Roman édité au livre de poche en août 2015
792 pages
Résumé
Autour de la place d’Arezzo vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. S’y croisent le fonctionnaire et l’étudiant, le bourgeois et l’artiste, la poule de luxe et la veuve résignée, ou encore la fleuriste et l’irrésistible jardinier municipal. Des couples, des solitaires, humbles ou orgueilleux, conquérants ou vaincus, tous gouvernés pas leurs passions, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu’au jour où chacun reçoit une lettre, mystérieuse, identique : « Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui. » Un message qui peut entraîner autant de promesses et d’attentes que de déceptions et de catastrophes, en fonction de l’interprétation qu’on lui donne…
Une formidable encyclopédie de l’amour et des désirs, une ronde folle et farce. François Busnel, L’Express.
Eric-Emmanuel Schmitt ne juge pas ses personnages. Il se contente de les comprendre. Ce qu’il fait avec finesse. Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire.
Mon ressenti
J’ai failli arrêter le livre à la première partie du livre. Encyclopédie est le mot juste pour décrire ce livre. Une multitude de personnages sont présentés, 14 « cellules » regroupant couple ou célibataire, adolescents ou adultes à des âges différents, hétéro ou homosexuels, avec des pratiques diverses tant au niveau des rencontres que de leur conception de l’amour.
Présentation longue de ses personnes qui donnent un panel à mes yeux, succinct de leur personnalité. Elles reçoivent toutes un mot où quelqu’un d’anonyme signale qu’il l’aime. Les autres parties développent alors le quiproquo (qui m’a écrit ce mot ? …) mais font étalage des pratiques et désirs sexuels. J’ai survolé en lecture horizontale, les dernières parties sans compter les histoires de personnages qui me gonflaient pour ne suivre que les personnages qui à la fin m’intéressaient.
Si l’écriture d’Emmanuel est agréable, il n’y a pas la magie que certaines de ses histoires dégagent.
A vous de voir