+9
Marion
Volodia
Sycele
Ratdebibliotheque
caro
Belledenuit
any
Neheteni
Majuscule
13 participants
AUSTEN Jane
caro- ML
- Message n°27
Re: AUSTEN Jane
« Mansfield Park »
Editeur : Omnibus - 1996
Pages : 400 p.
Genre : Classique
Résumé Fnac :
Issue d'une famille miséreuse, Fanny Price est âgée de dix ans quand elle est adoptée par son oncle maternel, Sir Thomas Bertram, qui va prendre en charge son éducation. Accueillie dans le domaine de Mansfield Park, Fanny est élevée avec ses cousins et cousines qui, à l'exception d'Edmund, la traitent avec indifférence ou mépris. La gratitude et l'affection qu'elle éprouve à l'égard de son cousin se transforment au fil des années en un amour qu'elle garde secret. Quand un bon parti se déclare, Fanny n'a de choix qu'entre un mariage de raison et un retour à sa condition première.
Avis :
Cette lecture est celle que j’ai le moins aimé dans les romans de Jane Austen que j’ai pu lire jusqu’ici. L’analyse des sentiments est toujours aussi fine et pointue mais j’ai eu l’impression que Jane Austen n’aimait pas vraiment son personnage principal, Fanny. Tout d’abord, ce sont les Crawford frère et sœur qui sont, pour moi, le plus mis en avant et non pas Fanny et Edmond. On suit davantage les relations et les sentiments qu’entretiennent Fanny et Henry Crawford d’un côté et Edmond et Mary Crawford de l’autre, même si les sentiments de Fanny pour Edmond restent toujours les mêmes, au lieu de suivre les sentiments entre Fanny et Edmond. Ce qui m’a surpris car dans les autres romans l’auteur s’attachait plus aux sentiments de ces deux héros principaux. J’ai même souvent plus apprécié Mary Crawford que Fanny elle-même, définie par Jane Austen comme une nature délicate, fragile et habituée au confort et à la richesse par contraste avec ses parents et frères et sœurs. Pourtant, elle est le membre pauvre à Mansfield Park et souvent traitée comme telle.
Mary Crawford est quant à elle une nature franche et assez moderne de mon point de vue ; et elle n’est pas non plus dénuée de sentiments même si c’est un riche parti qui l’attire de prime abord. Il n’y a qu’à la toute fin du roman qu’elle m’a paru moins sympathique.
Par contre, j’ai beaucoup aimé le passage où Fanny explique que ce n’est pas parce qu’elle est une femme qu’elle doit forcément épouser un homme qui, certes à des sentiments pour elle, mais qu’elle n’aime pas en retour : elle affirme son droit à épouser quelqu’un qu’elle aime et non pas un homme pour lequel elle aurait seulement de la gratitude parce qu’il lui fait « l’honneur » de l’aimer, surtout quand le parti est plus riche et d’une condition sociale supérieure à la sienne.
Sinon, j’ai trouvé que c’était un personnage parfois assez falot si ce n’est dans sa persévérance à refuser d’épouser Henry Crawford et son fidélité à Edmond. Quoique, j’ai eu l’impression que l’auteur suggérait qu’elle aurait pu finir par épouser Henry Crawford.
En bref, cette lecture m’a assez déstabilisée par rapport à d’habitude. Je ne voyais pas toujours où l’auteur voulait en venir.
Un petit mot sur l’adaptation par la BBC de ce roman avec Billie Piper dans le rôle-titre : je ne la trouve pas très fidèle au roman et il y manque beaucoup de choses. Mais ce roman n’est peut-être pas le plus facile à adapter parmi les oeuvres de Jane Austen.
Pinky- M
- Message n°28
Re: AUSTEN Jane
je n'ai pas lu ce livre de cette auteure, merci Caro pour cette présentation
Keana- ML
- Message n°29
Re: AUSTEN Jane
Je n'ai pas lu ce roman la de Jane Austen, mais par contre je n'ai pas vu l'adaptation de la BBC avec Billie Piper (Rose de Doctor Who) qui a été diffusé il n'y a pas si longtemps, après je ne sais pas si c'est sur le sat ou la TNT.
Merci Caro pour cette présentation, je le lirai à l'occasion quand même par curiosité.
Merci Caro pour cette présentation, je le lirai à l'occasion quand même par curiosité.
Keana- ML
- Message n°31
Re: AUSTEN Jane
Orgueil et préjugés
Auteur: Jane Austen
Edition: Ebooks libres et gratuits
Pages: 345
Classique, passion
Mon avis
Je n’ai pas découvert Jane Austen avec cette œuvre, mais avec « Raison et sentiments », alors imaginez quand j’ai lu « Orgueil et préjugés » pour la première fois, quelle a été ma surprise, surtout que j’avais adoré le film et l’avais vu avant ma première lecture.
Bref je ne suis pas là pour parler de ma première lecture, mais bien de ma deuxième. Et oui c’est seulement ma deuxième lecture en un peu plus de deux ans. Et je dois dire que mon avis n’a pas changé, j’ai même eu le plaisir de découvrir des petites choses qui étaient passées à la trappe avant. Certes insignifiantes, mais qui cette fois m’ont sauté aux yeux.
Enorme coup de cœur, pour ces histoires d’amour, bien évidemment il est plus question d’Elizabeth. D’ailleurs j’adore le caractère de cette dernière et sa façon qu’elle a de s’intéresser à tout à tous, elle a soif d’apprendre, autant dans les livres que dans les gens qui l’entourent. Histoire d’amour culte, personnages qui le sont tout autant, quoi dire de plus à part que si vous ne l’avez pas lu, foncez dévorer ce petit bijoux de cette grande dame anglaise qu’est Jane Austen. Donc .
Auteur: Jane Austen
Edition: Ebooks libres et gratuits
Pages: 345
Classique, passion
Mon avis
Je n’ai pas découvert Jane Austen avec cette œuvre, mais avec « Raison et sentiments », alors imaginez quand j’ai lu « Orgueil et préjugés » pour la première fois, quelle a été ma surprise, surtout que j’avais adoré le film et l’avais vu avant ma première lecture.
Bref je ne suis pas là pour parler de ma première lecture, mais bien de ma deuxième. Et oui c’est seulement ma deuxième lecture en un peu plus de deux ans. Et je dois dire que mon avis n’a pas changé, j’ai même eu le plaisir de découvrir des petites choses qui étaient passées à la trappe avant. Certes insignifiantes, mais qui cette fois m’ont sauté aux yeux.
Enorme coup de cœur, pour ces histoires d’amour, bien évidemment il est plus question d’Elizabeth. D’ailleurs j’adore le caractère de cette dernière et sa façon qu’elle a de s’intéresser à tout à tous, elle a soif d’apprendre, autant dans les livres que dans les gens qui l’entourent. Histoire d’amour culte, personnages qui le sont tout autant, quoi dire de plus à part que si vous ne l’avez pas lu, foncez dévorer ce petit bijoux de cette grande dame anglaise qu’est Jane Austen. Donc .
Keana- ML
- Message n°33
Re: AUSTEN Jane
Je n'ai fait qu'un tout petit résumé, car j'ai déjà, sur le forum, fait un avis bien plus approfondis. J'ai donc mis ce que j'avais du capter de plus avec cette deuxième lecture.
Merci de ton passage, Pinky.
Merci de ton passage, Pinky.
caro- ML
- Message n°34
Re: AUSTEN Jane
« Emma »
Editeur : Omnibus - 1996
Pages : 400 p.
Genre : Classique
Résumé éditeur :
Emma est la plus française des héroïnes de Jane Austen (1775-1817), qui, à juste titre, craignait que personne ne puisse l'aimer. Elle est en effet aussi peu anglaise qu'une jeune fille intelligente, élégante, ironique et soucieuse des formes peut se permettre d'être. Emma aime l'intrigue et ignore la passion, elle est romanesque. Mais, à la différence de Mariane ou de Catherine, héroïnes respectives de Raison et sentiments et de Northanger Abbey, elle est romanesque intellectuellement et non émotivement. Et c'est en cela qu'elle est la rivale de son auteur.
Avis :
J’adore Jane Austen mais j’ai toujours peur de la trahir quand j’écris mes avis. Il y a toujours tellement de choses à dire sur le ressenti qu’on a à la lecture de ses romans que j’ai peur d’oublier quelque chose.
Pourtant ce n’était pas bien parti : je me suis dit mais qu’est-ce que c’est que cette héroïne plutôt antipathique, frivole, enfant gâtée tendance petite peste ? Où sont Elisabeth Bennett et Anne Elliot que j’ai tant aimées ? Et puis pourquoi M. Rochester est-il autant en retrait ? Il ressemble presque à un vieux barbon ! Mais c’est là que réside toute la magie de Jane Austen, dans le développement et la progression des caractères de ses personnages.
Je connaissais l’histoire car je l’ai vue en téléfilm et en film mais pour bien comprendre Emma il vaut mieux lire le roman. Ca m’a fait penser à un roman d’apprentissage car on y voit Emma, de jeune fille insouciante, orgueilleuse et un brin manipulatrice, connaître à son tour la souffrance et se rendre compte qu’on ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut dans la vie (oui, oui, il y a un homme derrière tout ça mais chut !). Insouciante car elle est une jeune et jolie héritière adorée de son père, amour qu’elle lui rend bien car elle lui est très dévouée, orgueilleuse car elle ne supporte pas la concurrence d’une Jane Fairfax que la société de Highbury voit comme une jeune fille accomplie et qu’elle lui préfère la compagnie d’une Harriet Smith, beaucoup moins éduquée, cultivée et intelligente et qu’elle peut aussi manipuler à sa guise.
Et oui, dans ce roman on n’hésite pas à parler des différences sociales : Harriet est une enfant illégitime, Jane Fairfax est bien née mais pauvre et Emma semble avoir tout pour elle mais ne désire pas pour autant se marier. Sa beauté, son intelligence et sa naissance lui autorise ce choix alors que pour bon nombre d’héroïnes de Jane Austen, sans mariage, elles semblent condamner à une vie de travail et de misère.
Les différences sociales sont abordées de manière franche et réaliste, pas d’hypocrisie ici, et l’on juge facilement de qui pourrait se marier avec qui seulement de par sa naissance et de son statut dans la société, sans se soucier des qualités du caractère. Pourtant, et comme souvent, Jane Austen passe au-dessus de ces conventions : Emma accorde aussi son amitié à Harriet car c’est une personne simple, franche, humble et douce, et l’ancienne gouvernante d’Emma elle-même se marie avec un homme aisé. Miss Bates, une vieille fille qui vit pauvrement avec sa mère pourrait d’ailleurs paraître insupportable mais est pourtant émouvante.
J’ai retrouvé aussi avec plaisir le petit côté sarcastique de l’auteur et le passage où l’on voit M.Weston et Mme Elton avoir une conversation où chacun pense plus à raconter sa propre vie qu’à écouter l’autre est très amusant. Mais cela ne fait pas toujours oublier la cruauté des différences sociales notamment lors du bal à la Couronne d’or qui voit la terrible humiliation d’Harriet Smith.
Roman d’apprentissage, regard critique sur la société de l’époque terriblement marquée par ses clivages, à la fois sarcastique et émouvant, c’est toujours du grand Jane Austen !
Keana- ML
- Message n°37
Re: AUSTEN Jane
Emma
Auteur: Jane Austen
Edition: Ebooks libres et gratuits
Pages: 363
Classique
Quatrième de couverture
« La belle Emma Woodhouse, jeune fille de famille aisée, vit avec son père veuf dans le petit village anglais de Highbury. Pour se distraire, elle décide de jouer les entremetteuses au profit des célibataires de son entourage. Elle se consacre tout spécialement à sa protégée, la très jolie Harriet Smith, qu'elle destine à Mr Elton, le vicaire de Highbury. Les plans d'Emma semblent en bonne voie, mais ses certitudes vacillent lorsque les événements prennent un tour inattendu. Malgré ses bonnes intentions, elle connaît peu les sentiments d'autrui, et les siens propres moins encore. Paru anonymement en décembre 1815, Emma conjugue l'étude de moeurs, une intrigue quasi policière et une ironie toute britannique. »
Mon avis
J’ai choisit un résumé qui en disait assez mais pas trop sur l’histoire. C’est important de savoir qu’Emma a comme passe temps de marier les gens, elle a vu juste avec celle qui fut sa nounou et qui est une chère amie, en la poussant dans les bras de Mr Weston. Sur ce point rien à dire, ils sont très heureux ensemble et ont un rang social égal. Car oui n’importe qui ne peut pas se marier avec n’importe qui, c’était comme cela que ça se passait à l’époque, et Emma y est très attaché. Pour quelqu’un qui ne croit pas au mariage, en effet elle ne veut pas se marier, mais prendre soin de son père jusqu’à la fin, et ne veut surtout pas renoncer à son indépendance.
Puis elle se lit d’amitié avec Mlle Smith, et sur de son précédent arrangement avec Mme Weston, elle destine Harriet à Mr Elton. Sa jeune amie, devant tous les mérites qu’Emma attribue au prétendant, tombe amoureuse, mais voilà les choses vont se compliquer, et Emma va se rendre compte qu’elle a fait le malheur de son amie. Puis va se raviser sur ces arrangements qu’elle prend pour les autres.
Je n’ai quasiment pas comparé Emma à Mlle Bennet, c’est mon plus gros défaut dans la lecture des livres de Jane Austen depuis ma lecture d’ « Orgueil et préjugés ». Mais laissons de côté cette comparaison. Emma apparaît comme une jeune fille comme il faut, elle a tout pour elle, belle, fortuné, bien élevé, mais un défaut, celui de mal interpréter les gestes, les paroles, bref les sentiments des autres, et des siens également. Elle est néanmoins touchante dans sa maladresse.
Alors comme d’habitude dans les livres de la célèbre Mlle Austen, les personnages sont décrits justement, avec ce qu’il faut de défauts, car pour moi c’est important qu’un personnage ne soit pas parfait, surtout un principal, car dans la vie personne ne l’est. Il est toujours question de mariage dans ce roman, de rangs sociaux, d’amour, de malentendus, de bourdes, d’amitié, de toutes ces choses qui faisait la vie à l’époque. J’ai beaucoup apprécié ma lecture, je me doutais de la fin et je suis très contente que ce soit passé comme je l’avait vu venir et souhaité. Très, très beau roman. Donc .
caro- ML
- Message n°40
Re: AUSTEN Jane
Merci Keana pour ce bel avis, j'y retrouve mon propre ressenti sur ce roman
Keana- ML
- Message n°41
Re: AUSTEN Jane
Contente de voir Caro qu'on partage le même sentiment envers ce livre.
Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire !
Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire !
peyrelong- ML
- Message n°42
Re: AUSTEN Jane
Orgueil et Préjugés
Je rejoins la cohorte des fans de ce roman. Comment ai-je pu attendre si longtemps avant de me plonger dans l'oeuvre de Jane Austen ? En même temps je m'en réjouis car ce n'est que du bonheur.
Cette peinture de la haute société anglaise du début du XIX° siècle a un délicieux charme tout à fait exotique au regard des coutumes et des mœurs actuels. Le style de Jane Austen a lui aussi un charme désuet, tout en finesse - et encore je n'ai lu qu'une traduction et non pas la VO
A ne rater sous aucun prétexte
Je rejoins la cohorte des fans de ce roman. Comment ai-je pu attendre si longtemps avant de me plonger dans l'oeuvre de Jane Austen ? En même temps je m'en réjouis car ce n'est que du bonheur.
Cette peinture de la haute société anglaise du début du XIX° siècle a un délicieux charme tout à fait exotique au regard des coutumes et des mœurs actuels. Le style de Jane Austen a lui aussi un charme désuet, tout en finesse - et encore je n'ai lu qu'une traduction et non pas la VO
A ne rater sous aucun prétexte
Pinky- M
- Message n°43
Re: AUSTEN Jane
c'est une très belle lecture qui vient toujours autant toucher que lorsque ce livre est sorti..
merci Peyrelong
merci Peyrelong
Keana- ML
- Message n°44
Re: AUSTEN Jane
Très contente que tu sois tombé sous le charme de ce magnifique, ce petit bijoux de la littérature anglaise. Jane Austen était et reste une grand dame !
peyrelong- ML
- Message n°45
AUSTEN Jane - Raison et sentiments
Je viens de terminer mon deuxième Jane Austen (après Orgueil et préjugés).
Je me suis replongée avec délices dans le milieu aristocratique anglais de la fin du XVIII° siècle, où, semble--il, les seules occupations consistent à se rendre visite, organiser des dîners, des bals ou des soirées musicales et se promener, où une famille pas très riche doit se contenter que de 3 ou 4 serviteurs et d'une maison de 6 à 7 pièces, où on peut rendre visite à ses amis et s'y installer pour 5, 6 semaines, voire davantage.... Tout cela est tellement éloigné de nos préoccupations actuelles qu'on le lit un peu comme un récit d'expédition en terre inconnue.
Dans ce roman, l'argent est omniprésent et conditionne tout (rien n'a changé sous le ciel !) et par dessus tout les fréquentions et les mariages. Il y a un grand souci des convenances.
Voilà pour l'ambiance générale.
Dans ce cadre évoluent les deux sœurs Dashwood, l'aînée Elinor sage et raisonnable, la seconde Marianne plus impulsive et sentimentale. Les problèmes d'argent feront obstacle à leurs amours, mais elles triompheront des difficultés au bout de 373 pages.
J'avoue préférer Orgueil et préjugés - c'est moins touffu, plus romanesque et donc mon côté fleur bleue y a mieux trouvé son compte.
Je me suis replongée avec délices dans le milieu aristocratique anglais de la fin du XVIII° siècle, où, semble--il, les seules occupations consistent à se rendre visite, organiser des dîners, des bals ou des soirées musicales et se promener, où une famille pas très riche doit se contenter que de 3 ou 4 serviteurs et d'une maison de 6 à 7 pièces, où on peut rendre visite à ses amis et s'y installer pour 5, 6 semaines, voire davantage.... Tout cela est tellement éloigné de nos préoccupations actuelles qu'on le lit un peu comme un récit d'expédition en terre inconnue.
Dans ce roman, l'argent est omniprésent et conditionne tout (rien n'a changé sous le ciel !) et par dessus tout les fréquentions et les mariages. Il y a un grand souci des convenances.
Voilà pour l'ambiance générale.
Dans ce cadre évoluent les deux sœurs Dashwood, l'aînée Elinor sage et raisonnable, la seconde Marianne plus impulsive et sentimentale. Les problèmes d'argent feront obstacle à leurs amours, mais elles triompheront des difficultés au bout de 373 pages.
J'avoue préférer Orgueil et préjugés - c'est moins touffu, plus romanesque et donc mon côté fleur bleue y a mieux trouvé son compte.
Pinky- M
- Message n°46
Re: AUSTEN Jane
si les familles pas très riches ont seulement 3 ou 4 serviteurs que dire des très riches ! Nos amis serviteurs sont-ils payés à hauteur de leurs tâches ? Vaste sujet toujours d'actualité
Les choses ont bien évolué à bien des niveaux, mais ces "classiques" ont toujours une écriture splendide qui malgré leur âge savent toujours nous faire voyager en des terres inconnues
merci Peyrelong pour cet avis
Les choses ont bien évolué à bien des niveaux, mais ces "classiques" ont toujours une écriture splendide qui malgré leur âge savent toujours nous faire voyager en des terres inconnues
merci Peyrelong pour cet avis
Keana- ML
- Message n°47
Re: AUSTEN Jane
C'était mon premier livre de Jane Austen, donc autant te dire que quand j'ai lu Orgueil et préjugés j'ai été très agréablement surprise. Ce dernier est bien plus passionnant, plus romantique tu as raison, ce qui en fait tout son charme !
peyrelong- ML
- Message n°49
AUSTEN Jane
Northanger Abbey
Pour la 3ème fois je me suis plongée dans l'univers de Jane Austen et le plaisir est toujours intact. Dans ce roman J. Austen se rend complice du lecteur et avec lui se moque gentiment de ses personnages. Elle parle de Catherine comme de "l'héroïne", elle la dépeint comme un jeune fille de beauté moyenne, d'intelligence moyenne et que sa grande naïveté et son imagination débordante amènent souvent à se tromper dans ses jugements. Il y a donc :
Catherine, un peu oie blanche
les Thorpe frère et sœur, intéressés, hypocrites et parfaitement odieux
les Tilney frères et sœur, bien élevés, courtois... et riches
Tilney père, arrogant, orgueilleux, pouvant se montrer odieux
Tout ce monde évolue à Bath, station balnéaire à la mode, puis à Northanger, entre bals réceptions et autres mondanités
L'auteure "agrafe" avec beaucoup d'humour et de justesse tous les travers de cette société de la fin du XVII° siècle.
Enfin l'écriture, avec ses tournures un peu surannées est un vrai délice
A consommer sans modération
Pour la 3ème fois je me suis plongée dans l'univers de Jane Austen et le plaisir est toujours intact. Dans ce roman J. Austen se rend complice du lecteur et avec lui se moque gentiment de ses personnages. Elle parle de Catherine comme de "l'héroïne", elle la dépeint comme un jeune fille de beauté moyenne, d'intelligence moyenne et que sa grande naïveté et son imagination débordante amènent souvent à se tromper dans ses jugements. Il y a donc :
Catherine, un peu oie blanche
les Thorpe frère et sœur, intéressés, hypocrites et parfaitement odieux
les Tilney frères et sœur, bien élevés, courtois... et riches
Tilney père, arrogant, orgueilleux, pouvant se montrer odieux
Tout ce monde évolue à Bath, station balnéaire à la mode, puis à Northanger, entre bals réceptions et autres mondanités
L'auteure "agrafe" avec beaucoup d'humour et de justesse tous les travers de cette société de la fin du XVII° siècle.
Enfin l'écriture, avec ses tournures un peu surannées est un vrai délice
A consommer sans modération