou financiers. L'action a beau se passer à Noël, elle aurait pu se passer n'importe quand en hiver. La neige est jolie sur Central Park, nous sommes en hiver, et c'est tout.
Un livre pour ceux qui aiment les belles histoires d'amour - et les romans policiers, un peu.
Nina- ML
- Message n°73
Re: PERRY, Anne
Un Noël en Sicile
Edition 10/18 - 148 pages.
Présentation de l'éditeur :
James Latterly arrive dans un hôtel de l'île de Stromboli. Les autres clients de la résidence, un colonel, un auteur, un couple marié et un vieillard malade, n'arrivent pas à le tirer de son ennui. Seul Candace Finbar, un adolescent orphelin qui lui fait découvrir la beauté de l'île, le divertit. Mais bientôt, le volcan commence à s'agiter, une querelle éclate et un corps est découvert.
Mon avis :
Je connais peu le personnage principal de ce récit, qui se trouve être le frère d’Hester, la compagne de Monk. James a l’impression d’avoir tout raté dans sa vie, et, après son veuvage, il part trois semaines en Sicile, pour se ressourcer, dirait-on de nos jours. J’ai eu peu l’impression que nous nous trouvions en période de Noël, d’ailleurs, si ce n’est dans les dernières lignes du texte. Nous assistons plutôt à des vacances sur une île pas vraiment paradisiaque, mais en tout cas reposante.
Enfin, cela dépend des personnes que l’on croise. Comment réunir dans un endroit aussi isolé, aussi loin de la Grande-Bretagne, des êtres qui ne peuvent pas s’entendre ? Nous avons un colonel, sans que l’on sache s’il a gagné ses galons sur un champ de bataille ou s’il les achetés. Nous avons un couple qui ne s’entend pas, même si Isla se garde bien de se comporter autrement que ce que l’on attend d’une lady, un auteur, qui semble bien loin de l’univers qu’il a crée, Candace, enfin, seule au monde, si ce n’est son grand-oncle, son tuteur, qui n’a rien d’un barbon et prend le plus grand soin de la jeune fille de quatorze ans.
Ce n’est pas qu’un crime survient, non – enfin, pas tout de suite. C’est plutôt que le volcan entre en éruption, permettant à quelqu’un(e) de supprimer un gêneur. Qui gênait-il ? Peut-on enquêter alors que d’autres vies sont en danger ? Il vaut mieux, si l’on ne veut pas être la prochaine victime.
J’ai trouvé que le mobile arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe – pour moi, ce n’est pas vraiment la victime qui aurait dû avoir cette preuve entre les mains, j’ai eu l’impression de rater quelque chose.
Un Noël en Sicile est un livre agréable à lire, sans plus.
Pinky- M
- Message n°74
Re: PERRY, Anne
merci Nina pour cette présentation, un livre court pour une auteure qui fait plus long habituellement
Nina- ML
- Message n°75
Re: PERRY, Anne
Merci Pinky pour ta visite.
Ces histoires de Noël (14 à ce jour) ne dépassent pas les 150 pages. Elle en écrit une par an.
Ces histoires de Noël (14 à ce jour) ne dépassent pas les 150 pages. Elle en écrit une par an.