La vallée de la peur.Présentation de l’oeuvre :Sherlock Holmes vient à peine de déchiffrer un message codé le prévenant qu’un certain Douglas, de Birlstone Manor House, est en danger, qu’il apprend par l’inspecteur MacDonald de Scotland Yard que Douglas vient d’être affreusement assassiné. Par le signataire du message, Sherlock Holmes sait que, derrière cette affaire, se trouve son ennemi juré : le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique.
Accompagné de son fidèle Watson, Holmes se précipite à Birlstone …
Mon avis :Ce roman est à mes yeux le meilleur roman de Sir Arthur Conan Doyle, du moins, la meilleure enquête de Sherlock Holmes. Sa construction
rappelle celle d’Une étude en rouge, en plus soignée, exploitant à nouveau les noirceurs de l’âme humaine.
Deux enquêtes, deux temps du roman. Nous sommes tout d’abord dans l’Angleterre victorienne, où un gentleman vient d’être assassiné dans
d’atroces circonstances. il faut toute la ténacité, toute l’ingéniosité de Sherlock pour venir à bout de cette enquête, et démasqué le coupable, que je vous mets au défi de trouver. On me répondra que le lecteur n’avait pas tous les éléments en main. Il en avait tout de même
beaucoup, et les principaux. Il devait simplement se fier aux faits, et non à leur interprétation, et autres idées préconçues.
Après le coup de théâtre que constitue l’identité du coupable, Sir Arthur Conan Doyle nous plonge dans la Californie de l’hiver 1875.
Certes, Watson et Holmes sont loin, cependant l’enquête qui y est menée est toute aussi palpitante. Dans cette vallée, renommée « vallée de la peur » par ses habitants, une société secrète sème la terreur, et plus encore. Le jeune McMurdo, qui a quitté précipitamment Chicago, découvre cette société et se fait rapidement accepter par ses membres les plus aguerris, tout en ménageant les plus timorés. Il a l’âme d’un chef, que l’on ne s’y trompe pas, et gare à ceux qui se mettent sur la route des « Eclaireurs ». Mieux ou pire qu’un western, comme vous voudrez, il faudra la présence d’un autre enquêteur, lié à une organisation qui ne cesse d’inspirer les auteurs – Pinkerton – pour que cette seconde affaire, à la hauteur de la première, soit dénouée.
Pour terminer ce billet, je mettrai simplement cette citation, encore d’actualité aujourd’hui :
La tentation de former des théories prématurées sur des informations insuffisantes est la maladie de notre profession.