LE CHOIX JANSON
Paul Garrisson, d’après Robert Ludlum
Grasset – 352 pages – 2015
Note de l’éditeur :
Paul Janson a quitté le service de renseignement clandestin du Département d'Etat pour laisser derrière lui les assassinats commandités et "approuvés". Froid, détaché, jamais tourmenté par le remord ou un quelconque sentiment de culpabilité, son passé a pourtant fini par le rattraper. Désormais à la tête d'une société privée de consultants en sécurité, il choisit ses missions et cherche la rédemption. Lorsque Kingsman Helms, un des présidents de la compagnie pétrolière ASC, le supplie de venir en aide à son épouse, enlevée par des pirates somaliens en plein océan Indien, Janson et Jessica Kincaid, sa partenaire, y voient l'occasion d'infiltrer ASC et de mettre un terme aux agissements du PDG de la firme, qui a des visées sur les pays d'Afrique de l'Est, gangrénés par la corruption. Mais une fois en Somalie, Janson et Kincaid découvrent que les pirates sont peut-être la moindre des menaces. Allegra Helms ne serait-elle qu'un pion dans les mains de son mari et son enlèvement un leurre, qui permettrait à Kingsman d'affermir son contrôle sur le pays ? Paul et Jessica se retrouvent au cour d'un vaste complot, où chacun entend bien duper l'autre. Et c'est l'équilibre de toute la région qui est bientôt menacé.
Mon avis :
Lecture d’été sans pour autant m’en défendre.
Ludlum avait, avant sa mort, commencé une série avec Paul Janson et Jessica Kencaid comme personnages principaux comme pour la série Jason Bourne. De la même façon P. Garrisson assure la suite.
Ce n’est pas mauvais, c’est très mauvais.
La femme que l’on veut sauver, kidnappée avec d’autres, environ une dizaine, restera, bien sûr, quand tous les autres auront été tués et s’en sortira saine et sauve.
Youpie !
Son mari et quelques faiseurs d’histoires ayant la tentation de déstabiliser la Somalie, voir l’Afrique de l’est finiront «ad patres ».
Des morts comme s’il en pleuvait.
Des bombes à tous les coins de rue.
Des méchants, des véreux, des politiciens, des politiciens méchants et véreux, bref que du beau linge, en veux-tu, en voilà, sans intérêt.
J’aimais et j’aime toujours bien Robert Ludlum, là, le pauvre doit faire la girouette dans sa tombe..
Même l’écriture (ou la traduction) est nulle, c’est dire !
0,5/5 pour l’encre