Titre : La vie comme Elva.
Auteur : Jean-Paul Nozière.
Editeur : éditions Thierry Magnier.
Nombre de pages : 173.
A partir de 14 ans.
Quatrième de couverture :
A Sponge, tout le monde ou presque travaill à la Francilienne. Alors l'annonce d'une vague de licenciement ébranle la ville, les familles. "Elva la rouge" pousse ses parents résignés à se battre, distribue des tracts dans la ville, rejoint les piquets de grève. Luce a croisé son regard. Fille du directeur du personnel de l'usine, elle est du mauvais côté. Entre Elva et luce c'est le coup de foudre, immédiat, et la grève qui se durcit va être le terrain de leur amour.
Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite, il faut passer outre le titre, que je trouve particulèrement mal choisi. Ce roman est une vraie réussite; Il est remarquablement bien construit, les deux parties et les chapitres sont très équilibrés. Les thèmes abordés sont forts et actuels : lês fermetures d'usine pour cause de délocalisation, le racisme ordinaire, le chômage, et les conséquences sur la cellule familiale, et, à plus grande échelle, sur une ville toute entière. Tout ceci est raconté avec finesse. Les non-dits, tout en pudeur, en disent plus longs que les démonstrations les plus fouillées. Mais le thème le plus délicat est l'amour entre Luce et Elva. Cet amour est narrée de manière fine et sensible. Pourquoi ce thème est délicat ? Si les adolescents que je côtoie sont unanimes pour fustiger le racisme, ils sont aussi unanimes pour condamner l'homosexualité et les amener à laisser de côté leus préjugés n'est pas chose aisée. J'espère que, si le livre leur tombe entre les mains, ils poursuivront leur lecture jusqu'au bout.
Auteur : Jean-Paul Nozière.
Editeur : éditions Thierry Magnier.
Nombre de pages : 173.
A partir de 14 ans.
Quatrième de couverture :
A Sponge, tout le monde ou presque travaill à la Francilienne. Alors l'annonce d'une vague de licenciement ébranle la ville, les familles. "Elva la rouge" pousse ses parents résignés à se battre, distribue des tracts dans la ville, rejoint les piquets de grève. Luce a croisé son regard. Fille du directeur du personnel de l'usine, elle est du mauvais côté. Entre Elva et luce c'est le coup de foudre, immédiat, et la grève qui se durcit va être le terrain de leur amour.
Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite, il faut passer outre le titre, que je trouve particulèrement mal choisi. Ce roman est une vraie réussite; Il est remarquablement bien construit, les deux parties et les chapitres sont très équilibrés. Les thèmes abordés sont forts et actuels : lês fermetures d'usine pour cause de délocalisation, le racisme ordinaire, le chômage, et les conséquences sur la cellule familiale, et, à plus grande échelle, sur une ville toute entière. Tout ceci est raconté avec finesse. Les non-dits, tout en pudeur, en disent plus longs que les démonstrations les plus fouillées. Mais le thème le plus délicat est l'amour entre Luce et Elva. Cet amour est narrée de manière fine et sensible. Pourquoi ce thème est délicat ? Si les adolescents que je côtoie sont unanimes pour fustiger le racisme, ils sont aussi unanimes pour condamner l'homosexualité et les amener à laisser de côté leus préjugés n'est pas chose aisée. J'espère que, si le livre leur tombe entre les mains, ils poursuivront leur lecture jusqu'au bout.