Dernière édition par Plume le Mar 6 Sep 2011 - 11:27, édité 2 fois
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SCHMITT, Eric-Emmanuel
Invité- Invité
- Message n°51
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
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Dernière édition par Plume le Mar 6 Sep 2011 - 11:27, édité 2 fois
Ratdebibliotheque- ML
- Message n°53
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Lorsque j'étais une oeuvre d'art
Dans son nouveau roman Lorsque j'étais une œuvre d'art, on retrouve le style désormais familier de Schmitt qui distille un savant mélange de brio intellectuel et d'aisance stylistique. Il montre ici combien le problème de la liberté humaine – qu'est-ce qu'une conscience au fond ? – le préoccupe. Un homme désespéré souscrit un pacte très faustien avec un artiste démoniaque. Tu me donnes ta vie, en échange je lui donnerai un sens puisque aujourd'hui elle n'en a pas. Le candidat au suicide devient donc un objet dans les mains de l'artiste qui décide d'en faire l'œuvre d'art la plus étonnante et la plus parachevée au monde, à savoir Adam bis, une statue qui possèderait le mérite et la supériorité incontestables d'être vivante. Succès garanti. Adam bis devient plus célèbre que La Joconde. Mais qu'on le prive de sa liberté et du droit à la conscience, et tout de suite l'homme commence à résister. Un peu cette fois-ci à la façon de Frankenstein, la créature décide d'échapper à son créateur afin de reconquérir sa liberté perdue.
Parfois Schmitt singe Sartre. Chaque propos s'en retrouve symboliquement signifiant. Chaque avancée du récit opère une dialectique mûrement réfléchie. Au final, on ne sait plus très bien si on lit un roman ou une dissertation philosophique déguisée en roman. Mais ne soyons pas féroces. Après tout, le roman à thèse est un genre honorable et Éric-Emmanuel Schmitt est un des derniers à agir pour sa survivance. (source Ama***)
Mon avis :
J'ai bien aimé ce roman, il démontre la folie de certains hommes.
Dans son nouveau roman Lorsque j'étais une œuvre d'art, on retrouve le style désormais familier de Schmitt qui distille un savant mélange de brio intellectuel et d'aisance stylistique. Il montre ici combien le problème de la liberté humaine – qu'est-ce qu'une conscience au fond ? – le préoccupe. Un homme désespéré souscrit un pacte très faustien avec un artiste démoniaque. Tu me donnes ta vie, en échange je lui donnerai un sens puisque aujourd'hui elle n'en a pas. Le candidat au suicide devient donc un objet dans les mains de l'artiste qui décide d'en faire l'œuvre d'art la plus étonnante et la plus parachevée au monde, à savoir Adam bis, une statue qui possèderait le mérite et la supériorité incontestables d'être vivante. Succès garanti. Adam bis devient plus célèbre que La Joconde. Mais qu'on le prive de sa liberté et du droit à la conscience, et tout de suite l'homme commence à résister. Un peu cette fois-ci à la façon de Frankenstein, la créature décide d'échapper à son créateur afin de reconquérir sa liberté perdue.
Parfois Schmitt singe Sartre. Chaque propos s'en retrouve symboliquement signifiant. Chaque avancée du récit opère une dialectique mûrement réfléchie. Au final, on ne sait plus très bien si on lit un roman ou une dissertation philosophique déguisée en roman. Mais ne soyons pas féroces. Après tout, le roman à thèse est un genre honorable et Éric-Emmanuel Schmitt est un des derniers à agir pour sa survivance. (source Ama***)
Mon avis :
J'ai bien aimé ce roman, il démontre la folie de certains hommes.
caro- ML
- Message n°55
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
"La Part de l'autre"
Editeur : LgF - 2003
Pages : 503 p.
Genre : roman contemporain/histoire
Résumé quatrième de couverture :
" Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... "
Avis :
J'ai été un peu déçue par ce roman qui part pourtant d'un postulat très intéressant : que se serait-il passé si Hitler avait réussi son entrée à l'école des beaux-arts ?
Je m'attendais à quelque chose qui me remue davantage les tripes en quelque sorte. Ceci dit ce roman nous fait passer par un tas d'émotions : on s'attache bien malgré soi au personnage d'Hitler "gentil" ou "normal", c'est-à-dire celui qui n'est pas devenu un monstre car son entrée à l'école des Beaux-Arts va l'amener sur une autre voie. Ce Hitler-là, je suivais ces aventures avec intérêt et le trouvait sympathique mais je refusais ces sentiments au début : comment pouvais-je trouver sympathique un tel personnage ? Mais on se dédouane bien vite en se disant que cet Hitler-là est bon. C'est ce qui est subtil avec ce roman car Hitler devient un être humain comme nous et pas qu'un monstre car on le voit tous comme une monstruosité, une aberration et pourtant...
De plus, je pensais que cette "part de l'autre" qu'évoque Pierre-Emmanuel Schmitt dans son titre faisait référence à la noirceur et la monstruosité que chacun porte en soi et qui peut se manifester, ou pas, à tout moment de notre vie. S'il s'agit aussi de cela, c'est surtout l'importance que les autres jouent dans notre vie et sur notre destin qu'évoque l'auteur ; mais aussi l'importance que nous nous accordons à l'autre, à ce qu'il peut ressentir, à ses sentiments.
Une belle leçon d'humanité qui rappelle l'importance de se mettre à la place de... pour mieux comprendre les autres, être plus tolérant et ne pas devenir, au mieux un égoïste, au pire une personne capable des pires monstruosités. C'est du moins mon interprétation de ce roman mais je pense qu'on peut disserter à loisir dessus.
Mazza- ML
- Message n°56
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Merci Keana pour ton avis sur "Petits crimes conjugaux" je ne connaissais pas ce livre de Schmitt que j'adore!
Quand a "La part de l'autre" je n'arrive pas du tout a entrer dedans, et pourtan j'ai essayé plusieurs fois. Mon papa, qui l'a lu m'a dit que l'histoire etait assez long à se mettre en place mais qu'après il devenait interessant, je reessayerais!
Merci Caro pour ton resumé!
Quand a "La part de l'autre" je n'arrive pas du tout a entrer dedans, et pourtan j'ai essayé plusieurs fois. Mon papa, qui l'a lu m'a dit que l'histoire etait assez long à se mettre en place mais qu'après il devenait interessant, je reessayerais!
Merci Caro pour ton resumé!
Pinky- M
- Message n°57
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
caro a écrit:
"La Part de l'autre"
Editeur : LgF - 2003
Pages : 503 p.
Genre : roman contemporain/histoire
Résumé quatrième de couverture :
" Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... "
Avis :
J'ai été un peu déçue par ce roman qui part pourtant d'un postulat très intéressant : que se serait-il passé si Hitler avait réussi son entrée à l'école des beaux-arts ?
Je m'attendais à quelque chose qui me remue davantage les tripes en quelque sorte. Ceci dit ce roman nous fait passer par un tas d'émotions : on s'attache bien malgré soi au personnage d'Hitler "gentil" ou "normal", c'est-à-dire celui qui n'est pas devenu un monstre car son entrée à l'école des Beaux-Arts va l'amener sur une autre voie. Ce Hitler-là, je suivais ces aventures avec intérêt et le trouvait sympathique mais je refusais ces sentiments au début : comment pouvais-je trouver sympathique un tel personnage ? Mais on se dédouane bien vite en se disant que cet Hitler-là est bon. C'est ce qui est subtil avec ce roman car Hitler devient un être humain comme nous et pas qu'un monstre car on le voit tous comme une monstruosité, une aberration et pourtant...
De plus, je pensais que cette "part de l'autre" qu'évoque Pierre-Emmanuel Schmitt dans son titre faisait référence à la noirceur et la monstruosité que chacun porte en soi et qui peut se manifester, ou pas, à tout moment de notre vie. S'il s'agit aussi de cela, c'est surtout l'importance que les autres jouent dans notre vie et sur notre destin qu'évoque l'auteur ; mais aussi l'importance que nous nous accordons à l'autre, à ce qu'il peut ressentir, à ses sentiments.
Une belle leçon d'humanité qui rappelle l'importance de se mettre à la place de... pour mieux comprendre les autres, être plus tolérant et ne pas devenir, au mieux un égoïste, au pire une personne capable des pires monstruosités. C'est du moins mon interprétation de ce roman mais je pense qu'on peut disserter à loisir dessus.
tout à fait Caro, l'auteur met l'accent que qui que nous soyons, nous ne devenons pas des "monstres" ou des "bons" sans rien, nous partons tous d'une histoire, d'une éducation, de rencontres et de hasards... après c'est notre libre arbitre qui fait le reste ! Donc par extension, nous pouvons tous à un moment donné déraper aussi !
L'auteur nous montre aussi qu'il est facile d'être d'une extrême à l'autre, que nos personnalité ne sont pas si tranchées que cela, que nous sommes un ensemble...
j'ai adoré ce bouquin, merci Caro pour cette présentation
caro- ML
- Message n°58
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Merci de votre passage Mazza et Pinky. j'ai eu moi aussi du mal à rentrer dans le livre, par contre après l'avoir refermé j'en ai gardé beaucoup d'impressions qui me trottaient, et qui me trottent encore, dans la tête
Pinky- M
- Message n°59
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
LA FEMME AU MIROIR
Roman
455 pages édité chez Albin Michel en août 2011
Résumé
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques, trois femmes: et si c'était la même?
Mon ressenti
Trois portraits de femmes à des époques différentes, c’est bien écrit « cela se mange sans faim » mais ce n’est pas du grand Emmanuel Schmitt ou en tout cas, ce n’’est pas mon préféré de lui. Peut-être en écrit-il trop depuis qu’il est reconnu ?
J’ai été en même temps happée par le livre mais les ficelles sont grosses et le dénouement évident… j’ai passé un bon moment mais je ne garderai pas beaucoup de souvenir de cette histoire…
Roman
455 pages édité chez Albin Michel en août 2011
Résumé
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques, trois femmes: et si c'était la même?
Mon ressenti
Trois portraits de femmes à des époques différentes, c’est bien écrit « cela se mange sans faim » mais ce n’est pas du grand Emmanuel Schmitt ou en tout cas, ce n’’est pas mon préféré de lui. Peut-être en écrit-il trop depuis qu’il est reconnu ?
J’ai été en même temps happée par le livre mais les ficelles sont grosses et le dénouement évident… j’ai passé un bon moment mais je ne garderai pas beaucoup de souvenir de cette histoire…
Keana- ML
- Message n°60
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus
Auteur: Eric-Emmanuel Schmitt
Edition: Albin Michel
Pages: 114
Roman contemporain
Quatrième de couverture
« Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ?
L’incroyable secret de madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’invisible. »
Mon avis
Pendant presque toute ma lecture, je me suis demandé si madame Ming avait oui ou non dix enfants ? Si elle disait la vérité ? Ou alors si elle inventait complètement cette famille improbable en Chine ? C’est en effet le suspens – si je peux appeler cela ainsi – qui m’a tenu tout au long de ce livre. Alors ça peut paraître mince comme trame du livre, mais pas quand on connaît l’écriture et la façon dont a Eric-Emmanuel Schmitt de nous conter ses histoires. Tout en douceur, tout en pudeur. Je suis d’accord avec le résumé, ce livre rejoins « Oscar et la dame rose » livre que j’avais particulièrement apprécié. On retrouve son style, non pas naïf, mais un peu « conte ».
Alors autant dire que j’ai adoré ce petit livre, d’ailleurs c’est vrai que l’auteur écrit souvent de petits livres, mais moi ça ne me dérange pas, bien au contraire, je trouve qu’il n’y a que l’essentiel, comme si il avait épuré le plus possible, laissé de côté les détails inutiles, pour se concentrer sur l’histoire, le cœur même de l’histoire. Et je trouve le résultat à la hauteur de ce que j’avais pensé en lisant le résumé. D’ailleurs j’avais faillit l’acheter en ebook, je l’ai emprunté, mais je crois bien que ce petit livre va finir sur mes étagères, ou alors sur ma liseuse.
Petit livre pour une grande histoire, j’ai beaucoup aimé le dénouement, mais aussi le chemin pour y parvenir. Je me suis dit à chaque histoire que madame Ming raconte que c’était vrai, puis une autre histoire – ou alors les commentaires du narrateur – m’ont fait douté. Bref vous l’aurez compris, c’est un livre, un conte, magnifique. C’est un coup de cœur. Donc .
Keana- ML
- Message n°65
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Les deux messieurs de Bruxelles
Auteur: Eric-Emmanuel Schmitt
Edition: Albin Michel
Pages: 280
Nouvelles
Quatrième de couverture
« "«En amour, on croit être deux alors qu’on est trois.»
Dans la lignée de Concerto à la mémoire d’un ange, La rêveuse d’Ostende et Odette Toulemonde, les nouvelles très romanesques d’Eric-Emmanuel Schmitt parlent de l’amour sous toutes ses formes?: conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi amour de l’art ou amour de l’humanité. À travers un suspens subtil et ensorcelant, elles dépassent à chaque fois les apparences pour déjouer l’attendrissante complexité du cœur humain. »
Mon avis
Les deux messieurs de Bruxelles : Ma nouvelle préféré qui donne son nom au recueil de nouvelles. Je l'ai trouvé pleine de tolérance, de drame et d'amour, la vie quoi. Et puis j'ai bien aimé qu'on voie quasiment toute la vie des personnages principaux, car oui pour moi il y en a trois.
Le chien : Une nouvelle qui frise l’historique au bout d’un certain moment, d’ailleurs je ne m’attendais pas à ce revirement, en tout cas je ne me serais pas attendu à cette fin. Une belle leçon sur la vie en générale qu’elle soit humaine ou animale.
Ménage à trois : C’est ma deuxième nouvelle préférée de ce livre. En effet j’ai adoré la fin, juste le mot de fin m’a beaucoup surprise et m’a fait rire. Comme dans « Les deux messieurs de Bruxelles » j’ai adoré le fait qu’on voie leur vie sur un long terme. Et puis cette fin comme je le disais était la cerise sur le gâteau.
Un cœur sous la cendre : Alors cette nouvelle m’a mise mal à l’aise de part la violence des sentiments, de l’extrémité dans laquelle ils vont et je ne me suis pas du tout identifié aux personnages.
L’enfant fantôme : J’ai bien aimé la fin, joyeuse ou triste ? Surement un peu des deux, suivant les points de vues. Et puis la fin arrive trop vite. Donc mitigé.
Alors j’ai adoré deux nouvelles, fraiches et insolites, puis les deux dernières ne m’ont pas convaincu de part le malaise qu’elles m’ont laissées, parce que soit les sentiments étaient trop fort, soit parce que l’histoire était trop courte et que le fin arrivait vite.
Ce que je retiendrai de ce livre c’est l’amour inconditionnel qui est présent dans toutes les nouvelles, elles vont d’un point à l’autre, passant par les extrêmes.
Pinky- M
- Message n°66
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
merci Keana pour cette belle présentation. Tes ressentis sont clairs et donnent envie d'aller y voir de près
Keana- ML
- Message n°67
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
J'ai repris, pour la première nouvelle, le texte que j'avais écris dans ta nouvelle rubrique, le reste j'ai essayé de rester sur le même genre.
Je suis contente qu'il te plaise et te donne envie de le lire !
Merci Pinky !
Je suis contente qu'il te plaise et te donne envie de le lire !
Merci Pinky !
Keana- ML
- Message n°68
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
L'élixir d'amour
Auteur: Eric-Emmanuel Schmitt
Editeur: Albin Michel
Pages: 155
Epistolaire
Quatrième de couverture
« « L’amour relève-t-il d’un processus chimique ou d’un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour déclencher la passion, comme l’élixir qui jadis unit Tristan et Yseult ? Est-on, au contraire, totalement libre d’aimer ? »
Anciens amants, Adam et Louise vivent désormais à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, lui à Paris, elle à Montréal. Par lettres, tout en évoquant les blessures du passé et en s’avouant leurs nouvelles aventures, ils se lancent un défi : provoquer l’amour. Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?
Observateur pertinent des caprices du cœur, Eric-Emmanuel Schmitt explore le mystère des attirances et des sentiments. »
Mon avis
Dans ce nouveau roman épistolaire de Schmitt, Adam et Louise vont parler sur l’amour ; sur l’amour qui les a unit, sur celui qu’ils vivent maintenant chacun de leur côté. L’auteur sait toujours aussi bien faire parler ses personnages, qui au fil des pages m’on presque parus vivants tellement ils parlent avec sincérité. Bon des fois le ton employé est un peu pompeux, mais ce n’est pas gênant.
J’apprécie beaucoup les romans épistolaires et celui là en fait parti. J’ai adoré là fin, je ne pensais pas à celle là, mais c’est très bien que Schmitt ait fait finir ce roman par cette voie là. Bonne lecture, en plus ça se lit très facilement et vite. Donc .
Keana- ML
- Message n°70
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
C'est un petit livre plaisant, je l'ai lu en une journée. Il faut dire que des fois il y a seulement une phrase d'écrite par page, mais ça ne nuit pas à la qualité du livre.
Keana- ML
- Message n°72
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Je ne l'ai pas acheté, je l'ai emprunté à mon entourage, mais il se pourrait bien que je me laisse tenter !
Merci de ton passage Pinky.
Merci de ton passage Pinky.
Mazza- ML
- Message n°73
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Personne n'a lu "les perroquets de la place d'Arezzo" ? J'ai trop envi de l'acheter mais j'aimerais avoir des avis avant ! Merci
Pinky- M
- Message n°74
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
pour ma part je ne l'ai pas lu, mais j'ai deux amis qui n'ont pas aimé du tout. Pour eux, trop répétitif, érotique mais sans plus comme un mauvais film, personnages caricaturaux et nombreux qui font penser à des personnes qui ont défrayés la chronique.... et pour un, il n'a pas été au bout 700 pages...
Mazza- ML
- Message n°75
Re: SCHMITT, Eric-Emmanuel
Ok merci pinky ! Moi je ne connais qu'une personne qui l'a lu et qui a adoré !