Le club des voleurs de pianos Tome 1 – Un piano par la fenêtre
edition Fleurus - 286 pages.
Présentation de l’éditeur :
Nous sommes un groupe de musiciens. Il y a l’oncle Andreï, pianiste, tante Mary, trompettiste, oncle Lucien, batteur, Ethy, ma mère, chanteuse, et moi, John, 12 ans et un don certain pour l’improvisation… Mais nous avons aussi une activité nocturne très spéciale : nous « empruntons » des instruments à nos riches élèves musiciens pour les confier à nos élèves moins fortunés. Nous sommes, en quelque sorte, les Robins des bois de la musique ! Et ce n’est pas de tout repos, croyez-moi !
Mon avis :
Noël est passé ? Quel dommage ! Vous auriez pu ajouter ce formidable club des voleurs de piano à votre panier. Remarquez, il peut être acheté et lu en toute saison, ce serait vraiment dommage de se priver d’un tel ouvrage.
Que dire ? Si ce n’est que les personnages sont totalement barrés, que l’humour est omniprésent, et que l’incroyable créativité de l’intrigue entraîne un très grand plaisir de lecture.
Intéressons-nous d’abord à ce magnifique groupe de musiciens, venu d’horizon très divers et très varié. Nous avons un pianiste russe – et son piano – une trompettiste anglais – les femmes aussi peuvent jouer de la trompette, même quand elles sont d’authentiques ladies – un batteur français et une chanteuse américaine, accessoirement ex-professeure de piano, muni d’un fils de douze ans qui adore la musique lui aussi, mais pas forcément certaines idées loufoques.
Oui, ces voleurs de pianos ont en effet un projet simple : emprunter des instruments de musique dont les propriétaires ne se servent pas, pour les prêter à de jeunes musiciens qui en ont besoin. Insistons bien sur le terme « emprunter » : il ne s’agit absolument pas de vol ! Reconnaissons simplement que, si voler un triangle ne me semble pas trop difficile, emprunter un piano peut s’avérer des plus compliqués. Ce n’est pas le gentil ingénieur rencontré au cours de leur pérégrination nocturne, un certain monsieur Eiffel, qui dira le contraire.
L’intrigue est déjà pleine d’inattendu avec la nécessité d’organiser la bonne gestion des emprunts, sans que leur hôte, Raoul, ne s’aperçoive de l’étendue de leurs activités musicales. Ils devront aussi s’occuper d’ennemis actifs. Non, je ne parle pas du commissaire Bachelet, plus sympathique que son désamour de la musique ne le laisse supposer de prime abord. Je parle simplement d’ennemis bien plus coriaces, de personnes qui n’ont pas l’habitude qu’on leur dise non – peut-être parce que personne n’a jamais osé. Si le rythme de l’intrigue était déjà trépident, c’est bien pire quand ces trois personnages entrent en scène sur le grand théâtre des nuits parisiennes. Et ce n’est ici que le premier tome d’une série qui, je l’espère, ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
Un extrait pour terminer :
Monter discrètement sur le toit d’un immeuble qui n’est pas le sien, ce n’est pas une chose facile. En redescendre avec un individu délirant qui parle à toutes les poignées de porte ou aux marches de l’escalier en leur demandant comment elles vont, ça, c’est vraiment difficile !
edition Fleurus - 286 pages.
Présentation de l’éditeur :
Nous sommes un groupe de musiciens. Il y a l’oncle Andreï, pianiste, tante Mary, trompettiste, oncle Lucien, batteur, Ethy, ma mère, chanteuse, et moi, John, 12 ans et un don certain pour l’improvisation… Mais nous avons aussi une activité nocturne très spéciale : nous « empruntons » des instruments à nos riches élèves musiciens pour les confier à nos élèves moins fortunés. Nous sommes, en quelque sorte, les Robins des bois de la musique ! Et ce n’est pas de tout repos, croyez-moi !
Mon avis :
Noël est passé ? Quel dommage ! Vous auriez pu ajouter ce formidable club des voleurs de piano à votre panier. Remarquez, il peut être acheté et lu en toute saison, ce serait vraiment dommage de se priver d’un tel ouvrage.
Que dire ? Si ce n’est que les personnages sont totalement barrés, que l’humour est omniprésent, et que l’incroyable créativité de l’intrigue entraîne un très grand plaisir de lecture.
Intéressons-nous d’abord à ce magnifique groupe de musiciens, venu d’horizon très divers et très varié. Nous avons un pianiste russe – et son piano – une trompettiste anglais – les femmes aussi peuvent jouer de la trompette, même quand elles sont d’authentiques ladies – un batteur français et une chanteuse américaine, accessoirement ex-professeure de piano, muni d’un fils de douze ans qui adore la musique lui aussi, mais pas forcément certaines idées loufoques.
Oui, ces voleurs de pianos ont en effet un projet simple : emprunter des instruments de musique dont les propriétaires ne se servent pas, pour les prêter à de jeunes musiciens qui en ont besoin. Insistons bien sur le terme « emprunter » : il ne s’agit absolument pas de vol ! Reconnaissons simplement que, si voler un triangle ne me semble pas trop difficile, emprunter un piano peut s’avérer des plus compliqués. Ce n’est pas le gentil ingénieur rencontré au cours de leur pérégrination nocturne, un certain monsieur Eiffel, qui dira le contraire.
L’intrigue est déjà pleine d’inattendu avec la nécessité d’organiser la bonne gestion des emprunts, sans que leur hôte, Raoul, ne s’aperçoive de l’étendue de leurs activités musicales. Ils devront aussi s’occuper d’ennemis actifs. Non, je ne parle pas du commissaire Bachelet, plus sympathique que son désamour de la musique ne le laisse supposer de prime abord. Je parle simplement d’ennemis bien plus coriaces, de personnes qui n’ont pas l’habitude qu’on leur dise non – peut-être parce que personne n’a jamais osé. Si le rythme de l’intrigue était déjà trépident, c’est bien pire quand ces trois personnages entrent en scène sur le grand théâtre des nuits parisiennes. Et ce n’est ici que le premier tome d’une série qui, je l’espère, ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
Un extrait pour terminer :
Monter discrètement sur le toit d’un immeuble qui n’est pas le sien, ce n’est pas une chose facile. En redescendre avec un individu délirant qui parle à toutes les poignées de porte ou aux marches de l’escalier en leur demandant comment elles vont, ça, c’est vraiment difficile !